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Channel: MAK - Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie
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Les comptes Facebook des militants du MAK encore piratés

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Le compte de Kahina Mebarki, présidente du conseil universitaire de Vgayet, vient d'être piraté et des insanités ont été publiées sur son mur.

Au lendemain du succès retentissant des marches de Yennayer 2965, les pirates informatiques s'attaquent de nouveau aux comptes Facebook des militant(e)s et responsables du Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie (MAK).

Le compte de Kahina Mebarki, présidente du conseil universitaire de Vgayet, vient d'être piraté et des insanités ont été publiées sur son mur.

Le MAK appelle l'ensemble de ses militant(e)s à faire preuve de vigilance et dénonce ces attaques orchestrées par les ennemis du peuple kabyle. La Kabylie libre est en marche, rien ni personne ne pourra l'arrêter.


Le MAK en quelques questions

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Aussi, depuis « l'indépendance de l'Algérie », la Kabylie tourne délibérément le dos au pouvoir algérien et à ses institutions oppressives. Luttant pour son identité, sa langue et sa culture dans un nouveau pays qui la nie et dans lequel elle est minoritaire, elle aspire à la démocratie et au respect des droits humains susceptibles de lui garantir un minimum d'espace de survie.

Préambule

La question kabyle empoisonne le climat politique en Algérie depuis que celle-ci a accédéà son indépendance. Au bout de quarante-cinq ans de confrontation, les relations tendues entre le pouvoir algérien et la Kabylie ont structuré, de part et d'autre, des réflexes de défiance mutuelle qui, au fil du temps, n'ont fait que radicaliser leurs positions respectives. Leurs rapports sont minés par ce qu'il convient d'appeler le principe de la « rivalité mimétique », ceux d'ennemis irréductibles. L'avenir, selon cette logique et le processus enclenché par la rébellion armée de la Kabylie en 1963 ayant abouti à la révolte du « printemps noir » (2001-2003) en passant par le « printemps berbère » de 1980, est très gros de risques si, du moins, la Kabylie n'a pas son gouvernement autonome. Car, entre la Kabylie et le pouvoir algérien, il n'y a pas qu'un malentendu, il y a un abîme.

D'un côté, la Kabylie qui avait son organisation propre avant la colonisation française de 1830[1] et contre laquelle butait déjà la Régence Turque d'Alger, croyait soit en un nouvel État algérien basé sur l'autonomie des Wilayas[2] de la guerre d'indépendance, soit en une Algérie confédérale dans laquelle la citoyenneté serait aux antipodes des « deux collèges » de la période coloniale qui discriminait les « indigènes » au profit des Européens. Bref, elle croyait en un possible recouvrement, ne serait-ce que partiel, de sa souveraineté perdue face à la France.

La guerre d'Algérie lancée le 1er novembre 1954 et sa Déclaration étaient davantage dictées par l'urgence historique qu'il y avait à mettre fin au système colonial que par la restauration d'un mythique État algérien. C'est en son nom que les berbéro nationalistes de 1949 furent sacrifiés et que la question de l'identité algérienne fut évacuée ; et c'est encore en son nom qu'ont étés commis les premiers assassinats politiques avec ceux de Bennai Ouali, Mbarek Ait-Manguellat et Amar Ould Hamouda[3]. Suivront ceux de Abane puis de Krim et de bien d'autres encore…

L'avenir de libertéétait mal défini. Pire ! Il n'a étéà aucun moment discuté entre les rédacteurs de la Déclaration du 1er novembre 1954 qui n'énumère que des principes généraux susceptibles d'entraîner le reste des régions du pays autres que la Kabylie et les Aurès qui étaient déjà prêts. L'essentiel était de déclencher un processus de violence armée devant mener, à terme, à l'indépendance de l'Algérie.

Les problèmes politiques internes étaient différés sine die. Le Congrès de la Soummam, tenu en Kabylie en pleine guerre et sur initiative d'un kabyle, Abane Ramdane, était préoccupé par les mêmes urgences et il fut contesté dans son fond comme dans sa forme par les adversaires déjà déclarés de la Kabylie et dont certains, même après avoir accédéà la magistrature suprême, en récusent à ce jour l'esprit et les termes.

Cette opposition n'avait pas empêché la Kabylie de s'engager corps et âme dans la guerre d'indépendance jusqu'à son terme, le 19 mars 1962.

C'était à ce moment-là que les responsables politico-militaires kabyles, ayant survécu à plus de sept ans de guerre, réalisèrent que leur idéal de liberté pour lequel la Kabylie avait tant donné, était en train de leur échapper. Ils engagèrent une nouvelle guerre contre le nouvel État algérien sous la bannière du FFS et de son leader charismatique Hocine Ait Ahmed, et sont qualifiés, par les tenants du régime, comme les berbéristes de 1949, de « sécessionnistes » et de « séparatistes ».

Après leur défaite face au régime d'Alger, les Kabyles ne se sont jamais reconnus dans l'État algérien qui se confond avec son pouvoir et seront toujours étiquetés comme « ennemis intérieurs », séparatistes, sécessionnistes, voire même « agents du colonialisme ». Quel triste et amère constat quand on connaît le sacrifice auquel a consenti la Kabylie pour la libération de l'Algérie.

Aussi, depuis « l'indépendance de l'Algérie », la Kabylie tourne délibérément le dos au pouvoir algérien et à ses institutions oppressives. Luttant pour son identité, sa langue et sa culture dans un nouveau pays qui la nie et dans lequel elle est minoritaire, elle aspire à la démocratie et au respect des droits humains susceptibles de lui garantir un minimum d'espace de survie. C'est ainsi que la Kabylie a porté les coups de boutoirs les plus décisifs au parti unique à travers le « printemps berbère »[4] d'avril 1980 et la création de la 1ère Ligue Algérienne de Défense des Droits de l'Homme[5].

Après 1989, la Kabylie est de nouveau isolée et son rêve de fraterniser avec une Algérie ouverte et démocratique s'envole en fumées de feux de pneus et de barricades, de grèves générales, de sit-in, de matraques et de cette répression permanente qui la marque au fer pour, au moins, un siècle encore.

La Kabylie refuse de se dissoudre, dans une Algérie raciste, intégriste se définissant comme Arabe, antichambre d'une Algérie fasciste et arabo-islamiste à laquelle on arrive ces derniers temps. Ce refus s'est manifesté par la marche du 25 janvier 1990, le boycott scolaire de 1994/95, la révolte ayant suivi l'assassinat de Matoub Lounès le 25/06/1998, le massacre du « printemps noir » de 2001[6] et la marche historique du 14 juin 2001 qui a regroupé pas moins de deux millions de kabyles. Depuis près de 20 ans maintenant, la Kabylie manifeste son désaccord politique avec Alger par le BOYCOTT SYSTÉMATIQUE DE TOUTES LES ELECTIONS (Référendums, présidentielles, législatives ou élections générales).

Du côté de l'État algérien, les actes sont plus graves. En héritant de l'État colonial français, le régime algérien en a prolongé les pratiques, les méthodes, les visions jacobines et les réflexes colonialistes, du moins envers les Kabyles dont l'identité, la langue et la culture sont déclarées subversives[7] et sont férocement combattues.

Le pouvoir algérien s'est donné pour objectif leur extinction définitive en mettant en place une politique de génocide culturel à travers l'arabisation de leur école qui n'a entrouvert ses portes (à la langue « amazighe » et non pas à la langue kabyle) que depuis 1996. La Constitution algérienne ne l'a intégrée qu'en 2002 en tant que « langue nationale » et non officielle, sans que cela ne se traduise par un changement réel de la situation linguistique[8] dans les institutions.

Bien au contraire, il y a un véritable Apartheid séparant des super-Algériens et des infra-Algériens. La loi discriminatoire et coloniale portant sur la généralisation de la langue arabe à l'exclusion formelle de notre langue naturelle et légitime, le kabyle, est en soi un exemple édifiant.

La politique de discrimination des « deux collèges » sur la base de l'identité culturelle tant décriée pendant la période coloniale est ainsi largement reconduite depuis 1962. Les Kabyles sont des sous-citoyens sur leur propre terre. Ils sont, emprisonnés, torturés, surveillés, provoqués, insultés, rackettés, assassinés et désignés à la vindicte nationale pour leur attachement à leur personnalité exclue de l'identité algérienne.

Jusqu'ici, tous ceux qui ont eu à présider aux destinées de l'Algérie ont poursuivi inlassablement une politique de dépersonnalisation de la Kabylie pour en finir avec son identité millénaire à travers une arabisation toujours recommencée et toujours plus sophistiquée. Ils n'ont jamais hésitéà réprimer, assassiner, emprisonner et torturer des opposants ou des manifestants attachés à leur identité kabyle.

La résistance insoupçonnée de la Kabylie à ces assauts décuple à chaque fois la hargne des gouvernants à frapper plus fort, à aller plus loin dans leur hostilité et leur volonté de détruire les structures économiques, sociales et culturelles kabyles. Même leurs oliveraies n'y échappent pas et sont volontairement incendiées chaque été au napalm par l'armée algérienne.

Depuis une dizaine d'années, nous en sommes arrivés au quadrillage militaire de la Kabylie. Est-ce pour prévenir des intentions qu'elle n'a pas ou pour les susciter ? Quoi qu'il en soit, le pouvoir algérien, son armée et sa gendarmerie seront les seuls responsables de toute nouvelle flambée de violence en Kabylie.

On le voit, les suspicions et les méfiances mutuelles sont l'expression d'un compagnonnage mortifère où l'engrenage de la défiance a mené les deux parties à un point de non-retour. Le pouvoir algérien veut en découdre avec la Kabylie.

Les Kabyles n'ont plus confiance en l'État algérien quelles que puissent être ses déclarations qui sont immédiatement contredites par ses actes.

On n'effacera pas d'un coup d'éponge tant de décennies de souffrance, de discrimination, de meurtre et d'injustice à l'encontre d'un peuple.

Un peuple a toujours une mémoire. La nôtre, encore fraîchement meurtrie, nous interdit d'oublier les crimes commis contre la Kabylie de 1949 à 2001, en passant par 1963 et 1980. Rien ne pourra résoudre le problème kabyle sans justice et réparation pour tous les crimes commis contre la Kabylie.

La cicatrisation, elle, ne se fera que le jour où la Kabylie accédera à sa liberté.

Il est vital d'éviter l'usage de la force et les dérives de la violence pour résoudre dans le sens de l'Histoire et des droits reconnus à chaque peuple, la question kabyle.

Aussi, devant l'opinion internationale, au nom du Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie (M.A.K), nous proposons :

1 – La reconnaissance par la communauté internationale, du peuple kabyle

2 – L'application du droit à l'autodétermination pour la Kabylie.

En cas de doutes sur l'aspiration de la Kabylie à prendre en main son destin, nous proposons la tenue, le plus tôt possible, d'un référendum précédé d'un débat dans tous les villages et cités de la Kabylie. Pour tout démocrate, le verdict des urnes est la seule façon de connaître la volonté d'un peuple.

[1] Il est à noter que la Kabylie a fait l'objet de plusieurs expéditions coloniales et fut conquise en 1857 après la défaite de Fadhma N Soumer, soit 27 ans après Alger.

[2] Départements administratifs.

[3] Premiers assassinats politiques ordonnés par la direction politique du F.L.N. en 1956

[4] Voir note n°5.

[5] Créée en juin 1985, la plupart de ses fondateurs sont issus du Mouvement Culturel berbère

[6] Le massacre du Printemps Noir de 2001 a occasionné 127 victimes pour lesquelles une plainte sera adressée à la Cour Pénale Internationale, le Rapport Issad, pourtant accablant contre la gendarmerie algérienne, n'ayant eu aucune suite.

[7] Discours du président Chadli Benjedid au lendemain du 20 avril 1980 où il définissait la question kabyle comme un « vestige des pères blancs » et une création du colonialisme français.

[8] La langue kabyle est strictement interdite d'usage dans tous les domaines : administratifs, juridiques, scolaires etc.

1. Qu'est-ce que le Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie (MAK) ?

Le MAK est un cadre de rassemblement ouvert à toutes les forces vives de la Kabylie qui souhaitent militer en faveur du droit du peuple kabyle à son autodétermination. Il a vu le jour dans le chaud de l'action, le 5 juin 2001, durant la dernière révolte populaire kabyle plus communément appelée le Printemps noir.

C'est un mouvement d'essence démocratique et pacifique qui fonde son action sur les principes universels de tolérance et de respect des Droits de l'Homme et des Droits des Peuples.

2. Le MAK est-il un parti politique ?

Non. Le MAK est une organisation qui transcende tous les clivages politiques. Son seul et unique objectif est celui de la concrétisation du droit du peuple kabyle àédifier un Etat démocratique, social et laïque en faisant valoir son droit à l'autodétermination. N'ayant pas pour objectif la conquête du pouvoir, ni la participation à son exercice, le MAK ne présentera aucun candidat à quelque élection que ce soit. Il s'auto-dissoudra une fois l'objectif atteint.

3. Qu'est-ce que l'autodétermination ?

Pour internationaliser la question kabyle, le 2ème Congrès du MAK tenu les 9 et 10 décembre 2011, a adopté le droit à l'autodétermination comme objectif et moyen stratégiques en vue de sortir du face à face avec un Etat autiste et passer du huis clos algérien à la lumière du droit international. Ainsi, le MAK inscrit le combat du peuple kabyle qui aspire à instaurer son propre Etat dans le cadre du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes par lequel chaque nation choisit le statut politique qui lui sied.

Le droit à l'autodétermination présente deux dimensions : interne et externe. La dimension externe signifie que les peuples vivant sous l'occupation étrangère disposent du droit à l'autodétermination qui prend la forme d'indépendance totale. La dimension interne signifie que les communautés présentant des spécificités culturelles au sein d'un même pays disposent du droit à l'autonomie dans le cadre de l'Etat.

Conformément à la résolution 2625 (XXV) du 24 octobre 1970, intitulée « Déclaration relative aux principes du droit international touchant les relations amicales et la coopération entre les États conformément à la Charte des Nations-Unies » (La création d'un Etat souverain et indépendant, la libre association ou l'intégration avec un Etat indépendant ou l'acquisition de tout autre statut politique librement décidé par un peuple constituent pour ce peuple des moyens d'exercer son droit à disposer de lui-même), l'indépendance et l'autonomie peuvent être la concrétisation d'une forme d'autodétermination et d'expression du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes.

Le Concept du droit à l'autodétermination a donc pour la période actuelle au moins deux avantages que la base militante et le citoyen kabyle comprennent aisément :

a) Le droit à l'autodétermination est tout simplement un exercice de démocratie. C'est un référendum par lequel chaque citoyen est appeléà s'exprimer en son âme et conscience sur le mode de gouvernance qu'il souhaite pour son peuple.

b) Il ouvre tous les possibles qui peuvent se résumer, pour l'avenir politique de la Kabylie, aussi bien au statu quo qu'à l'évolution vers une gouvernance kabyle dans le cadre interne de l'Algérie (autonomie, un statut particulier, fédéralisme, régionalisation …) ou dans le cadre externe, autrement dit aller vers l'indépendance.

À travers ce droit à l'autodétermination, nous recherchons à rendre la parole au peuple kabyle au moment opportun afin qu'il soit en mesure de choisir librement le statut politique qui lui sied (Autonomie ou Indépendance) à l'issue d'un référendum sur l'autodétermination organisé en Kabylie, sous garantie et contrôle des instances internationales.

4- Qu'est-ce qu'un Etat Kabyle ? Quelles sont ses compétences ?

a. En tant que peuple et en tant que nation, la Kabylie disposera de son propre Etat. Le peuple kabyle définira librement et souverainement sa forme par voie référendaire.

b. Quelle que soit la forme de l'Etat qui sera choisie par le peuple kabyle, l'autorité politique sera exercée de manière démocratique, républicaine et égalitaire, conformément aux valeurs ancestrales kabyles qu'il convient simplement d'adapter aux exigences modernes. Instruit par sa douloureuse expérience après la guerre d'Algérie, le peuple kabyle ne saurait quitter une dictature pour en rejoindre une autre.

c. Le parlement kabyle, démocratiquement élu, est tenu de respecter la représentativité effective de tous les Archs de Kabylie. Une fois élu, le parlement désignera, en fonction de sa composition politique, un chef de l'exécutif qui à son tour formera le gouvernement.

d. En plus du parlement, d'autres institutions nécessaires au fonctionnement et à l'équilibre des institutions de la Kabylie seront créées : Conseil constitutionnel, Conseil régionaux, Conseil des Archs, Sénat, Divers organes de contrôle des exécutifs, etc...

e. Les Archs et confédérations des Archs, dissouts par le régime colonial français après le soulèvement de 1871, reprendront leur place naturelle dans l'organisation sociopolitique du pays kabyle. Ils remplaceront les institutions imposées par le régime raciste d'Alger qui ont pris la relève des « sections administratives des affaires indigènes » d'avant l'indépendance confisquée. Chaque village, chaque quartier (institutions de base du pays kabyle) seront représentés proportionnellement au nombre de leurs habitants à travers des représentants démocratiquement élus par l'instance de base AGRAW /TAJMAAT.

f. L'Etat kabyle disposera de ses propres armoiries, de sa propre devise et de son propre drapeau.

g. Dans tous les cas de figure à l'issue du référendum, les domaines de compétence de l'Etat kabyle comprendront tous les domaines de la vie quotidienne ; notamment ceux ayant trait à la sécurité civile, à l'éducation, à la culture, à la santé, à la justice et aux droits humains, à l'information et aux médias, aux transports et à leurs infrastructures, aux finances et à la fiscalité, au budget et à l'économie en général, à l'environnement, à l'aménagement du territoire et à l'exploitation des ressources et des richesses naturelles. Quelle que soit la forme de l'État issue du référendum d'autodétermination, le peuple kabyle exercera une souveraineté pleine et entière sur ses ressource et ses richesses naturelles existantes ou à découvrir.

h. La défense, l'émission de la monnaie et la définition de la politique étrangère sont des domaines de compétence qui seront définis en fonction du statut politique qui émanera de la volonté librement exprimée par le peuple kabyle à l'issue du référendum d'autodétermination de la Kabylie.

5. Quelles sont les limites territoriales de la Kabylie ?

L'Etat Kabyle devra regrouper l'ensemble des communes berbérophones des actuelles wilayas de Bgayet, Tizi Ouzou, Tubiret, Bordj Bou Arreridj, Sétif, Boumerdès et Jijel - globalement le territoire de l'ancienne wilaya III de la guerre d'Algérie, ajusté aux réalités sociolinguistiques d'aujourd'hui. Dans les zones limitrophes bilingues, les populations locales devront pouvoir déterminer librement leur attachement ou non à la Kabylie par voie de référendums locaux. Un redécoupage du territoire des actuelles communes pourra également être envisagé lorsque la répartition des langues à l'intérieur d'une commune est clairement géographique.

6. Quels moyens se donne le MAK pour atteindre son objectif ?

Le MAK est un mouvement résolument pacifique et sa démarche est avant tout politique. De ce fait, il restera très vigilant face aux provocations et autres tentatives de déstabilisation visant à plonger la Kabylie dans la lutte armée. Le MAK axera prioritairement son action sur les terrains suivants :

  • Porter la question kabyle devant les institutions internationales à travers une action diplomatique du GPK pour arracher le droit du peuple kabyle à disposer de lui-même.
  • Désobéissance civile et rejet de toute élection en Kabylie jusqu'à l'organisation d'un référendum d'autodétermination de la Kabylie
  • Consultation de la population par pétition et par voie référendaire
  • Mise en place d'institutions citoyennes kabyles pour pallier aux institutions algériennes rejetées en Kabylie.
  • Auto-affirmation culturelle par l'instauration d'un enseignement du kabyle dans les écoles, collèges et universités de Kabylie.
  • Usage du kabyle dans l'espace public (panneaux de signalisation, frontons des édifices publics...).

7-Quelles sont les modalités de mise en place d'un Etat kabyle ?

a. L'Etat Kabyle sera proclaméà l'issue d'un référendum sur l'autodétermination organisé en Kabylie, sous garantie et contrôle des instances internationales.

b. La forme de l'Etat kabyle (Etat Autonome, ou Indépendant) sera définie par le peuple kabyle selon le statut politique qu'il aura librement et souverainement choisi.

c. Les modalités de mise en œuvre du référendum d'autodétermination seront négociées avec l'Etat algérien, sous l'égide et le contrôle des instances internationales, par des représentants , issus de tous les Archs de Kabylie, élus à cet effet au cours du Congrès national kabyle qui sera convoqué, comme déjà annoncé, à l'initiative conjointe du MAK et du GPK.

d. Enfin, une Constituante sera élue pour rédiger la future Constitution kabyle sur la base du choix exprimé par le peuple kabyle à l'issue du référendum.

MAK/ La coordination d'At Yiraten se réunit avec le président du mouvement

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Sur le plan politique, le président du MAK est revenu sur la découverte du corps d'Hervé Gourdel : «Le 14 janvier, soit une semaine après les attentats islamistes qui ont décimé la rédaction de Charlie Hebdo et coûté la vie à trois policiers français et 4 juifs dans un hypermarché cacher, l'armée algérienne a curieusement éprouvé l'ultime nécessité de relancer ses fouilles à la suite d'indications fournies par un « islamiste armé». Je ne crois pas aux coïncidences en politique. Ça prouve tout simplement que les services algériens sont impliqués dans cette affaire et ont décidé de retrouver la dépouille de la victime au moment qui les arrange pour montrer au monde que l'Algérie qui a glorifié les terroristes du GIA et de l'AIS lutte contre le terrorisme qu'elle instrumentalise. Et pour reprendre un commentaire d'une militante du MAK : « A At Ouabane,faute de connexion, nous n'avons pas pu transmettre en direct la Conférence Nationale Kabyle mais les assassins d'Hervé Goudel avaient un super haut débit qui leur a permis de diffuser sur les réseaux sociaux la vidéo de sa décapitation. » alors l'Etat islamique en Algérie tout comme l'AQMI sont des créations du régime raciste d'Alger».

Après une minute de silence à la mémoire de Boulifa, Mohamed Djefal, Abane Remadane, trois figures de la région des At Yiraten qui ont marqué l'histoire du peuple kabyle, et les martyrs du printemps noir, le débat a été ouvert pour aborder plusieurs sujet dont la structuration du MAK au niveau de cette localité.

Le président du MAK, a tenu, d'abord à féliciter le peuple kabyle pour avoir démontréà quel point il reste intraitable sur son identité en réussissant deux belles marches à Tizi Ouzou et Vgayet le 12 janvier.

« La formidable mobilisation de Yennayer est le résultat du travail de fourmis fourni par nos militants dont la détermination et l'engagement sont exemplaires. Ils ont prouvé pour la énième fois que quand on veut on peut. Ils sont à féliciter et la Kabylie est fière de leur maturité et leur courage politiques ».

Abordant le règlement intérieur qu'il faut faire respecter, les présents ont exprimé leur ras-le-bol de voir des individus s'ériger en militants du MAK pour ternir l'image du mouvement qu'ils sont sensés défendre.

Bouaziz Ait Chebib a rétorqué : « oui, les éléments du DRS se font passer pour nos militants sur les réseaux pour donner une image raciste et islamophobe du MAK. Nous avons souvent dénoncé ces conspirations qui visent à discréditer notre mouvement qui incarne les valeurs universelles de respect de l'autrui, du respect de la liberté de culte et de conscience, de la tolérance, du respect à l'égard de toutes les religions, de la liberté et de la solidarité avec tous les opprimés ».

Avant d'ajouter : « le peuple kabyle n'est pas dupe. Malgré ces campagnes de diffamation, il a répondu présent à l'appel du MAK car il sait bien distinguer le grain de l'ivraie et il a vu sur le terrain qui défend ses intérêts en luttant pour l'instauration d'un Etat kabyle, et qui se servent de lui pour la gestion de leur propres carrières ».

Sur le plan politique, le président du MAK est revenu sur la découverte du corps d'Hervé Gourdel : « Le 14 janvier, soit une semaine après les attentats islamistes qui ont décimé la rédaction de Charlie Hebdo et coûté la vie à trois policiers français et 4 juifs dans un hypermarché cacher, l'armée algérienne a curieusement éprouvé l'ultime nécessité de relancer ses fouilles à la suite d'indications fournies par un « islamiste armé». Je ne crois pas aux coïncidences en politique. Ça prouve tout simplement que les services algériens sont impliqués dans cette affaire et ont décidé de retrouver la dépouille de la victime au moment qui les arrange pour montrer au monde que l'Algérie qui a glorifié les terroristes du GIA et de l'AIS lutte contre le terrorisme qu'elle instrumentalise. Et pour reprendre un commentaire d'une militante du MAK : « A At Ouabane,faute de connexion, nous n'avons pas pu transmettre en direct la Conférence Nationale Kabyle mais les assassins d'Hervé Goudel avaient un super haut débit qui leur a permis de diffuser sur les réseaux sociaux la vidéo de sa décapitation. » alors l'Etat islamique en Algérie tout comme l'AQMI sont des créations du régime raciste d'Alger ».

Achour Mehab, trésorier du Conseil Régional, est revenu sur l'aspect financier et a remercié les militant du MAK/Canada, les adhérents du réseau Anavad et toutes les bonnes volontés kabyles qui aident financièrement le MAK à agir sur le terrain. Et d'ajouter : « nous remercions les adhérents de FIDEK en Allemagne et de TIWIZI aux USA qui ont acheté une voiture au MAK . Cette voiture est à la disposition de tous nos militants dans le cadre de leur mission politique, avant de terminer : au MAK soit on accepte de se sacrifier pour la Kabylie soit on le quitte, celui qui veut l'enrichissement ou la gestion de sa carrière personnelle, sa place est ailleurs pas chez nous ».

A l'issue d'un débat fructueux, les militants d'At Yiraten se sont donné RDV pour vendredi prochain pour procéder à la restructuration de leur coordination et l'élection de ceux qui vont agir et parler en leur nom. La réunion sera aussi l'occasion pour installer la confédération des At Yiraten.

Recueillement à la mémoire de Matoub Lounes

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AFRANIMAN I TMURT N IQVAYLIYEN

MOUVEMENT POUR AUTODÉTERMINATION DE LA KABYLIE

M.A.K

Coordination de Tizi Wezzu

Matoub Lounès est né le 24 janvier 1956 à Tawrirt Moussa, à At Dwala, en Kabylie. Toute sa vie durant, il s'est donné corps et âme pour sa langue, sa culture, son identité…pour « son peuple », comme il le disait lui-même.

Matoub Lounès a combattu, en même temps, les deux versants idéologiques sur lesquels sont basés la négation de son peuple : l'arabisme et l'islamisme ; ces deux fléaux savamment instrumentalisés par l'Etat algérien pour organiser l'éradication du sous-continent amazigh, à commencer par la Kabylie qui est le bastion de la réappropriation identitaire en Afrique du nord.

Et si Matoub Lounès a été assassiné un certain 25 juin 1998 à Tala Bounane, ses assassins doivent savoir que s'ils ont tué son corps, ils ont immortalisé son esprit et son combat qui, désormais, vivent à jamais à travers des millions d'autres kabyles. Pour le peuple kabyle, Matoub Lounès a rejoint le panthéon des repères de leur Histoire. Il sera pour toujours l'éclaireur des consciences kabyles et le porte-voix immortel de son combat libérateur.

A l'occasion du 59 ème anniversaire de la naissance du rebelle, la coordination MAK de Tizi Ouzou, organise un recueillement en sa mémoire le 24 janvier 2015, suivi d'un dépôt de gerbe de fleurs, à la place Matoub Lounes (en face de l'ancienne gare routière), à 11h.

Le public est cordialement invité.

Tizi Ouzou, le 20 janvier 2015

Lyes Ait Maamar, président de la coordination

Témoignage dans l'affaire des poseurs de bombe de 1976 : Conférence déprogrammée pour cause de "Coupe d'Afrique des Nations"

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Hier, une conférence a été programmée par le Comité de cité de Hasnoua ayant pour thème : témoignage dans l'affaire des poseurs de bombe de 1976. Les organisateurs ont invitéà cet effet M. Ahcène Cherifi, un ancien compagnon de Haroun Mohamed ; ayant été arrêté dans cette affaire et a passé 8 ans prison.

La conférence était prévue pour 21h. Mais à la grande surprise du comité organisateur, l'administration de la cité leur a signifié un refus pour cause : « il y a la Coupe d'Afrique des Nations. »

La Coupe d'Afrique des Nations passe donc avant l'histoire et le combat du peuple kabyle. Ce prétexte fallacieux est évoqué juste pour que le conférencier ne témoigne pas des affres qu'il a subi avec ses camarades sous la dictature de Boumediéne que les gouvernants algériens tentent vainement de présenter comme un "ange".

Un fait qui expliquerait aussi ce refus, est que Monsieur Ahcène Cherifi, est un militant actif du Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie (MAK). Le lien générationnel qu'il incarne dans le combat kabyle est passé de l'Algérianisme au kabylisme, ce qui gêne énormément les autorités algériennes.

Vivement une Kabylie libre.

Le MAK maintient le cap : Le terrain, encore le terrain, toujours le terrain

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KABYLIE (SIWEL) — Rien ne semble distraire le Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie qui focalise toute son action sur l'occupation du terrain pour porter jusqu'aux coins les plus reculés de Kabylie ce vent d'espoir qu'est l'autodétermination de la Kabylie. Investi en masse par une jeunesse kabyle désinhibée par le lourd fardeau d'une fausse unité algérienne, le MAK ne cesse d'enregistrer l'adhésion populaire : Structuration, recueillement, meetings, tel est le programme de ce mouvement qui est en train de damner le pion aux politiciens de tous bords ! Son principal atout réside dans son investissement pour un seul objectif : construire un Etat kabyle laïc, démocratique et social et enfin sortir des ténèbres de l'arabo-islamisme incarné par l'Etat algérien

Faisant fi de l'agitation qui secoue la classe politique algérienne en vue de son positionnement dans la manne financière de cette "vache à lait" nommée Algérie, le MAK ne pense qu'à sa structuration, à ses meeting, à ses marches et à l'adhésion de plus en plus grande de larges couches populaires kabyles mais surtout de ses générations montantes.

Boosté par le succès des marches de Yennayer, le MAK poursuit son déploiement sur le terrain. « Il n'y que l'action sur le terrain qui paye » a déclaré Karim Megatti, président de la coordination de Melbou.

Ainsi, poursuivant sa dynamique de structuration pour une plus large implantation en Kabylie, le conseil régional MAK de Tizi Wezzu-Boumerdes procédera demain vendredi 23 janvier à l'installation de la coordination et de la confédération des At Yiraten.

Le lendemain, 24 janvier, c'est la coordination MAK de Tizi Ouzou qui organise un recueillement à la mémoire du Rebelle, Matoub Lounès, à l'occasion du 59 ème anniversaire de sa naissance. Le recueillement aura donc lieu le samedi 24 janvier 2015, suivi d'un dépôt de gerbe de fleurs, à la place Matoub Lounès (en face de l'ancienne gare routière), à 11h... Le Bachagha Ould Ali Lhadi y sera attendu de pied ferme par la jeunesse kabyle au cas où il aurait la mauvaise idée de venir y représenter les commanditaires de l'assassinat du Rebelle.

Ensuite, place à la réunion de la direction du MAK, prévue pour le 30 janvier, puis ce sera au tour d'une série de meetings populaires qui seront progressivement jusqu'à la célébration du 20 avril qui commémore de double printemps amazigh de 1980 et le tragique printemps noir de 2001. Selon les animateurs du mouvement kabyliste, cette année, la mobilisation du peuple kabyle promet d'être monumentale, elle dépassera toute attente.

Les responsables et les militants de terrain du MAK ne cachent pas leur satisfaction de voir les rangs de leur courant grossir à vue d'œil. La jeunesse kabyle, moins polluée par le syndrome de l'unité nationale algérienne, est de loin la plus fervente dans cette quête de liberté. Elle est d'autant plus motivée que l'unité nationale algérienne se base sur la négation de la Kabylie en tant qu'entité historique, culturelle et linguistique préexistante, et surtout, radicalement différente des constantes nationales algériennes basée sur l'arabité et l'islamiste comme fondement d'une identité dans laquelle la jeunesse kabyle a parfaitement compris que celles-ci ne servent qu'à gommer leur propre identité.

Selon nos informations, le coup d'envoi de la série de meetings qu'organisera le MAK sera donné par la coordination de Melbou qui organise son premier meeting populaire le vendredi 06 février à Tizi War, à 14h 30. Outre les mots d'ordres habituels favorables à une Kabylie libre, démocratique laïque et sociale, l'appel de la coordination de Melbou a rappelé que le MAK est la première organisation politique à dénoncer l'exploitation du gaz de schiste au moment où les autres l'accusaient de… paranoïa politique ! Mais, le temps a fini par lui donner raison : Oui, les gouvernants algériens sont en passe d'exploiter le Gaz de Schiste avec des méthodes non conventionnelles dans l'indifférence totale des acteurs politiques algériens, qui ne sont préoccupés que par les luttes de clans au sommet de l'Etat arabo-islamique d'Alger.

« La Kabylie libre avance n'en déplaise à ses ennemis et aux détracteurs du MAK » nous confie un militant du MAK, fier d'exhiber sa carte d'identité kabyle. « Certains de nos détracteurs s'acharnent à essayer d'affaiblir le MAK, mais ils n'y arrivent pas ! » dit le jeune homme « et vous savez pourquoi ? parce que le MAK est le seul à tenir un discours de vérité et de lucidité ! et il n'y a que la vérité crue, telle qu'elle est, telle que les kabyles la vivent, qui peut nous sauver du mensonge suicidaire de cette fausse nation algérienne ! les kabyles en ont marre qu'on leur raconte des fadaises sur une unité qui ne peut se construire que sur notre dos ! ». Le jeune homme conclut en disant : comme l'a si bien dit le président du Gouvernement provisoire kabyle Ferhat Mehenni en s'adressant aux kabyles algérianistes « Vous ne pouvez pas sauver l'Algérie sans tuer la Kabylie ! et nous, nous avons fait notre choix ! il est clair net et précis : nous avons choisi la Kabylie ! »

cdb/zp SIWEL 221618 JAN 15

MAK : renouvellement de la coordination de Larevâa n At Iraten

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LAREVAA NAT IRATEN (SIWEL) — Comme il a déjàété annoncé, le conseil régional MAK de Tizi Wezzu-Boumerdes a procédé aujourd'hui à au renouvellement de la Coordination de Larevâa n At Iraten.

Après une minute de silence à la mémoire du maestro de la musique kabyle, Cherif Kheddam, de l'ancien militant de l'Académie Berbère Salem Ould Slimane décédé cette semaine à l'âge de 85 ans, du rebelle Matoub Lounes et de tous les martyres de la Kabylie, le président sortant, Azwaw Hadjaz , a présenté le bilan de son exécutif tout en exprimant son soutien et sa disponibilitéà la future équipe dirigeante.

A l'issue d'un débat démocratique portant sur les voies et les moyens d'implanter le MAK dans la région des At Iraten, le président du conseil régional, Mekdam Mehanna, a installé le nouvel exécutif dont les membres élus sont comme suit :

Président : Rabah Zizi, Licence en management.

Vice-Président : Djamal Mazar, Avocat.

Responsable l'organique : Said Yousfi, Avocat

Responsable adjoint à l'organique : Azwaw hadjaz, Etudiant géomètre-topographe.

Trésorier : Rafik Missibah, Licence en finances

Trésorier adjoint : Ali Bouzaria, Commerçant

En prévision de mise sur pied de la confédération des At Iraten qui englobe plusieurs Arhcs, une commission a été mise sur pied pour opérer les contacts nécessaires et préparer l'assemblée élective.

Le président élu, Rabah Zizi, a insisté sur le fait que « la 1ère mission de la coordination consiste d'abord à mettre sur pied des sections au niveau de tous les villages de la localité et elle restera ouverte à toutes les bonnes énergies qui œuvrent pour l'avènement d'un Etat Kabyle ».

Invitéà prendre la parole, le président du MAK, Bouaziz Ait Chebib, a saisi l'occasion pour lancer un appel aux kabyles de la diaspora afin de rejoindre le réseau Anavad et FIDEK et de les inviter à renforcer les coordinations MAK de leurs localités.

Questionné sur le volet économique, le président du MAK a exposé un résumé du dossier qu'il a consacréà cette question sous le thème :Économie Kabyle : Perspectives de Développement Durable.

La totalité du dossier économique est disponible en ligne sur le site officiel du MAK http://makabylie.info/?article1225http://makabylie.info/?article1225

cdb/zp SIWEL 231956 JAN 15

A l'initiative de la coordination de Tizi Ouzou : Le MAK honore la mémoire du Rebelle

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TIZI WEZZU (Tamurt.info) - C'est sans tambour et trompette que la grande famille militante et patriotique du Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie (MAK) a honoré aujourd'hui, à l'occasion du 59ème anniversaire de sa naissance, la mémoire du Rebelle.

La cérémonie fut traduite par le dépôt d'une gerbe de fleurs et la prise de parole. D'ordinaire, on ne fête pas l'anniversaire d'un défunt. Mais peut-on parler réellement du décès de Lounès Matoub. Par leur génie politique et leur formidable prosopopée, Bouaziz Aït-Chebib et Hocine Azem ont démontré que, de par le monde, certains hommes ne perdent pour l'au-delà que leur côté matériel et gardent pour la vie le côté immatériel.

C'est Hocine Azem qui mettra le premier en évidence cette réalité en citant tout d'abord une célèbre maxime concernant le célèbre physicien, Albert Einstein, laquelle a été voulue comme épitaphe et que voici : « Ici, repose ce qui est matériel d'Albert Einstein ». Pour certains personnages, enfantés par la Kabylie, à l'exemple de Lounès Matoub, Slimane Azem, Mohia et beaucoup d'autres, à l'exemple d'Albert Einstein, il n'y a que leur côté matériel qui est mort.

Toutefois, il y a lieu de retenir que la parabole essentielle mise en évidence par Hocine Azem, à l'instar d'ailleurs de Bouaziz Aït-Chebib, est que l'idéal de feu Lounès Matoub est repris par beaucoup de femmes et d'hommes kabyles ; autrement dit le combat et la lutte du Rebelle se poursuivent. Du coup, ceux qui ont cru se débarrasser de l'idéologie du Lounès Matoub en l'assassinant se sont lourdement trompés puisque la réalité d'aujourd'hui leur indique tout de go qu'ils n'ont réussi en fin de compte qu'àéliminer le côté matériel du Rebelle.

« Aujourd'hui, nous fêtons l'anniversaire de Lounès Matoub, c'est parce que justement, il est bien vivant », a clamé le président du MAK. Notons également que Hocine Azem résumera parfaitement le rejet de la Kabylie par Alger en mettant sur la balance le deuil de trois jours décidé par le chef de l'Etat algérien suite au décès du monarque saoudien alors qu'il n'a ordonné même pas une minute de silence en 2001 lors de la tuerie des 127 jeunes kabyles.

S'agissant de ceux qui ont été impliqués directement dans la liquidation physique du Rebelle, Lyès Aït-Maâmar, dira qu'ils sont connus et ce n'est « nullement leur procès qui nous motive aujourd'hui ».

Kamera Naït-Sid abondera également dans ce sens en réitérant que les assassins de Lounès Matoub, « nous les connaissons tous ». « Toutefois, poursuit l'oratrice, nous laissons le soin à l'histoire de faire leur procès ; un procès à considérer dans le sens moral ».

Mohand-Ouamar Hachim, virulent dans les propos, mettra quant à lui à profit ce rendez-vous pour fustiger le pouvoir et rappeler, au même temps, que la seule option restant pour le peuple kabyle pour échapper à la soumission et sa dilution dans le moule arabo-islamiste est son « indépendance » vis-à-vis du pouvoir d'Alger.

Mohand-Ouamar Hachim reviendra également sur le cas de Hadj Messali. Il dira sans ambages que le leader du PPA était « un traître ». « Oui, martèle l'orateur, Messali Hadj a bel et créé une armée qui a combattu l'ALN-FLN ». Avant de mettre un terme à son intervention, Mohand-Ouamar Hachim fustigera Abdelaziz Bouteflika pour avoir décidé de faire baptiser l'aéroport de Tlemcen au nom de Messali Haddj et Hocine Aït-Ahmed pour avoir osé le premier à serecueillir sur la mémoire de Messali Hadj.

Enfin, il y a lieu de noter que cette manifestation a été préparée et initiée par la coordination MAK de Tizi-Ouzou.


Prompt rétablissement à Monsieur Hocine Aït-Ahmed

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AFRANIMAN I TMURT N IQVAYLIYEN

MOUVEMENT POUR AUTODÉTERMINATION DE LA KABYLIE

M.A.K

C'est avec peine que nous, la famille militante du Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie (MAK), avons appris l'hospitalisation de Monsieur Hocine Aït-Ahmed, notre référence et notre fierté en matière du combat pour la démocratie et pour la promotion des droits de l'Homme et la dignité des peuples.

En cette dure circonstance aussi bien pour nous que pour l'ensemble des forces combattantes pour la liberté et la dignité, nous témoignons pour Hocine Aït-Ahmed, sa famille de sang et sa famille politique, en l'occurrence le Front des Forces Socialistes, notre sympathie et notre souhait d'un prompt rétablissement.

Bouaziz Ait-Chebib, Président du Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie

Coordination MAK d'Akbou : Conférence de Maître Sofiane Iken sur la liberté de conscience et la liberté de pensée

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AKBOU (SIWEL) - A l'initiative de la Coordination MAK d'Akbou , Maître Sofiane Iken a aimé aujourd'hui, 30 janvier, une conférence sur la liberté de conscience et la liberté de pensée.

Cette conférence qui etre dans le cadre de la formation des militants est dédiée à la mémoire du grand militant de la cause Amazighe Lahsen Bahbouh décédé le 25 janvier.

Siwel publie la communication de Maître Sofiane Iken dans son intégralité.

Avant d'entrer dans le vif du sujet, j'aimerai d'abord donner une définition générale du concept de "liberté". Ce concept désigne la possibilité d'action ou de mouvement dans le respect des lois de la république.

Maintenant s'agissant de la liberté de conscience qui englobe la liberté de religion et la liberté par rapport à la religion (freedom of and from religion), désigne le choix fait par un individu des valeurs ou des principes qui vont conduire son existence. Ce choix est de manière générale plus ou moins encadré par les lois du lieu d'existence.

La liberté de culte est un droit fondamental et universel , il est apparu en France avec l'avènement de la révolution française qui a engendré la déclaration des droits de l'homme et du citoyens du 26 août 1789 qui stipule dans son article 10 que : « nul ne peut être inquiété pour ses opinions , même religieuses pourvu que leur manifestation ne trouble pas l'ordre public établi par la loi ». La même chose est affirmée par la loi du 09/12/1905 sur la laïcité en France dans son article 01. Quant a la déclaration universelle des droits de l'homme , elle a évoqué ce principe dans son article 18 sans oublier la charte africaine des droit de l'homme qui a consacré ce principe dans les article 02, 08 et 9 .

En ce que concerne la loi interne, il faut savoir d'abord que la constitution algérienne stipule dans son article 132 que " Les traités ratifiés par le Président de la République, dans les conditions prévues par la Constitution, sont supérieurs à la loi". Ce qui veut dire que l'Algérie est appelée à respecter ses engagements par rapport à l'application de ces conventions et là il s'agit notamment de la Déclaration universelle des droits de l'homme de 1948 art 18 et le pacte international relatif aux droits civils et politiques article 18 qui traitent de liberté de conscience et art 19 qui traite de liberté de pensée , un principe consacréégalement par la charte africaine des droits de l'Homme dans ses articles 02 et 08.

Tout ça il s'agit de coté théorique. Maintenant si on compare les textes à la pratique, on constate qu'un grand fossé sépare les texte et le terrain d'application , en commençant par les lois internes qui contredisent complètement les convention citées précédemment. On parle ici exactement du code de la famille qui est toujours archaïque notamment dans ses articles 30/06 , 118 , 138 qui sont dans l'ensemble des articles qui parlent de la liberté de la femme de choisir un conjoint non musulman, et la question de l'exclusion des apostats à l'héritage et enfin l'adoption ( la kafala) ce droit réservé uniquement pour les citoyens de confession musulmane et les autres sont exclus et privés de ce droit.

Quant à la fameuse ordonnance 06-03 du 28/02/2006 qui fixe les règles d'exercice d'autres cultes que musulman , das ses articles 01, 02, 03, 11 elle fait la promotion de la distinction entre les citoyens sur la base de leur conviction religieuse et sur la base de cette ordonnance que des citoyens et citoyennes étaient condamnés à la prison ferme comme Habiba Kouider .

Akbou, le 30 janvier 2015

Maître Sofiane Iken

Procès-verbal de la réunion de la confédération MAK d'At Dwala

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Le vendredi 30 Janvier 2015, la confédération MAK At Dwala s'est réunie en session ordinaire à At Dwala centre, à 15 h.

Lors de cette réunion, les discutions ont porté sur la situation organique du mouvement, le programme d'activités pour les prochains jours et divers.

Ainsi, les participants à la réunion ont mis l'accent sur la nécessité de procéder à la réélection d'un nouvel exécutif pour permettre à de nouvelles compétences d'apporter leur apport au mouvement.

À cet effet, tous les militants MAK d'At Dwala sont priés de prendre part à l'assembler général qui se tiendra le samedi 07/02/2014 a partir de 10 h a At Dwala centre.

Constatant que le MAK gagne de plus en plus du terrain à At Dwala avec l'adhésion de nouveaux militants, les présents se sont convenus sur la nécessité d'adopter une stratégie efficace qui aboutira a l'installation des coordinations au niveau de chaque commune et des sections au niveau de chaque village, afin de capitaliser toutes les énergies militantes dont le mouvement dispose à At Dwala.

Concernant les activités, un meeting populaire sera organisé au niveau du chef-lieu d'At Dawla au cours du mois de Février après la réélection du nouveau bureau exécutif de la confédération.

La réunion a pris fin à 17h

Ouramdane Bouakiz MAK At-Dwala

MAK : Meeting populaire le 06 février à Tizi War (Melbou) à 14h30

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MELBOU (SIWEL)- Poursuivant sa dynamique de sensibilisation et de mobilisation, le Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie lance une série de meetings populaires qui s'étalera jusqu'à la célébration du 20 avril qui commémore le double printemps amazigh de 1980 et le tragique printemps noir de 2001. Le coup d'envoi de cette série de meetings sera donné par la coordination de Melbou qui organise un meeting populaire le vendredi 06 février à Tizi War, à 14h (...) - Action politique et organique du MAK

Déclaration du Comité Exécutif du MAK

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AFRANIMAN I TMURT N IQVAYLIYEN

MOUVEMENT POUR AUTODÉTERMINATION DE LA KABYLIE

M.A.K

Le Comité Exécutif du Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie s'est réuni le 31/01/2015 sous la direction de son président, Mas Bouaziz Ait-Chebib. Le Comité Exécutif a eu à faire le point sur la situation qui prévaut en Kabylie sur plusieurs points.

I- Marches de Yennayer :

Le Comité Exécutif félicite le peuple kabyle pour avoir démontréà quel point il reste viscéralement attachéà son identité en réussissant deux belles marches à Tizi Ouzou et Vgayet le 12 janvier. La formidable mobilisation de Yennayer est le résultat du travail de fourmis de nos militants dont la détermination et l'engagement exemplaires ont incité le peuple kabyle à répondre favorablement à l'appel du Mouvement. Nos militants ont prouvé encore une fois, que la volonté et la détermination sont des atouts majeurs, donnant encore une fois raison à l'adage populaire qui dit que « quand on veut on peut ». Cette jeunesse qui est le moteur de notre mouvement est à féliciter et la Kabylie, portée par cette belle jeunesse, peut être fière de leur engagement, de leur maturité et leur courage politique.

Le peuple kabyle a quant à lui retenu les leçons du passé. Malgré un boycott médiatique généralisé, malgré les campagnes de diffamation orchestrées par les divers organes de propagande de l'Etat algérien, soit par le biais de sa presse arabophone, soit par les éléments de sa police politique qui pullulent sur les réseaux sociaux, le peuple kabyle ne peut plus être dupé.

La Kabylie, notamment à travers sa jeunesse, a répondu « présente »à l'appel du MAK car le peuple kabyle n'est plus enclin à« gober » les discours folklorisant, ni ceux qui se servent de « Tamazight »à des fins de gestion de carrière. Ce temps-là est désormais révolu, « tikkelt kan i tett3eday ghef uccen » dit le proverbe kabyle. Aujourd'hui, la confiance est mise à l'épreuve et le peuple kabyle n'accorde plus sa confiance à qui parle de la Kabylie à Tizi-Ouzou, Vgayet ou Tuvirett et de la Oumma à Alger, à qui s'exprime en kabyle en Kabylie et s'exprime avec zèle en arabe à Alger. Aujourd'hui, le peuple kabyle exige que les actes soient conformes au discours. Sachant parfaitement distinguer le bon grain de l'ivraie, les kabyles ont vu sur le terrain qui défend les intérêts de la Kabylie en luttant pour l'instauration d'un Etat kabyle, seul à même d'assurer sa sécurité et qui se sert de la Kabylie pour assurer sa propre carrière.

II- Situation politique :

Le constat alarmant de l'amplification et l'accélération de la politique d'arabisation et de salafisation en Kabylie inquiète le MAK qui estime urgent de trouver les moyens de contrecarrer cette entreprise diabolique. Au lieu de projets de développement, de clinique sanitaire, de lieux de culture, de bibliothèques … l'Etat algérien investit en Kabylie dans une multitude d'instituts islamiques, de mosquées gigantesques, et en surnombre. Le but est évidemment de tarir les sources de savoir, d'ouverture sur le monde et d'épanouissement mais aussi d'étouffer les petites mosquées de Kabylie qui, elles seules, jouaient un rôle de spiritualité. Les mosquées que l'Etat algérien fait construire dans chaque petit village vise à supplanter la spiritualité par l'activisme politique religieux à travers des imams salafistes envoyés en mission dans les villages dans le but de dépersonnaliser le peuple kabyle.

Par ailleurs, l'Etat algérien œuvre à organiser un « mixage ethnique » en Kabylie par la délocalisation des terroristes repentis et autres anciens détenus islamistes qu'il installe en Kabylie pour « finir le travail » entrepris par l'école algérienne depuis « l'arabisation ». C'est ainsi que, paradoxalement, seule la Kabylie peut organiser un déjeuner public en plein ramadan pour dénoncer l'inquisition islamiste et dans le même temps ,avoir dans ses université des islamistes (sic) qui « menaceraient » les (vrais) étudiants kabyles qui organisent une conférence à l'université de Tizi-Ouzou sur la laïcité ! Cette situation absurde montre bien combien la Kabylie est l'enjeu d'un intense « investissement » de l'Etat algérien qui y déploie tout son machiavélisme afin de faire passer la Kabylie pour un territoire islamiste.

En effet, la Kabylie n'offre-t-elle pas l'image paradoxale d'un territoire où sont stationnées des troupes militaires en surnombre, alors que sur le plan sécuritaire, elle cumule les kidnappings et autres entreprises terroristes, y compris l'enlèvement et l'exécution d'étrangers, alors-même qu'il est impossible de faire 500 mètres sans passer par trois barrages militaires.

L'investissement algérien en Kabylie se résume au « développement » du terrorisme et de l'insécurité ainsi qu'à la propagation du salafisme. En dehors de ces fléaux, aucune sorte d'investissements bénéfiques n'est enregistrée en pays kabyle. Ni les infrastructures de base tel que le gaz, l'eau, les routes, les dispensaires, ne font partie des priorités algériennes en Kabylie.

La révolte du peuple kabyle est constante et ne cesse de s'amplifier. Il ne se passe pas un jour sans que l'on enregistre des actions de protestation dans différentes localités. La présence des pouvoirs publics algériens, censée protéger la population et assurer son bien-être, ne se manifeste que par la répression des contestataires qui expriment leur ras-le-bol devant l'insécurité, les bavures et provocations militaires ainsi que la misère socio-économique qui atteint son paroxysme. Le terrorisme sécuritaire et bureaucratique, la pression fiscale et la faillite de l'appareil bancaire sont les mécanismes mis en œuvre par l'Algérie pour anéantir l'économie en Kabylie, affamer son peuple et réduire ainsi à néant sa capacité de résistance à la politique de dépersonnalisation en vue de la faire disparaître définitivement.

La contestation sociale ne cesse de se généraliser et dénote à quel point le Peuple Kabyle rejette la politique coloniale incarnée par Bouteflika, comme elle le fut par ses prédécesseurs. Le MAK apporte son soutien inconditionnel à tous les mouvements de contestations sociales en Kabylie car sans la prise en main de son destin, le peuple kabyle sera condamnéà subir la politique discriminatoire, raciste et criminelle digne des pires colonialismes.

Devant le vaste projet d'implantation de brigades de gendarmerie, les collectivités locales ont brillé par un silence que nous jugeons coupable car « qui ne dit mot consent ». Partant de ce constat, il va de soi que ceux et celles qui occupent des mandats communaux et départementaux ne sont que des commis de l'Etat algérien. A ce propos, le comité exécutif du MAK appelle les «élus » de Kabylie à faire preuve de bonne foi et donc à démissionner afin de retirer « leur caution démocratique »à un Etat colonisateur, raciste, ségrégationnisme qui pratique en Kabylie une politique criminelle.

Le MAK, conscient que toute participation à la politique algérienne légale, constitue une caution gravissime à la programmation méthodique de la liquidation pure et simple de la Kabylie, ne brigue aucun mandat électoral. C'est de là qu'il détient sa légitimité populaire et c'est ce qui lui permet d'accompagne sur le terrain la mobilisation du peuple kabyle pour exiger la démilitarisation de la Kabylie, inutilement surchargée de soldats algériens pour un résultat nul ou plus exactement négatif ! La sécurité de la Kabylie et la mise en échec du terrorisme islamiste ont été brillamment assurés par les kabyles eux-mêmes, tandis que le déploiement de milliers de militaires algériens n'a fait qu'accroître le terrorisme islamiste et l'insécurité par conséquent, les conclusions s'imposent d'elles-mêmes.

Abordant la question de « la gestion du terrorisme » par l'Etat algérien, le 14 janvier, soit une semaine après les attentats en France perpétrés par des islamistes, l'armée algérienne a curieusement relancé les fouilles pour enfin retrouver la dépouille d'Hervé Gourdel, après trois mois de recherches jusque-là infructueuses. Cette étrange « coïncidence » prouve encore une fois l'implication des services algériens dans le « bisness » du terrorisme. En exhumant, à ce moment précis, le corps et l'affaire Gourdel, l'Etat algérien qui par ailleurs glorifie les terroristes du GIA et de l'AIS, recyclés en repentis que les plus hautes autorités algériennes consultent pour édifier une nouvelle constitution, cherche à tromper l'opinion internationale encore choquée par les attentats de Paris en leur montrant qu'il mène une lutte implacable contre le terrorisme. Par la même occasion, il tente de désigner la Kabylie comme fief du terrorisme islamiste. Espérant ainsi couper tout élan de sympathie internationale envers la cause kabyle et discréditer la lutte qu'il mène depuis toujours contre le terrorisme islamiste et l'idéologie qui le porte. Or, il se trouve que c'est justement cette idéologie qui assure à l'Etat algérien son plus puissant instrument de maintien au pouvoir et de gouvernance.

La mobilisation et les marches survenues en Algérie au lendemain des attentats contre Charlie Hebdo sont à ce propos édifiants. Ainsi, alors-même que les manifestations publiques sont prétendument interdites à Alger depuis le printemps noir de Kabylie et la marche historique du peuple kabyle le 14 juin 2001, les maitres à penser du terrorisme islamiste ont eu tout le loisir de déferler dans les rues d'Alger et dans d'autres villes tel que Constantine, pour soutenir les terroristes qui ont perpétré le carnage de Charlie Hebdo, des policiers et des avocats algériens y ont même participé. Ce qui indique clairement que le terrorisme islamiste est parfaitement représentatif de l'Etat algérien. Le fait que la Kabylie ait été encore une fois à l'opposé du sentiment « national algérien », nous renseignent encore une fois sur le fossé culturel, identitaire et idéologique qui sépare la Kabylie du « reste de l'Algérie », victime d'un véritable lavage de cerveau à travers l'école arabo-islamique. Il convient de préciser que si la Kabylie a réussi à ne pas sombrer dans ce fanatisme destructeur pour les populations qui en sont victimes, c'est parce qu'elle est restée viscéralement attachée à son identité, à sa culture, à ses valeurs ancestrales et qu'elle refuse obstinément le "suicide arabo-islamiste".

En participant à la marche républicaine à Paris à travers le Gouvernement Provisoire Kabyle, en rendant hommage aux victimes et en réaffirmant le soutien à la liberté d'expression lors des marches de Yennayer, la Kabylie ne fait que réaffirmer son attachement à ses propres valeurs séculaires incarnées par le respect d'autrui, le respect de la liberté de culte et de conscience, la tolérance, et la solidarité avec tous les opprimés.

La Kabylie a toujours refusé de se fondre dans le moule arabo-islamique et refuse, à ce jour, de se dissoudre dans un magma idéologique qui incarne la négation de ce qu'elle a toujours été. La Kabylie, désignée depuis toujours par l'appellation de « Tamurt n Leqvayel », constitue le pays des kabyles, un pays à part entière et non une région dans un autre pays, et encore moins une province dans un vaste empire arabo-islamique. « Tamurt n Leqvayel » incarne bel et bien l'existence de la nation kabyle, qui a perdu sa souveraineté sous l'occupation française, après la défaite de 1857 face aux armées françaises du général Randon, avant de la perdre une nouvelle fois en 1963, face à l'armée des frontières du « colonel » Boumediene, après 7 ans de guerre contre le colonialisme français auquel allait succéder le colonialisme arabo-islamique. Pour le commun des kabyles, la guerre de 1963, sous la chapelle du FFS, était la guerre de la Kabylie contre le négationnisme arabo-islamique, contre l'usurpation et la confiscation d'une indépendance arrachés au prix d'un lourd sacrifice. La Kabylie a été trahie, dans sa chaire et dans son sang. Depuis, faute de pouvoir l'assimiler, la Kabylie ne cesse de faire l'objet de projets macabres, visant à sa destruction totale.

Le pays kabyle, Tamurt n leqvayel, qui correspondant dans la terminologie actuelle à la Nation Kabyle, a toujours existé. Le MAK n'a rien inventé, mais il a cependant le mérite d'avoir « dépoussiéré» le concept, formalisé et conceptualisé le discours national kabyle et surtout d'avoir cassé l'énorme tabou du mythe de l'unité nationale algérienne, basé comme nous l'avons appris à nos dépends sur la négation de la Kabylie. Le MAK a ravivé l'affirmation publique du peuple kabyle, conformément à son histoire, à sa langue, à sa culture et à son identité.

La Kabylie libre avance, doucement mais surement, n'en déplaise à ses ennemis qui cherchent à l'asservir, avant de l'anéantir. Les détracteurs du MAK ne disposent d'aucun argument sérieux dans la mesure où le MAK ne brigue aucun pouvoir. Il mène un combat certes difficile mais l'adhésion grandissante du peuple kabyle et la confiance dont le mouvement jouit, constitue la plus belle des récompenses. Le discours du MAK est celui de la vérité et de la lucidité ! Seule la vérité crue, telle que les kabyles la vivent concrètement, peut nous sauver du mensonge suicidaire de la fausse nation algérienne ! Les kabyles en ont marre qu'on leur raconte des fadaises sur une unité qui ne se construit que sur la négation de la Kabylie : on ne peut pas être kabyle et en même temps arabe, on ne peut pas être africain et en même temps oriental. Comme l'a si précisé le président du Gouvernement provisoire kabyle, Ferhat Mehenni, en s'adressant aux kabyles algérianistes : « Vous ne pouvez pas sauver l'Algérie sans tuer la Kabylie ! Et nous, nous avons fait notre choix ! Il est clair net et précis : nous avons choisi la Kabylie ! ».

Quant à l'Etat algérien, lui aussi a fait son choix, depuis bien plus longtemps que les kabyles, qui dans leur naïveté et leur sincérité croyaient pouvoir construire un pays pluriel, ouvert et tolérant. La suite leur prouva que l'arabo-islamisme n'est compatible ni avec la pluralité, ni avec la tolérance ni avec l'ouverture sur le monde. L'arabo-islamisme n'est compatible avec rien d'autre qu'avec lui-même, à l'exclusion, y compris par la liquidation physique, de toute voix discordante. Les exemples en la matière sont d'une telle actualité que le nier relèverait d'une « mauvaise foi »évidente, pour ne pas dire d'une « complicité»évidente.

Et justement, à propos du ségrégationnisme arabo-islamique incarné par l'Etat algérien, le MAK tient à dénoncer l'empêchement par les autorités algériennes du déplacement du Rapporteur Spécial de l'ONU qui devait visiter l'université de Vgayet (Bédjaia) et y rencontrer les enseignants et les étudiants de la langue amazighe. Le procédé en dit long sur « les avancées » de la langue devenue « nationale » suite au massacre de 128 kabyles au cours du printemps noir de Kabylie

III- Résolutions :

A la lumière de l'analyse de la situation politique qui prévaut en Kabylie, le Comité Exécutif du MAK a donc décidé :

1- De rester fidèle aux résolutions du deuxième congrès du MAK : Le comité exécutif appelle le peuple kabyle à rejeter massivement la mascarade constitutionnelle que prépare le régime raciste d'Alger. La Kabylie aspire à sa propre constitution dans le cadre d'un Etat kabyle démocratique, laïque et social. Il n'est pas question pour la Kabylie de recycler l'arabo-islamisme, ni encore moins son pendant terroriste. Que l'Etat algérien élabore sa constitution avec le terroriste Madani Mezrag et ses semblables. Par conséquent, le MAK appelle les organisations politiques kabyles à avoir un sursaut d'honneur et à cesser de cautionner l'innommable. Ils seront comptables, devant le peuple kabyle et devant l'histoire.

2- D'appeler la nation kabyle à célébrer le 20 avril qui commémore de double printemps amazigh de 1980 et le tragique printemps noir de 2001 à travers des marches populaires à Tuvirett, Vgayet et Tizi Wezzu. Cette année, la mobilisation du peuple kabyle doit être monumentale pour amorcer un nouveau virage dans sa lutte libératrice et mettre en échec le projet macabre de liquidation de la Kabylie !

3- De réfléchir à la mise en place de procédés alternatifs en mesure de contrer l'œuvre destructrice de l'Etat algérien en Kabylie. Le système éducatif nous semble être une priorité absolue dans la mesure où il devient urgent d'extraire les enfants kabyles au « formatage » macabre de l'école algérienne. A ce sujet, un séminaire sur le futur système éducatif kabyle sera organisé dans les jours à venir sous la direction de Mr Idir Oulounis (Idir Louani), secrétaire national à l'éducation. D'autres initiatives du même ordre seront rendues publiques au fur et à mesure.

Enfin, le Comité Exécutif du MAK a dédié sa réunion à la mémoire de trois grands hommes kabyles : Slimane Azem à l'occasion de la commémoration du 32 ème anniversaire de sa disparition, Salem Ould Slimane, et Bahbouh Lahsen, décédés le mois de janvier écoulé.

Bouaziz Ait Chebib, Président du MAK

Commission de réflexion sur les réformes internes

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AFRANIMAN I TMURT N IQVAYLIYEN

MOUVEMENT POUR AUTODÉTERMINATION DE LA KABYLIE

M.A.K

En prévision du prochain congrès du MAK, le président Bouaziz Ait Chebib a procédé le jeudi 05/02/2014 à la mise sur pied d'une commission de réflexion chargée de faire des propositions sur les réformes des structures et du fonctionnement du Mouvement autodéterminationiste kabyle. Il l'a confiée à deux militants de premier plan que sont Muhend Booukla (Muh Taheccat) et Djaffar Khenane.

Ces deux cadres qui seront appelés à faire des consultations avec la base militante et la hiérarchie feront des propositions concrètes qui seront soumises aux actuelles instances internes. Leur rapport devra être bouclé avant le 31/10/2014.

Rappelons que le Congrès statutaire se tient tous les quatre ans et le dernier en date a eu lieu en décembre 2011.

Bouaziz Ait Chebib, Président

Meeting du MAK à Tizi War (Melbou), Bgayet : Ethnocide contre la Kabylie

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MELBOU (Tamurt.info) - Entamant une série de rencontres avec la population qui s'étendra jusqu'au 20 avril prochain, la direction nationale du Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie (MAK) a animé, dans l'après-midi du vendredi, un meeting populaire à Tizi War, dans la commune de Melbou, sur la côte Est de Bgayet.

Bouaziz Ait Chebib, Mouloud Mebarki, Hocine Azem et Tassadite Mokbel ont pris, tour à tour, la parole devant une assistance assez nombreuse constituée majoritairement de jeunes.

Mettant sur le même pied d'égalité le pouvoir d'Alger et les intégristes islamistes, le président du MAK, Bouaziz Ait Chebib, dira que « ces derniers multiplient leurs condamnations à l'encontre des démocrates, notamment Kabyles. L'imam Hamadache ou le président Bouteflika refusent d'admettre la démocratie et d'ailleurs, ils ne cessent de s'en prendre à des démocrates de haut rang tel que Ferhat Mehenni ».

« Ait Ahmed et Sadi n'échappent pas à cet acharnement du fait qu'ils sont kabyles », dira en substance l'orateur. Pour étayer ses propos, il fera remarquer qu'alors que tout le monde s'accordait à dire que Messali hadj fut un harki, il avait suffi que Saïd Sadi en parle pour qu'il y ait une levée de boucliers.

Pour l'orateur, une seule langue est admise en Algérie et c'est officiellement l'arabe et aucune autre. L'instauration d'un Etat Kabyle reste la seule alternative pour ce peuple menacé par le pouvoir raciste d'Alger qui en fait de même avec les autres peuples amazighs tels que ceux du sud qui sont confrontés à cette décision d'exploitation du gaz de schiste lequel nuit, non seulement à l'environnement, mais aussi à la santé des populations.

En appelant les Kabyles à conjuguer leurs efforts pour parvenir au recouvrement de leur souveraineté, le président du MAK soulignera que la Kabylie n'a pas besoin de rentes pétrolières pour survivre car elle regorge de richesses telles que l'agriculture et le tourisme qui peuvent être d'un apport considérable pour peu que ces secteurs soient développés.

En conclusion de son intervention, Bouaziz Ait Chebib fera part d'un message de salutations à la population de Tizi War de la part d'un enfant de la région, Lyazid Abid, vice-président de l'Anavad.

Lui succédant, Tassadite Mokbel fera un bref aperçu de la situation des kabyles vis-à-vis du pouvoir algérien alors que Hocine Azem fera un véritable procès au pouvoir algérien qui a entamé depuis longtemps un véritable projet, dans son programme scolaire, d'arabisation des Kabyles à commencer, dira-t-il, par la crèche. Pour ce dernier, « outre l'enseignement, le domaine de la culture a été, également, infecté par l'organisation de festivals et autres activités dans les centres culturels et maisons de jeunes pour parvenir à l'acculturation de la Kabylie. Un véritable génocide culturel », soulignera-t-il.

Abordant le cas des partis démocrates algériens, il citera Sofiane Djilali qui se dit leader d'un parti démocrate alors qu'il n'est qu'un simple ophtalmologue intégriste qui n'avait pas soufflé un traître mot lors de l'assassinat, à l'arme de guerre, en 2001, de plusieurs dizaines de jeunes Kabyles.

Le dernier à intervenir fut Mouloud Mebarki, président du conseil du MAK, qui reviendra sur la guerre d'Algérie, moment où on parlait de révolution pour que le pays soit arabe et musulman, faisant réagir à l'indépendance des Kabyles qui ont déclaré que l'Algérie n'est pas arabe. Il citera, entre autres, Amar Ait Hamouda, Bennai Ouali, Amar Imache et le survivant Rachid Ali yahia à qui il rendra un vibrant hommage.

Il n'omettra pas de rappeler que le MAK n'est pas, comme ne cessent de le marteler certains, contre l'islam mais il prône un état kabyle laïc.

De Bgayet, Massidida pour tamurt.info


Déclaration du Conseil universitaire de Vgayet

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AFRANIMAN I TMURT N YIQVAYLIYEN

MOUVEMENT POUR L'AUTODÉTERMINATION DE LA KABYLIE

M A K

L'université qui est censée être un lieu de rayonnement du s avoir et des valeurs universelles sombre dans un marasme multidimensionnel du fait de la politique de contre-développement et de dépersonnalisation menée par le pouvoir algérien en Kabylie.

La révolte des étudiants kabyles est constante et ne cesse de s'amplifier. Il ne se passe pas un jour sans que l'on enregistre des actions de protestation dans différents campus et ce depuis plusieurs années.

Le constat est alarmant. Cela fait 4 mois depuis que les deux campus de Targa Ouzemur et Aboudaw sont fermés. Les autorités algériennes concernées font dans l'indifférence et la sourde oreille afin de favoriser le pourrissement dans le seul et unique but d'anéantir les capacités et les potentialités de l'étudiant kabyle. Ce plan diabolique vise la destruction pure et simple de l'université kabyle afin de priver la Kabylie de sa matière grise qui est une condition préalable pour tout développement et émancipation d'une nation.

Les étudiants de Vgayet sont encore une fois à l'avant-garde de la contestation estudiantine. Ils refusent l'injustice, l'ostracisme, le fatalisme, la soumission et de voir leur université transformée en une entreprise idéologique visant la dépersonnalisation de la Kabylie. Cette révolte renseigne sur le fossé idéologique qui sépare l'université kabyle des autres universités d' « Algérie », victimes du véritable lavage de cerveau à travers l'école algérienne.

Le Conseil Universitaire MAK de Vgayet apporte son soutien inconditionnel à la contestation estudiantine qui dénote à quel point le peuple kabyle rejette la politique coloniale incarnée par Bouteflika et ses parrains militaires.

De 1949 à 2001, en passant par 1980 et 1981, la jeunesse estudiantine kabyle n‘a rien oublié du mépris qui a toujours été opposé au peuple kabyle. Elle vient de prouver encore une fois à travers les rassemblements et les marches organisés à Vgayet qu'elle sera à jamais digne du combat de ses aînés.

Pour déjouer les manipulations du régime raciste d'Alger et ses relais locaux, le Conseil Universitaire MAK de Vgayet appelle l'ensemble de la communauté estudiantine à l'union, à la sérénité et à la concertation afin de bâtir une université kabyle moderne et progressiste.

Il est plus qu'urgent de soustraire la Kabylie aux griffes de ses assassins pour instaurer un Etat kabyle, démocratique, social et laïque.

Vive l'université kabyle

Vive la Kabylie libre

Université Abderahmane Mira, le 08 février 2015

Kahina Mebarki, Présidente.

Procès-verbal de l'AG de renouvellement du bureau exécutif de la confédération MAK At Dwala

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Le 07 Février 2015, comme annoncé précédemment, les militants du Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie (MAK) d'At Dwala se sont réunis en Assemblée Générale pour renouveler le bureau exécutif du mouvement dans la confédération.

Après une minute de silence à la mémoire de tous les martyres de la Kabylie, le président du mouvement, Bouaziz Ait Chebib, accompagné du secrétaire national à l'organique Boussad Becha a fait une allocution à l'attention des militants venus prendre part à la réunion. Puis les travaux ont débutéà 11 h sous la direction du vice-président du conseil régional Tizi-Ouzou Boumerdes, Ouramdane Bouakiz. A la suite d'un débat ouvert et démocratique, portant essentiellement sur les stratégies à suivre pour permettre au mouvement de s'implanter efficacement dans la région, le nouvel exécutif a étéélu, dont les membres sont comme suit :

Président : HAMIDI Amirouche.

Vice-Président représentant d'At Zmenzer : HASSANI Koceila.

Vice-Président représentant d'At Mahmoud : Ahmim Khelifa

Vice-Président représentant d'At Aissi : BELFAKED Boubekeur.

Responsable l'organique : SOFIANE Djerdi.

Trésorier : SIMOUD Ramdane.

Responsable à l'action politique : HACHEMI Salim.

A l'issue de cette assemblée, il a été décidé d'organiser un meeting populaire en hommage a l'illustre Amusnaw kabyle Mouloud Mammeri le le 28 février à partir de 11 h 30 au niveau du chef-lieu d'At-Dwala.

La réunion a été clôturée à 12h 30

Ouramdane Bouakiz MAK At-Dwala

Le MAK a honoré la mémoire du journaliste Moh-Achour Belghezli

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TIZI WEZZU ( Tamurt.info ) -La famille militante et patriotique du Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie (MAK) a honoré aujourd'hui la mémoire du journaliste et militant de la cause berbère, feu Moh-Achour Belghezli, à l'occasion de la dix-neuvième année de son assassinat à Tizi-Ouzou par des hordes terroristes.

En cette funeste journée du I7 février I996, Moh-Achour Belghezli était en compagnie de Dalila Dridèche, elle aussi militante de la démocratie et des droits de l'Homme, quand des tueurs les ont surpris avec leurs tirs d'un armement automatique. Le jeune couple, dont « le tord »était de dire non à la barbarie et l'obscurantisme, mourut sur le champ.

Aujourd'hui, sur les lieux mêmes où Moh-Achour Belghezli et Dalila Dridèche ont rendu l'âme, est dressée une stèle à leur mémoire. Et pour que nul n'oublie, la famille militante et patriotique du MAK, à sa tête, Bouaziz Aït-Chebib, a organisé une manifestation en leur mémoire. Le geste commémoratif a été traduit par une marche à partir du portail de l'université Hasnaoua jusqu'au lieu où est érigée la stèle.

Une fois sur les lieux, les manifestants, après une observation d'une minute de silence à la mémoire des deux disparus, une gerbe de fleurs, accompagnée du drapeau kabyle et d'une pancarte indiquant les initiales du MAK, a été déposée au pied même de la stèle. Ce fut un moment très émouvant. En effet, le groupe de militants et militantes du MAK déjà important a été rejoint par d'autres citoyens dont certains sont anonymes et d'autres non. Parmi les personnalités connues, il y a lieu de citer le Dr Saïd Khellil, Saïd Boukhari, Rachid Aït-Ouakli, le frère du martyr et Rezki (Belghezli).

Quant à la prise de parole, le bal fut ouvert Boussaâd Becha. Ce cadre du MAK ne fut pas prolixe puisqu'il ne présenta que brièvement la fiche identitaire du martyr et les circonstances exactes de sa mort. D'ailleurs, même Bouaziz Aït-Chebib n'a pas été prolixe non plus dans son intervention. Cependant, le Président du MAK soulignera le long parcours militant et combattant de feu Moh-Achour Belghezli et son activité journalistique pratiquée dans les langues kabyle et française. Toujours avec son verbe aiguisé, Bouaziz Aït-Chebib mettra en valeur l'idéal du défunt, celui-là même qui est devenu à présent celui de la grande famille militante et patriotique du MAK. Il faut préciser aussi que la voix du Président du MAK, amplifiée par un mégaphone, a « obligé» beaucoup de passants à rejoindre les lieux de la manifestation.

Notons également que dans la matinée, c'est la famille de sang du martyr, qui la première, a fait ses obligations commémoratives au niveau de ces lieux. La manifestation initiée par la famille Belghezli devait se poursuivre dans l'après-midi au niveau de l'espace de la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou. Et on croit savoir qu'au programme commémoratif figurait une conférence laquelle devait être animée par le Dr Saïd Khellil et Rachid Ouakli, compagnon de lutte du défunt et même ayant été son co-détenu durant le mouvement printanier de I980.

En dernier, il y a lieu de souligner qu'avant la manifestation du MAK, Boussaâd Becha a rappeléà l'assistance le grand meeting du MAK prévu le 28 de ce mois à Ath-Douala, manifestation qui s'inscrit dans le cadre de la commémoration de la 26ème année de la disparition tragique du célèbre AMUSNAW kabyle, feu Mouloud Mammeri.

MAK / LA CONFÉDÉRATION D'AT DWALA APPELLE À UN MEETING EN HOMMAGE À MOULOUD MAMMERI

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AT DWALA (SIWEL) — En hommage à l'illustre Amusnaw kabyle, Mouloud Mammeri, "officiellement" décédé dans un accident de la route, le 26 février 1989, la Confédération d'At Dwala du Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie, organise un meeting populaire sous le slogan " Dda Lmulud yerẓa asalu, nekni deg-uvrid-is ad neddu" (Mouloud Mammeri a ouvert la voie, et nous, nous poursuivrons dans cette voie". Le meeting aura lieu le samedi 28 février à At Dwala centre à 11h30.

En hommage à Mouloud Mammeri, digne héritier des imusnawen qui ont transmis génération après générations le savoir et la culture ancestrale, la coordination MAK d'At Dwala organise un meeting à At Dwala.

Reprenant la célèbre citation de l'intellectuel kabyle, écrivain, poète, anthropologue et linguiste berbérisant :

«…Quel que soit le point de la course où le terme m'atteindra, je partirai avec la certitude chevillée que, quelque soient les obstacles que l'histoire lui apportera, c'est dans le sens de sa libération que mon peuple - et avec lui les autres - ira. L'ignorance, les préjugés, l'inculture peuvent un instant entraver ce libre mouvement, mais il est sûr que le jour inévitablement viendra où l'on distin-guera la vérité de ses faux semblants ». , la Confédaration MAK d'AT Dwala organise ce meeting sous le slogan Dda Lmulud yerẓa asalu, nekni deg-uvrid-is ad neddu.

"La construction de l'Etat kabyle" conférence du MAK le 6 mars à Ighil Nacer ( Akbou)

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En collaboration avec la coordination MAK d'AKBOU, la section d'Ighil NACER organise une conférence-débat le 06 mars au siège de l'ex UNJA à 15h. Cette conférence portera sur la construction de l'Etat kabyle et les perspectives de développement durable en Kabylie. Elle sera animée par Bouaziz Ait Chebib et Farid Djenadi. La coordination d'Akbou procédera, dans la matinée de la même journée, à l'installation d'une nouvelle section du MAK au village (...) - Communiqués
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