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Channel: MAK - Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie
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Règlement intérieur du MAK

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AFRANIMAN I TMURT N YIQVAYLIYEN

MOUVEMENT POUR L'AUTODÉTERMINATION DE LA KABYLIE

CHAPITRE1 : Adhésion

Article 1. Est membre du MAK tout citoyen majeur ayant signé volontairement le bulletin d'adhésion et qui s'engage àœuvrer à la réalisation des buts et objectifs du mouvement édictés par résolution du congrès qui est l'instance suprême du mouvement congrès et la conférence nationale des cadres.

Article 2. Tout membre régulièrement admis au sein du MAK est astreint au strict respect des résolutions du congrès et du présent Règlement intérieur.

Article 3. Tout membre ayant activement milité pendant une période continue de six(06) mois ,a le droit de se porter candidat aux instances exécutives et dirigeantes du Mouvement . Une fois élu et/ou désigné, il se soumet à l'obligation de réserve et d'éthique qui incombe à l'exercice de responsabilités.

Article 4. Tout groupe de 05 membres et plus constitue une (1) section.

a- La section élit et/ou désigne par consensus un responsable de section –un trésorier – un secrétaire conformément à la disposition de l'article 3 suscité.

b - Le choix de responsable repose essentiellement sur les critères suivants :

- Moralité et Maturité dans l'action politique.

- Crédibilité et communicabilité.

- Solidarité avec le groupe

Article 5. La section peut regrouper les adhérentes d'un quartier, d'un village ou de plusieurs quartiers & villages mitoyens et / ou limitrophes géographiquement.

Article 6. Plusieurs sections de quartiers ou villages mitoyens représentent une coordination inter villageoise /inter quartiers. La coordination élit et / ou désigne ses responsables selon les mêmes critères que pour les responsable de sections.

Article 7. Plusieurs coordinations peuvent se constituer en confédération. La confédération élit et / ou désigne ses responsables selon les mêmes critères énoncés dans l'article 6 ci-dessus.

- Plusieurs confédérations peuvent se constituer en entité régionale dite « Tamnadt ». Tamnadt élit et / ou désigne ses responsables selon les mêmes cratères énoncés dans l'article 6 ci-dessus.

Article 8. Les sections universitaires sont constituées par campus quel que soit le nombre d'adhérents. Le campus élit et / ou désigne ses responsables selon les mêmes modalités et les mêmes options énoncées en l'article 6 ci-dessus.

Article 9. L'ensemble des sections de campus représente le conseil universitaire. Le conseil universitaire élit et / ou désigne son responsables selon les mêmes critères et options énoncés à l'article 6.

Chapitre 2. fonctionnement

Article 10. La section, la coordination inter villageoise /inter quartiers ,la confédération ,la région ,le conseil universitaire ,le conseil national ,le secrétariat exécutif sont tenus chacun à son niveau de tenir des livres ou sont consignés les procès –verbaux de réunion et des actions menées ,la mise à jour organique ,les procès-verbaux d'élections et / ou désignations de leurs responsables respectifs ainsi qu'un cahier financier ou figurent toutes les dépenses engagées et les ressources perçues ainsi que les pièces justificatives inhérentes . Ces registres et cahiers doivent être tenus à jour et signés chaque mois par les responsables hiérarchiques de chaque structure. Les secrétaires nationaux aux finances, à l'organique, à l'Action politique présentent, chacun pour ce qui le concerne et àéchéances trimestrielle un état récapitulatif de l'action de son secrétariat dument signé. Les -dits rapports sectoriels sont remis au secrétaire générale du MAK et au président du conseil national qui en font la synthèse écrite en deux (2) exemplaires destinés au Président du Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie, aux Archives.

Article 11. La section, la coordination inter villages/ inter quartiers, la confédération, la région, le conseil universitaire, le conseil national, le secrétariat exécutif peuvent se réunir à chaque fois que c'est nécessaire sur convocation du chef hiérarchique ou sur proposition des 2 / 3 de ses membres en dehors des délais fixés par le congrès.

Article 12. La section ,la coordination inter villages / inter quartiers ,la confédération ,la région ,le conseil universitaire , le conseil national ,le secrétariat exécutif peuvent décider de toute action politique jugée nécessaire .

Article 13. L'obligation de solidarité et de respect entre les militants, entre militants et responsables hiérarchique est une vertu cardinale du mouvement que chacun doit observer en toute circonstance .Elle doit prévaloir aussi bien à l'intérieure de chaque entité humaine don-née mais aussi dans les démembrements organiques de toute l'architecture organique du Mouvement. Cette prescription vaut particulièrement lors d'actions politique qui ont vacation à façonner l'image de marque du MAK. L'inobservation de cette obligation primordiale constitue une grave faute qui entraine automatiquement une sanction graduée selon les circonstances de sa survenue.

Article 14. Le militant a droit à toute l'information officielle disponible dans la limite de la confidentialité que requièrent certaines actions stratégiques sensibles. Il est un propagateur naturel et permanent de l'information officielle délivrée par les instances du mouvement. Par contre le militant doit s'interdire de colporter toute rumeur malveillante. Quand celle-ci concerne le MAK, il a le devoir immédiat d'en référer à la hiérarchie pour la signaler.

Article 15. Les démembrements organiques définis en l'article 10 et suivants ci-dessus ,chacun en ce qui le concerne ,sont tenus de réaliser leur plans de charges et les actions politique qui leur sont confiées conformément aux procès-verbaux consignés dans les registres ad hoc ,dans les délais possibles en fonction de la situation sociopolitique .

Chapitre 3. discipline

Article 16. Tout manquement aux dispositions du présent règlement intérieur entraine son auteur à la comparution devant le conseil de discipline convoqué par le comité des sages dont les membres siègent en tant que jurés. Le mis en cause a le droit d'être assisté et défendu par un adhérent de son choix. Sauf à démontrer une incapacité ou incompatibilité, ce dernier ne peut refuser l'assistance de son mandant. En l'absence de décision du conseil des sages, le Président du MAK statuera définitivement.

Article 17. Les sanctions sont échelonnées suivant la gravité de la faute, d'un simple rappel à l'ordre à l'exclusion.

Adopté par le conseil national le 22 mai 2009 à Maraghna


STATUTS DU MAK

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AGRAW WIS SIN N TIMANIT I TMURT N IQVAYLIYEN

2ème CONGRÈS DU MAK

STATUTS DU MAK

Chapitre I. – Constitution, objectifs et moyens

Art. 1. – Les militantes et les militants kabyles réunis le 14/08/2007 à Ighil-Ali fondent démocratiquement le Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie, le MAK. Son intitulé kabyle est : TIMANIT I TMURT N IQVAYLIYEN.

Art. 2. – Le MAK est un mouvement politique, démocratique.

Art. 3. – Il a pour objectif principal d'arracher par le combat politique un statut de large autonomie pour la Kabylie ; la défense, dans tous les domaines, des intérêts du peuple kabyle et de la Kabylie. Les textes de références, idéologique et programmatique, sont le PAK et la charte des droits du peuple Kabyle.

Art. 4. – Ses moyens d'action sont : les conférences, les meetings, les manifestations populaires, les grèves, la diffusion de son discours et de ses positions à travers une communication multiforme, l'organisation du peuple kabyle pour son combat politique, la saisine des instances internationales, chaque fois que les intérêts multiformes de la Kabylie et de son peuple sont menacés.

Chapitre II. – Organisation

Titre 1. – Structures fondamentales

Art. 5. – Le Congrès (Agraw ameqran) est l'instance souveraine du Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie. Il se tient tous les 4 ans. En cas de nécessité, des congrès extraordinaires sont convoqués par le président (Ameqran) ou par la moitié des membres du conseil national (Agraw aghelnaw). Il approuve ou rejette le bilan moral et financier de l'instance exécutive du MAK, évalue la situation politique dans sa globalité, fixe les nouveaux objectifs pour la nouvelle mandature et élit le président (Ameqran) et le conseil national (Agraw aghelnaw).

Art. 6. – Le Conseil national (Agraw aghelnaw) Il est, l'organe légiférant et délibérant durant une mandature et, est élu par le Congrès (Agraw Ameqran). Il évalue la situation politique et tranche sur les questions d'importance de l'heure.

Il contrôle, approuve ou rejette l'action ainsi que le programme présentés par l'instance exécutive du MAK. En cas de nécessité, il est convoqué sur l'initiative du Président (Ameqran) ou celui-ci le convoque à la demande d'un tiers de ses membres. Il est dirigé par un président élu à la majorité de ses membres par ce même conseil. Il dirige les débats au sein de cette instance.

Art. 7. – Le secrétariat exécutif (Aseqqamu n tqacuct) Il est l'instance de réalisation des objectifs fixés par Agraw ameqran et Agraw aghelnaw.

1er al. – Il veille au bon fonctionnement des structures du MAK, agit au quotidien pour la réalisation de l'autonomie de la Kabylie, structure, organise et défend, en toutes circonstances, les intérêts de la Kabylie et du peuple kabyle. La compétence et la performance doivent être les qualités de ses membres, tant dans la réflexion, la communication que l'action. Il se réunit chaque mois sous la présidence de l'Ameqran ou de son intérimaire.

2ème al - Il a à sa tête un secrétaire général nommé par le président (Amqran). Le choix de du secrétaire général doit réunir un consensus autour de sa personne. Il est mis fin à ses fonctions dans les mêmes formes.

3ème al- Sont nommés par le président et sur proposition du secrétaire général des secrétaires exécutifs, dont la mission est de mener à bien les actions programmatiques du conseil national (Agraw aghelnaw). Il est mis fin à leurs fonctions dans les mêmes formes.

Art. 8. – Le président (Ameqran)

Le président (Ameqran) est élu par le Congrès pour un mandat de 4 ans, renouvelable une seule fois. Il est l'autorité suprême du MAK. Il convoque le Congrès deux mois au plus tard et un mois au plus tôt avant sa tenue. Il convoque le Conseil national auquel il soumet les questions à trancher. Il réunit le secrétariat exécutif (Aseqqamu n tqacuct) une fois par mois et à chaque fois qu'il le juge nécessaire. Il veille à la réalisation des objectifs du MAK et au respect de ses instances ainsi qu'au bon fonctionnement démocratique de ses structures.

1er al. – Il peut, s'il le juge nécessaire nommer un ou plusieurs portes paroles.

2e al. – En cas d'empêchement, le président du conseil national assure l'intérim jusqu'au prochain Congrès, convoqué au plus tard dans les trois mois. Chapitre II. 2. – Structures intermédiaires

Art. 9. – Le Militant, la militante ou Ameghnas, tameghnast

Le militant ou la militante est l'élément de base du MAK. Il ou elle agit partout où il (elle) se trouve en faveur de l'autonomie de la Kabylie et porte, défend et développe les thèses du MAK. Il s'interdit par son comportement de porter atteinte à l'image du MAK. Il paie sa cotisation mensuelle et se réunit régulièrement dans son comité de base (Tajmaat). Il répond présent à chaque action à laquelle appellent les instances nationales ou locales du mouvement. Il est la fierté de la structure et celle de toute la Kabylie.

1er Al : le militant a le droit à la considération, l'information et la consultation dans toutes les décisions.

Art. 10. – Tajmaat

Comme le village est l'instance de base de la Kabylie, le MAK a sa propre Tajmaat dans chaque village, chaque quartier dans les villes. Elle se réunit une fois par mois pour étudier, commenter et décider d'agir en fonction de l'actualité locale. Si les positions et les décisions des instances supérieures ne lui paraissent pas répondre aux attentes des militantes et des militants, il rédige des pv de réunion et un rapport un rapport, si nécessaire, à qui de droit avec copie à l'ensemble des instances qui lui paraissent concernées. Elle est dirigée par un Imdebber assisté d'un trésorier et d'un secrétaire.

Art. 11. – La coordination intervillageoise, l'interquartier ou Aseqqamu n tudrin, n temdint

Les comités de villages d'une municipalité, ceux d'une ville sont liés par une coordination qui se réunit une fois tous les trois mois. Elle est composée de l'Imdebber de chaque Tajmaat et de ses assistants. La limite géographique de cette coordination est l'actuel territoire de la commune auquel appartiennent ces villages ou quartiers

1er al. – Elle est présidée par un Aqerru, assisté d'un trésorier et d'un secrétaire, ainsi que d'au moins un adjoint par poste de coordination élu parmi ses membres pour un mandat d'un an. Les responsables ne doivent pas être issus du même village, du même quartier. 2e al. – Chaque Tajmaat y présente son rapport d'activité mensuel dans lequel sont notés les effectifs, les cotisations ainsi que les actions menées sur le terrain, les questions tranchées ou en suspens, les souhaits des militantes et des militants, ainsi que ceux des villageois.

Art.12. – Ces coordinations, si elles le souhaitent, peuvent créer un Conseil régional ou Arch selon leurs affinités. Il a pour objet une meilleure prise en charge de leurs soucis militants et de mieux répondre aux besoins de la mobilisation de la société en faveur de la nécessité d'un État régional kabyle démocratique.

Art. 13. – Chaque instance est dotée de l'autonomie locale pour son programme d'action et sa prise de décision. Cette dernière ne doit en aucune façon être invoquée contre une décision des instances nationales (Agraw aghelnaw et Aseqqamu n tqacuct ou de l'Ameqran). Le principe d'autonomie locale ne doit pas non plus soustraire chaque instance à son devoir de solidarité avec la direction du MAK et de ses décisions.

Chapitre III. – Structures en dehors de la Kabylie

Art. 14. – Le MAK crée des structures qui prolongent son action en dehors de la Kabylie. Que ce soit à l'échelle de l'Algérie ou à l'étranger, le MAK se dote de comités ou d'organisation à l'échelle d'un pays, d'une aire géographique ou d'un continent.

1er al. – Ces structures sont dotées de leur autonomie financière et sont, malgré les statuts des pays d'accueil, liées organiquement au MAK de Kabylie. Elles en sont le soutien et le prolongement.

Chapitre IV. – Finances

Art. 15. – Les cotisations militantes sont réparties comme suit : un quart est laisséà l'instance de base, un quart à l'instance supérieure et la moitié est remise à la trésorerie centrale du MAK. Chapitre V. – Conseil des sages ou Agraw n yemgharen

Art. 16. – Agraw n yemgharen est l'instance disciplinaire du Mouvement. Elle est indépendante du Secrétariat exécutif. Ses membres au nombre de cinq, sont élus, par le conseil national, parmi les militants n'occupant aucun poste de responsabilité, mais répondant aux critères de sagesse, de mesure et de pondération ainsi que de compétence. Son mandat est de quatre ans. Il est installé au plus tard un an après le congrès ordinaire. Sa mission est de sanctionner les manquements au Règlement intérieur. Il est saisi autant par les militants que les responsables. Il peut également s'autosaisir selon des modalités définies par le Règlement intérieur.

Chapitre VI. – Règlement intérieur

Art. 17. – Le Règlement intérieur ou (rrsem) est élaboré par une commission ad hoc désignée par Amaray n tuddsa (Secrétaire à l'organique) et soumis à l'approbation du Conseil National (Agraw aghelnaw) au plus tard, un an après le Congrès.

Chapitre VII. – Autodissolution

Art. 18. – Le jour où l'autonomie est proclamée, le MAK convoquera un congrès pour s'autodissoudre afin que nul ne puisse confisquer le sigle et le combat pour l'autonomie de la Kabylie à son profit exclusif. Il deviendra ainsi le patrimoine du peuple kabyle.

Chapitre VIII.- ANAVAD (Gouvernement provisoire kabyle)

Art. 19. – L'ANAVAD est le seul représentant légitime du peuple kabyle dans son combat pour l'autodétermination.

Art. 20. – Le président de l'Anavad est, jusqu'à son élection par des instances nationales kabyles dûment reconnues par la communauté internationales, est élu par le congrès du MAK pour un mandat de 4 ans, renouvelable une fois.

Art. 21. – Pour éviter la vacance de la fonction présidentielle, dans les cas d'empêchement du Président de l'Anavad (maladie, décès…), celui-ci est tenu de nommer un Vice-président dans les trois mois qui suivent son élection. le Vice-président assure l'intérim jusqu'à la tenue d'un congrès extraordinaire du MAK dans un délai n'excédant pas 6 mois. Le congrès extraordinaire du MAK élira le nouveau président de l'ANAVAD.

Art. 22. – Le président du MAK et le président de l'ANAVAD travaillent en étroite collaboration pour l'émancipation du peuple Kabyle.

Art.23. - En cas de grave crise interne mettant en danger le MAK et le combat pour l'autodétermination du peuple kabyle, le président de l'ANAVAD a autoritéà trancher en dernier ressort.

1er al. – En cas de divergences stratégiques entre la direction du MAK et l'Anavad, le Conseil national du MAK devra concilier les avis divergents et arriver à un compromis. En cas d'échec, au plus tard dans les 3 mois, un congrès extraordinaire sera convoquéà cet effet. Adopté par le 2ème Congrès du M.A.K.,

Les 09/10 décembre 2011 à Sahel, Kabylie.

Installation de la coordination MAK de Boughni

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BOUGHNI (SIWEL) — Une délégation de la direction du Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie (MAK) composée de son président, Bouaziz Ait-Chebib, et de deux Secrétaires nationaux, Kamel Chetti, SN à l'environnement et Mouloud Hamrani, SN à la l'information, s'est rendue le mercredi 05 novembre à Boughni pour y installer la coordination locale. Le MAK poursuit et intensifie sa structuration dans les diverses localités de Kabylie.

Dans le cadre de la mise en place de la nouvelle coordination de Boughni, les militants présents ont procédéà l'élection démocratique de leur bureau exécutif, avant d'être officiellement mise en place par la délégation de la direction du MAK.

Le bureau de la Coordination de Boughni est composé des membres suivants :

Rachid Sadaoui : président

Tiziri Aguedal : vice présidente

Mouloud Belkhir : responsable à l'organique

Idir Yahiaoui : responsable adjoint

Lazizi Hmed : trésorier.

Après avoir officialisé la mise en place de la Coordination de Boughni, la délégation du MAK a informé la nouvelle coordination de l'organisation d'un vote pour l'élection du drapeau Kabylie, d'ici la fin du mois en cours, dans la région d'Iwadiyen.

M. Rachid Sadaoui, tout récemment élu président de la coordination de Boughni a déclaréà notre rédaction : « Depuis la conférence que nous avons organisé avec les responsables du MAK, le 18 janvier 2014, à At Mendas, le mouvement n'a pas cessé de progresser dans la région de Boughni. C'est ce qui nous a poussés à nous structurer formellement aujourd'hui en Coordination afin de consolider l'implantation du MAK dans notre localité. D'ailleurs, une conférence qui entre dans le cadre de la formation des militants est programmé pour les prochains jours. La date vous sera communiqué dès qu'elle sera retenue ».

Questionné par Siwel sur la Conférence d'At-Ouabane et la mise sur pied d'un futur Conseil national Kabyle, Rachid Sadaoui a estimé que « l'initiative est à féliciter car elle permet de renforcer l'unité des rangs de la Kabylie pour relever les défis de l'avenir ».

cdb, SIWEL 051340 NOV 14

Ouverture de l'école de formation politique du MAK

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TUBIRET (Tamurt.info) - Fidèlement à la promesse faite par la direction du Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie (MAK), rappelons-le, le 24 du mois passéà Thakervouzt (Bouira) à l'occasion de la réunion entre Bouaziz Aït-Chebib et les membres du Conseil régional de Bouira et Bordj Bou Arraredj (CRBBRA), la première leçon politique a eu bel et bien lieu le vendredi 07 novembre, dans ce village, plus exactement au domicile d'Ahmed Himmoun, enseignant en tamazight et écrivain d'expression kabyle.

Et c'est le secrétaire national à l'éducation du MAK, Mr Idir Oulounis, enseignant de sociologie à l'université Abderrahmane Mira de Béjaia, qui donna le coup de starter de cette formation politique.

En effet, c'est ce sociologue émérite qui, dans l'immense espace et pourtant plein d'élèves, donna son cours intitulé« le communisme et ses liens avec l'indépendantisme ». Avant de nous étaler sur cette leçon magistrale d'éducation politique, nous jugeons utile d'annoncer d'abord la présence à ce rendez-vous de Bouaziz Aït-Chebib et sa délégation composée de Kamel Chetti, secrétaire national à l'environnement et Mouloud Hamrani, secrétaire national à la formation et Boussaâd Becha, secrétaire national à l'organique.

D'ailleurs, la leçon politique fut précédée par l'intervention de Mouloud Hamrani où il présenta les objectifs attendus par cette entreprise (formation politique). C'est également le secrétaire national à la formation qui déclara officiellement l'ouverture de cette école de formation politique.

Après donc l'ouverture officielle de l'école, le Pr Idir Oulounis se retrouva sur l'estrade. Comme dans son amphithéâtre de l'université Abderrahamane Mira, le Pr Idir Oulounis commença par énumérer les grands courants de la sociologie avant d'aborder et de décortiquer « la pensée sociologique de Karl Marx ». Nous devons signaler au passage que cet intellectuel allemand qui est considéré comme « le père du socialisme ». Le Capital est son œuvre maîtresse. Quand la mondialisation a commencéà faire des ravages dans la classe ouvrière, des millions de citoyens ont commencéà redécouvrir le Capital. Et c'est bien la première fois depuis sa première publication que le Capital a dépassé en vente, même sur le territoire américain, la bible.

Plus loin, le Pr Idir Oulounis développera aussi le sujet portant sur « la dialectique chez Engel » et « le matérialisme chez Urbach ». Les pensées de ces deux hommes ont servi de base pour karl Marx dans sa recherche et sa pensée. Les élèves auront aussi un aperçu sur « la dialectique historique et la dialectique matérialiste ainsi que sur le développement de pensée de gauche à travers le monde. En décortiquant toutes ces notions, Mr. Idir Oulounis arrivera à la conclusion que « ceux qui opposent le communisme à l'indépendantisme sont dans l'erreur ». Mr. Idir Oulounis révélera que beaucoup d'intellectuels et de militants de gauche ont, de par le monde, soutenu plusieurs mouvements indépendantistes. L'enseignant ajoute également que beaucoup d'autres pensées de gauche ont participéà l'élaboration de textes de droit international qui reposent sur le principe du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Exprimant sa propre pensée, le Pr Idir Oulounis ne cachera pas son étonnement – puisque c'est un paradoxe – devant l'attitude de certains militants de gauche qui défendent l'idée du droit des peuples palestinien et sahraoui à l'autodétermination et ne reconnaissent pas ce même droit au peuple kabyle.

Les élèves auront compris Mr. Idir Oulounis auront alors compris que certains hommes et certaines femmes habitant ce territoire dit « Algérie » n'ont non seulement pas compris la pensée de gauche mais tentent de la travestir délibérément pour mieux répondre à leurs propres et strictes intérêts. Pour une première leçon de formation politique, les militants de MAK de Bouira, grâce à la grande pédagogie du Pr Idir Oulounis, ont été bien servis.

Après la fin de ce cours, le président du MAK et la délégation l'accompagnant prirent la direction d'Akbou, plus exactement le village de Tifrit, pour honorer un second rendez-vous. Le rendez-vous de Tifrit a été programmé par la coordination MAK d'Akbou. La mission de Bouaziz Aït-Chebib a consisté a rappeler aux nombreux militants et cadres de Tifrit la grande dimension de la Conférence nationale kabyle (CNK) qui a eu lieu, rappelons-le, le 31 du mois passéà Aït-Ouabane, et qui a enfanté le Conseil national kabyle (CNK). Le premier responsable du MAK a encore une fois mis en exergue ses dons d'orateur. En, effet, Bouaziz Aït-Chebib soulignera l'historique de la CNK, à savoir ses objectifs et ses premiers dividendes ainsi que celles et ceux l'ayant réfléchie, cautionnée et travaillée.

Le président du MAK commencera par mettre en avant les grands mérites des trois conseils régionaux du MAK, en l'occurrence le Conseil régional de Tizi-Ouzou – Boumerdès (CRT.O B), le Conseil régional de Béjaia, Sétif et Djidjel (CRBSD) et le Conseil régional de Bouira et Bordj Bou Arraredj (CRBBBA), qui ont non seulement cautionné le principe de la tenue de cette CNK, mais s'y sont aussi impliqués à fond puisqu'ils ont assuré les préparatifs, lesquels se sont traduits par la prise de contacts avec les autres forces vives kabyles et la logistique ainsi les autres outils indispensables à une rencontre d'une telle telle nature.

Ensuite, le n° 1 du MAK reviendra sur le choix opéré démocratiquement et majoritairement par les participants à ce rendez-vous d'Aït-Ouabane et qui s'est traduit, bien entendu, par la mise en place du Conseil national kabyle (CNK). De même la grande personnalité de l'universitaire Younès Adli ainsi que les conditions qui l'ont portéà la tête du CNK seront longuement évoquées par Bouaziz Aït-Chebib. Il dira sans ambages qu' «à travers cette résolution historique ( la mise en place du CNK ndlr), il ressort que nos divergences sont insignifiantes devant nos convergences quant au destin de la Kabylie ! ». Il faut reconnaître que le discours du président du MAK devant la nombreuse assistance a été d'une grande éloquence. Il faut relever aussi que beaucoup de militants, soucieux d'éviter un quelconque amalgame, ont saisi Bouaziz Aït-Chebib de plusieurs questions, notamment en ce qui concerne certaines interventions par le biais de facebook, lesquelles se sont focalisées sur cette CNK.

En sa qualité de premier responsable du MAK, Bouaziz Aït-Chebib, avec son sang-froid et son pragmatisme habituels a donné les éclaircissements nécessaires. Avant de poser le micro, le président du MAK a invité l'assistance, très convaincue d'avoir eu plus de peur que de mal, à entamer une réflexion sur le prochain grand rendez-vous du MAK, prévu pour la première quinzaine du mois de décembre de l'année en cours, et qui n'est autre que la tenue de son conseil national. Pour sa part, Mouloud Hamrani déclarera à Tamurt.info que « le 31 octobre 2014, la Kabylie a vécu un événement historique, mais, hélas, a été ignoré par les médias nationaux algériens ». « Nous déplorons aussi, poursuit le secrétaire national à la formation du MAK, l'indifférence de la BRTV qui a fait le black-out sur les activités du MAK alors qu'elle s'empresse de couvrir les événements créés par le régime algérien ». Mouloud Hamrani manifestera enfin toute sa gratitude et toute sa reconnaissance pour la presse en ligne, notamment Tamurt.info, Siwel.info et Kabylie.actualité, pour leur souci d'informer leur lectorat.

Addenda : le Président du Conseil régional de Bouira et Bordj-Bou-Arraredj, Saïd Lahcène, a dédié l'école de formation politique de Bouira à feu Mustapha Bacha.

MAK/ Conférence interne de la coordination d'Akbou

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AKBOU (SIWEL) — Une Conférence interne s'est tenue dans l'après midi du 07 novembre à Akbou à la demande des militants de la Coordination de cette localité. La conférence a été animée par Bouaziz Ait Chebib, président du Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie (MAK).

Après l'ouverture des débats par Rahim Arezoug, Président de la Coordination d'Akbou, le Président du MAK a répondu aux nombreuses questions des participants. Bouaziz Ait-Chebib a apporté des éclaircissement sur la Conférence national kabyle, son importance pour le devenir de la Kabylie. Il a également informé les militants sur l'état d'avancement du conseil national kabyle, une des propositions retenue par la rencontre historique du 31 octobre dans le village emblématique d'At-Ouabane.

cdb, SIWEL 081629 NOV 14

Le MAK rencontre ses militants à Akfadou‏

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AKFADOU (Tamurt.info) - Apres la rencontre qui a réuni les militants de la coordination d'Akbou , le samedi 08 novembre, le président du Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie (MAK) s'est déplacé avec une forte délégation à Akfadou (Mouloud Mebarki président du Conseil National ; Razik Zouaoui chargé de la promotion de la culture Kabyle et Hamid Maalem membre du réseau Anavad en autres).

Cette conférence interne a vu la présence de plusieurs représentants de la région de l'ex-commune mixte de Sidi-Aich. Plusieurs questions étaient à l'ordre du jour notamment le Conseil National Kabyle où le président est revenu sur ses objectifs et son caractère apolitique et la situation organique dans la région.

Cette rencontre interne a débouché sur une conférence et rencontre avec la population enchantée d'avoir des éclaircissements sur les question relatives au projet du MAK.

Dans un discours qui a duré plus d'une heure, le premier responsable du MAK a démontré sur plusieurs plans la nécessité de construire un Etat Kabyle en précisant que« le salut de la Kabylie passe impérativement par la construction d'un Etat kabyle, démocratique,laïque, social. Construisons-le dans l'union ». Il axera son intervention sur l'identité , la sécurité , l'éducation et l'économie.

A la fin de la conférence la section locale d'Akfadou a distribué un document regroupant toutes les contributions lues lors de la Conférence Nationale Kabyle "Anthologie des contributions à la CNK ".

Ikhtus

Le MAK annonce son nouvel executif

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KABYLIE (SIWEL) — Comme annoncé le 03 novembre dernier, lors de la formation du dernier cabinet de conseillers du président du MAK, le nouvel exécutif du mouvement kabyliste a été rendu public aujourd'hui par le président du MAK, Bouaziz Ait-Chebib. Ce nouvel executif qui fait suite à la conférence historique d'at-Ouabane compte vingt-six (26) membres dont cinq (5) femmes

AFRANIMAN I TMURT N IQVAYLIYEN

MOUVEMENT POUR AUTODÉTERMINATION DE LA KABYLIE

M.A.K

Après concertions avec les concernés, le président du MAK a procédéà la mise en place du nouvel exécutif du Mouvement. Celui-ci est composé des membres suivants :

Secrétaire général : Farid Djenadi (Expert-comptable)

Secrétaire national à l'organique : Boussad Becha (Agent publicitaire) – Plusieurs Formations (La notion de l'État, Organisation des pouvoirs territoriaux, l'élection : lieu de participation citoyenne, l'institution judiciaire) avec Le CISP (Comité international pour le développement des peuples).

Secrétaire national à la logistique : Tarik Iallalen (TS en arts et industries graphiques – adjoint responsable administration de vente.

Secrétaire national à l'Education : Idir Oulounis (Enseignant universitaire, doctorant en sociologie)

Secrétaire national à la promotion la culture kabyle : Razik Zouaoui (Licence de français, Enseignant)

Secrétaire national à la promotion de la langue kabyle : Fawzi At Ixlef (Licence de tamazight- Master en anthropologie – Enseignant de Tamazight).

Secrétaire national aux relations extérieures : Hocine Azem (Licence de français, Formateur en langue tamazight).

Secrétaire national aux perspectives de développement : Moussa Mehdioui (Docteur vétérinaire, Cadre associatif)

Secrétaire nationale à l'environnement : Kamel Chetti (Ingénieur d'état en mise en valeur des terres)

Secrétaire national aux Droits Humains : Maitre Fatiha Rahmouni (avocate)

Secrétaire national à la Jeunesse : Kahina Mebarki (Master 2 en biologie – option : génétique appliquée)

Secrétaire national à la Solidarité : Mohand Taoudiat (Licence d'anglais – enseignant).

Secrétaire national à la Formation : Mouloud Hamrani (Licence de Chimie – Etudiant master en chimie)

Secrétaire national à la coordination entre les conseils universitaires : Moussa Lafdhal (Licence en microbiologie – doctorant en littérature Amazighe)

Secrétaire national aux relations avec les conseils régionaux : Mouzai Abdelkrim (Gestionnaire en retraite).

Secrétaire national à la Communication : Sifaks At Ifilkou (Journaliste)

Secrétaire national à l'information : Tiziri Aguedal (Licence en commerce international–étudiante master en marketing).

Secrétaire national aux stratégies : Dr Djamal Ait Amara (Chirurgien dentaire)

Chargé de mission auprès du président : Mohand Boukla (Informaticien)

Centre Kabyle d'Alerte et de prévention : Gaya Chemlal (Avocat)

Conseil des sages : Saïd At Qasi Weâli (Retraité - écrivain)

Diaspora

Porte-Parole du MAK à l'étranger : Yasmina Oubouzar (Docteur vétérinaire, Maîtrise en langue, littérature et civilisation berbère-Inalco, Traitement de base de données dans la recherche clinique en cancérologie).

Secrétaire nationale à la diaspora : Nadia Ould Said (​ancienne enseignante en Kabylie, attachée à la petite enfance dans la diaspora)

Coordinateur du MAK/Amérique du Nord : Mourad Itim (Cadre en Télécommunication au Canada)

Coordinateur du MAK / Europe du nord : Sifaks At Wagnun (cadre en communication)

Le MAK installe une nouvelle coordination à Irdjen

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IRDJEN (SIWEL) — Une délégation du Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie (MAK), composée de son président Bouaziz Ait Chebib, de Ramdhane Bouakiz, président par intérim du conseil régional de Tizi Ouzou-Boumerdes, de Boussad Becha , secrétaire national à l'organique et de Azwaw Hadjaz, président de la coordination de LNI, s'est rendue le vendredi 14 novembre , dans l'après midi à Tamazirt chef lieu de la commune d'IRDJEN pour y installer une coordination locale du mouvement kabyliste.

La rencontre entre les militants du MAK de la localité d'Irdjen et la délégation de leur direction, venue installer officiellement la coordination du mouvement, s'est vite transformée en une rencontre citoyenne où les responsables du MAK ont longuement développé le Projet pour un Etat kabyle (PEK). Ils ont répondu aux nombreuses questions des présents dans un débat fructueux tant pour la direction que pour les jeunes militants qui devaient se structurer en coordination.

Ainsi à l'issue des discussions, les militants d'Irdjen aient voté pour les membres de leur bureau exécutif, M. Boussad Becha, secrétaire national à l'organique, a procédéà l'installation officielle de la nouvelle coordination MAK d'Irdjen qui vient renforcre l'implantation du MAK dans cette localité qui a enfanté Said Boulifa et Djefal Mohamed.

Le bureau exécutif de la coordination, démocratiquement élu par la militants du MAK est composé des membres suivants :

Président : Youcef Guedache

Vice président : Goucem Hmed

Responsable à l'organique : Amer Leslous

Responsable adjoint à l'organique : Segueni Said

Trésorier : Ghilas Amrane

Trésorier adjoint : Achour Mehab

La toute nouvelle coordination MAK d'Irdjen à prévu de se réunir prochainement pour établir son programme d'action.

Enfin, notons qu'à la fin de la rencontre, le secrétaire national à l'organique,Boussad Becha, a invité les présents à effectuer leur carte d'identité kabyle.

cdb, SIWEL 142131 NOV 14


Commune d'Ighrem : Installation de deux sections du MAK

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IGHREM (Tamurt.info) - Nonobstant la campagne exponentielle de dénigrement menée contre elle par Alger à travers ses mercenaires à la petite semaine, la grande famille militante et patriotique du Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie (MAK) continue elle aussi à jouir d'une façon exponentielle d'adhésions des citoyennes et citoyens kabyles et des sympathies intellectuelles aussi bien nationales qu'étrangères.

Cette réalité a été mise avant-hier encore à Ighrem, chef-lieu de commune du même nom, daïra d'Akbou et au village d'Ighil-Guilef, commune et daïra des mêmes noms, à l'occasion de l'installation de deux sections MAK par Bouaziz Aït-Chebib.

La première installation a été opérée à Ighrem. Notons d'emblée que cette opération a été précédée d'un discours des responsables du MAK, discours d'ailleurs qui avait plutôt la dimension d'une véritable conférence. Nous y reviendrons plus loin.

S'agissant donc de la composante humaine de la section MAK de ce grand village, la voici : Président = Koceïla Iken ; premier responsable à l'organique = Dahmane Benaoudia ; adjoint à l'organique = Massinissa Bacha ; Trésorier = Kamel Tansaout ; trésorier adjoint = Farid Bouda responsable à la formation et l'information = Sofiane Iken.

S'agissant de la section d'Ighil-Guilef ( ce village est appelé aussi « Ighil-Nacer »), voici sa composante : Président = Hacène Aït-Saïdi ; Responsable à l'organique = Bélaïd Bacha ; Trésorier = Azwaw Bendahmane responsable à la formation et à l'information = Yacine Aït-Saïdi.

Aux cadres et militants d'Ighil-Guilef, le président du MAK citera les principes moraux que tout militant du MAK est tenu de respecter car « il (militant) est à considérer comme la vitrine du MAK ». Bouaziz Aït-Chebib fera également un aperçu sur le long combat du MAK et ses victoires successives. Le premier responsable du MAK ne cachera pas aussi aux nombreux militants du MAK d'Ighil-Guilef les nombreux défis attendant le peuple kabyle d'où la nécessité de continuer à persévérer dans le travail. « Je puis vous rassurer cependant d'une chose, précisera Bouaziz Aït-Chebib, le rassemblement de toutes les forces kabyles et la victoire finale de la Kabylie n'est qu'une question de temps ». Farid Djennadi, secrétaire général du MAK, appuiera lui aussi la thèse de Bouaziz Aït-Chebib en déclarant : « Aucun envahisseur n'a réussi à mettre à genoux la Kabylie. La résistance et les ripostes ont été possibles grâce qu fait que la Kabylie n'ait jamais essayé de se renier ».

A Ighrem où l'assistance était beaucoup plus nombreuse qu'à Ighil-Guilef, Bouaziz Aït-Chebi et Farid Djennadi ont été beaucoup prolixes. C'est le secrétaire général du MAK qui prendra la parole le premier, qui soulignera dès le début de son intervention les raisons qui ont poussé le peuple kabyle à demander son autodétermination. Dans ce contexte, Farid Djennadi apportera une précision de taille en déclarant avec véhémence : « C'est la situation qui nous a poussés à aller vers la création du MAK ! ». L'intervenant, avec un calme extraordinaire, citera une batterie d'arguments appuyant la légitimité de la demande du peuple kabyle. L'aliénation de la langue et la culture dont le seuil a atteint l'intolérable, la destruction délibérée des espaces géographiques kabyles contenant les richesses naturelles, l'isolement des compétences humaines, l'introduction en Kabylie de mœurs étrangères et néfastes, l'indigente part revenant à la Kabylie dans le partage des richesses nationales, l'imposition fiscale plus forte qu'ailleurs à laquelle est soumise la Kabylie, etc. Farid Djennadi, très renseigné sur les faits, ne manquera pas de citer l'exemple d'un jeune chercheur kabyle, auteur de quatre inventions scientifiques, sera condamnéà l'inertie par le pouvoir d'Alger alors que beaucoup de pays, dont la Chine, l'ont sollicité pour l'exploitation de ses inventions. « Ce jeune chercheur, révélera le secrétaire général du MAK, se retrouve toujours au banc des chômeurs ». L'une des inventions de ce jeune chômeur est une turbine géante capable de révolutionner la production énergétique. Une turbine que l'ont peut utiliser dans les appareils de navigation maritime et aérienne, dans les centrales de production électrique et hydraulique et d'une multitude d'autres appareils industriels. Cette turbine géante peut être à l'origine d'une révolution industrielle et électronique sans précédent. Le pouvoir écervelé d'Alger a mis dans « l'isoloir » ce jeune inventeur parce que c'est du sang kabyle qui circule dans ses veines. Farid Djennadi conclura ensuite que le peuple kabyle doit avoir constamment à l'esprit que la véritable richesse d'un pays n'est autre que sa ressource humaine et non la ressource naturelle comme tente de le faire croire ceux qui veulent maintenir la Kabylie dans la constante dépendance d'Alger.

Pour sa part Bouaziz Aït-Chebib s'attaquera en premier lieu au pouvoir d'Alger qui « persiste dans ses tentatives de diviser les rangs de la Kabylie ». « La dernière tentative, révèle le président du MAK est celle ayant consistéà mettre une barrière entre les deux clubs footballistiques kabyles, en l'occurrence la JSK et la MOB ». L'intervenant a souligné que personne ni aucune force ne pourra diviser la Kabylie, et ce, sous aucun motif ». Et tout en réaffirmant que le MOB et la JSK sont tous deux des clubs kabyles, et « dès lors notre fierté», « il n'y a pas non plus la grande et la petite Kabylie telle que la France coloniale a essayé de le faire croire dans le passé pour mieux imposer sa politique coloniale ». Avant de poursuivre sa communication sur la réalité existentielle du « peuple kabyle », Bouaziz Aït-Chebib a tenu à rendre un vibrant hommage aux dirigeants du MOB qui ont su déjouer le plan machiavélique destinéà dresser une barrière entre le MOB et la JSK. Quant aux preuves de l'existence du peuple kabyle en tant que « peuple », le président du MAK puisera dans le volet historique des ordres sociologique, politique et administratif de la Kabylie ainsi que ses valeurs de civilisation dont beaucoup , à l'exemple de la laïcité, la pratique de la démocratie, les liens unissant les individus, … ont servi de modèles pour d'autres pays ainsi sujets d'étude par des intellectuels et penseurs de renom. Bouaziz Aït-Chebib citera l'exemple de la peine de mort que beaucoup de pays pratiquent encore de nos jours et qu'un grand pays comme la France n'a aboli qu'en I98I, avec l'arrivée du défunt François Mittérand au pouvoir, et qui n'a jamais existé en Kabylie. A la peine de mort appliquée ailleurs pour une incartade, en Kabylie on appliquait la mise en quarantaine. Et tout en expliquant la notion de « peuple » ; ce qui correspond parfaitement au cas du peuple kabyle, le président du MAK ira jusqu'à appuyer cette vérité par le fait que les autres peuples algériens y adhèrent complètement. En parlant de la Kabylie et des Kabyles ils mentionnent toujours « pays kabyle » et « peuple kabyle ». « En parlant de « pays kabyle » ou de « peuple kabyle », précise l'intervenant, c'est parce que justement ces Algériens nous voient réellement comme « un peuple » et la Kabylie comme « un pays »».

Le président du MAK a déclaré ensuite que si en I954, les Kabyles ont laissé des concessions, et ce, au nom de la priorité pour l'indépendance nationale du pays, ils ne peuvent plus se permettre cela à l'heure actuelle ; car une nouvelle concession signifie « notre disparition à jamais ».

Ensuite, Bouaziz Aït-Chebib abordera la question portant sur la différence des concepts « autonomie » et « autodétermination ». La première explication portera sur la différence existante entre ces deux concepts sur le plan juridique. « Les textes internationaux, notera l'intervenant, mentionnent que « l'autonomie » relève de la question interne d'un pays donné ; ce qui n'est pas le cas en ce qui concerne « l'autodétermination ». « Dans le premier cas, poursuit Bouaziz Aït-Chebib, le pouvoir d'Alger utilisera son arme favorite : la violence. Il (pouvoir d'Alger) nous massacrera. En revanche, il trouvera du mal à le faire dans la mesure où nous avons pris la communauté internationale à témoin. D'ailleurs, le talon d'Achille du pouvoir d'Alger, à l'instar des régimes dictatoriaux à travers le monde, est notre combat pacifique ». « L'autre raison nous ayant pousséà opter pour le concept de l'autodétermination, explique encore l'intervenant, a été le juste milieu à trouver entre les partisans de l'autonomie et ceux de l'indépendance ».

Abordant ensuite la question relative à la tenue de la Conférence nationale kabyle (CNK), Bouaziz Aït-Chebib a rappelé que le MAK n'a pas failli à sa mission et n'a aucunement fait faux bond. « L'invitation lancé au FFS et au RCD ainsi que d'autres personnalités kabyles pour participer à cette CNK n'a été que de l'ordre naturel des choses », a affirmé le Président du MAK pour marteler ensuite : « Je n'ai de problème ni avec le FFS, ni avec le RCD et ni avec aucune personnalité kabyle ! ». Sur ce volet précis, Bouaziz Aït-Chebib a déclaré que « l'union entre toutes les forces kabyles est nécessaire ! ».

Plus loin, Bouaziz Aït-Chebib avertira l'assistance de la grande vigilance à observer pour déjouer tous les plans de déstabilisation orchestrée par le pouvoir d'Alger contre la famille du MAK. Le Président du MAK n'a pas omis de signaler que les campagnes de dénigrement menées contre le MAK sont en réalité les signes de panique du pouvoir d'Alger dont la perte de contrôle de la situation se révèle chaque jour qui passe plus grande. C'est avec le poème de Ferhat M'henni que Bouaziz Aït-Chebib a terminé son allocution.

Addenda : en sus de Bouaziz Aït-Chebib et Farid Djennadi, était présents à ce rendez-vous d'Ighrem Kamel Chetti, le Président du Conseil régional de Béjaia -Sétif-Jijel, Mouloud Younsi, Nadir Chelbabi, membre du CRBSJ, et le Président de la coordination locale d'Akbou, Rahim Arrezoug.

Communiqué du conseil Régional de Tizi Ouzou – Boumerdes

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AFRANIMAN I TMURT N IQVAYLIYEN

MOUVEMENT POUR AUTODÉTERMINATION DE LA KABYLIE

M.A.K

Le conseil Régional de Tizi Ouzou – Boumerdes s'est réuni à Tizi Ouzou, en session ordinaire, sous la présidence du président par intérim, Ramdane Bouakiz, et délivre le communiqué suivant :

1- Situation politique en Kabylie :

Le conseil régional a examiné la situation qui prévaut en Kabylie. Il a mis l'accent sur le champ de la Kabylophonie qui se rétrécit face aux langues étrangères notamment l'arabe et à un degré moindre le Français.

La Kabylie n'arrête pas de subir l'arabisation et la salafisation qui sont deux politiques d'un même objectif : la dékabylisation du pays kabyle.

Sur le plan sécuritaire, la Kabylie est sous contrôle militaire. L'enlèvement puis la décapitation d'Hervé Gourdel a servi de prétexte pour l'Etat algérien afin d'amplifier sa présence militaire en Kabylie dans un but inavoué d'occupation et non pas de sécurisation de la Kabylie.

Les embouteillages récurrents sont causés par les services de l'Etat algérien afin de faire fuir les opérateurs économiques. Les pouvoirs publics refusent tout dialogue avec les citoyens contestataires dans le seul but de les inciter à effectuer des fermetures de route, ce qui entrave l'activitééconomique et créer ainsi des tensions entre kabyles.

La gendarmerie algérienne qui a assassiné 127 jeunes kabyles, a franchi un autre pas dans son entreprise de violation des libertés du peuple kabyle en bafouant les franchises universitaires à l'université Tizi Ouzou qui porte le nom de Mouloud Mammeri, symbole du combat pour la liberté de son peuple. Le conseil régional qui a apporté son soutien à la communauté estudiantine qui s'est illustrée par son courage et son action qui a empêché cette institution coloniale de l'Etat algérien d'animer une « conférence » de la honte, appelle le peuple Kabyle à se débarrasser impérativement de ce corps de l'armée algérienne.

A setif, l'université Ferhat Abbas refuse d'enseigner la langue « Amazighe ». Ce refus dicté par les hautes autorités algériennes, vient raffermir le caractère raciste de cet état néocolonial et nous rappelle à quel point qu'une langue ne peut être développée par ses assassins, d'où la nécessité de doter Taqvaylit de son propre Etat.

La situation socio-économique est des plus tragiques. Le chômage galopant, le désinvestissement, la misère sociale, le chantage économique pratiquéà travers l'insécurité, visent à faire abdiquer un peuple qui n'aspire à rien d'autre qu'à sa liberté.

Enfin, le conseil régional salue les citoyens d'Ivervacen dans le département de Vgayet , qui ont donné un bon exemple d'autogestion kabyle, une expérience qui doit être méditée par l'ensemble des Archs de Kabylie.

2- Election d'un nouveau bureau exécutif :

Les membres du conseil régional ont élu démocratiquement un nouveau bureau exécutif composé des membres suivants :

Président : Mehana Mekdam

Vice-président : Ramdane Bouakiz

Responsable à l'organique : Abdellah Harouni

Responsable adjoint à l'organique : Ghilas Remidi

Trésorier : Koceila Dahmane

Trésorier adjoint : Achour Mehab

Chargés des relations avec les conseils universitaires de Boumerdes et de Tizi Ouzou : Ghilas Belaïd et Brahim Lakhel.

3- Résolutions :

· Ceux qui recourent à la violence, à l'invective et la vulgarité obéissent à une stratégie de déstabilisation du Mouvement. En procédant à l'enregistrement des discussions privées des responsables et des militants, ils démontrent à quel point leur place est dans la police politique. Le lien de confiance qui doit les lier aux autres militants est rompu dès lors qu'ils violent un des droits élémentaires de la personne humaine : respect de la vie privée. On ne peut militer avec des personnes qui sont là pour espionner, semer la discorde et la suspicion au sein du MAK.

Le conseil régional ne peut tolérer dans ses rangs des éléments dénués de valeurs kabyles. La dignité, le respect et la solidarité sont le socle de notre personnalité. Pour remédier à ce genre de dérapage qui n'honore ni le MAK ni la Kabylie, il a été décidéà l'unanimité des membres ,conformément à l'esprit kabyle, de mettre en quarantaine ces individus dont les noms seront communiqués à toutes les sections via une circulaire interne.

· Une série de meetings et de conférences sera organisée pour amplifier le travail de sensibilisation en faveur d'une Kabylie libre.

· Création de nouvelles sections pour renforcer l'implantation du MAK dans la région de Tizi-Ouzou-Boumerdes.

· En prévision de Yennayer 2995, le conseil régional apporte son soutien au conseil universitaire qui manifeste traditionnellement dans les rues de Tizi Ouou à l'occasion du nouvel an Amazigh.

Tizi-Ouzou, le 22 novembre 2014

Mehana Mekdam, président du conseil régional

Honneur à la zone libre d'Ibarbachen

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AFRANIMAN I TMURT N IQVAYLIYEN

MOUVEMENT POUR AUTODÉTERMINATION DE LA KABYLIE

M.A.K

Depuis 2012, la Kabylie de la Soumam nous donne une leçon de courage et de dignité : 27 000 kabyles de la commune d'Ibarbachen (Barbacha), regroupant une trentaine de villages kabyles, sont entrés en désobéissance civile vis-à-vis de l'Etat algérien, de ses représentants officiels comme de sa prétendue « opposition ». Ibarbachen a renoué avec la tradition ancestrale d'autogestion juste et équitable à travers la gestion collégiale de la volonté populaire via les comités de villages et les conseils des sages tels que pratiqué depuis toujours par la Kabylie.

Le point de départ de cette désobéissance civile a été la mascarade des élections municipales de novembre 2012, où une alliance entre le RDC, le FFS et le FLN a tenté de s'imposer à la population d'Ibarbacen au détriment d'une liste de représentants du PST élue par la population. C'est la population toute entière d'Ibarbacen, y compris les militants de base du RCD et du FFS, qui s'est révoltée contre le mépris de leur volonté démocratiquement exprimée et contre les pratiques de l'indigne coalition. Ils ont alors décidé de se passer de représentation agréée par l'Etat algérien et de retourner aux sources ancestrales. Depuis, la commune libre d'Ibarbachen s'autogère à travers une Assemblée générale ouverte, composée de délégués de chaque village. Elle gère elle-même diverses activités municipales, dont celle non négligeable de la sécurité des citoyens. La région ne connait d'ailleurs ni les Kidnapping, ni le terrorisme « résiduel » qui sévissent dans les zones sous contrôle de l'Etat algérien avec ses milliers de soldats postés tous les 200 mètres.

De ce fait, le Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie (MAK) tient à apporter son soutien et sa solidaritéà la « zone libre d'Ibarbachen » qui est en parfait accord avec la tradition ancestrale de liberté, de dignité et de solidarité du peuple kabyle. En effet, point de commissariat, de gendarmerie, de prison ou de tribunaux algériens chez les Ibarbachen. La sécurité est assurée par les citoyens organisés en comité de villages et la justice est rendue par les conseils des sages, selon la tradition ancestrale des Âarchs et confédération des Âarchs.

Cela prouve que le salut de la Kabylie réside bien dans son autogestion et non dans sa soumission à un Etat qui ne voue que haine et mépris à la Kabylie. Le MAK considère que le salut de la Kabylie réside dans l'éclosion de milliers de « zones libres », à l'image de la commune libre d'Ibarbacen.

Kabylie, le 27 novembre 2014

Farid Jenadi, Secrétaire Général

Communiqué du nouveau Comité Exécutif

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AFRANIMAN I TMURT N IQVAYLIYEN

MOUVEMENT POUR AUTODÉTERMINATION DE LA KABYLIE

M.A.K

Le nouveau comité exécutif du Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie (MAK) s'est réuni le 28 novembre 2014, à El Kseur pour examiner les points suivants :

1- Règlement intérieur du comité exécutif

2- Feuilles de route pour chaque secrétaire national

3- Positionnement du MAK vis-à-vis de l'actualité

Après un long et fructueux débat, les membres du nouveau comité exécutif ont adopté le règlement intérieur devant fixer les règles de fonctionnement de l'équipe dirigeante de façon à réaliser et à optimiser au maximum les objectifs du mouvement.

A l'issue de l'adoption du règlement intérieur, le président du MAK a remis à chacun des secrétaires nationaux du mouvement la feuille de route dans laquelle sont assignés les missions et les objectifs à atteindre pour faire avancer le combat kabyle.

Afin de faire face au rétrécissement du champ de la Kabylophonie en raison de la politique forcenée d'arabisation et de salafisation menée par l'Etat algérien, le Comité Exécutif a mis sur pied un centre chargé de la promotion de la langue et de la culture kabyles. Ce centre sera composé de jeunes militants et de cadres du mouvement, tout en restant ouvert aux compétences kabyles avérées, soucieuses de contrecarrer la substitution culturelle et linguistique opérée en Kabylie par les institutions algériennes.

Le passage de l'autonomie à l'autodétermination, implique des changement dans la stratégie et le mode opératoire du MAK qui doit impérativement être un mouvement à la fois politique et social qui ne se contenterait plus de revendiquer un statut politique pour la Kabylie, mais devant aussi accompagner le peuple kabyle dans ses luttes sociales. Le Comité exécutif a donc mis sur pied un département chargé de réfléchir sur les voies et les moyens d'action qui permettraient au MAK d'accomplir sa mission libératrice en adaptant sa stratégie aux changements de ses objectifs.

Enfin, afin de faire face à la forte demande de la CIK, le comité exécutif a procédéà la mise en place d'un Centre d'Etat Civil Kabyle dont la gestion est confiée à Said Lahsen.

Le mépris affiché par l'Etat algérien à l'égard de notre langue dans les différents paliers scolaires, le manque de considération à l'égard de ses enseignants, le refus de l'université de Sétif d'enseigner la langue première de la Kabylie mais aussi de toute l'Afrique du Nord, nous renseigne sur les visées diaboliques d'un Etat colonial qui ne jure que par l'extinction du peuple kabyle et dont l'unique remède consiste en l'avènement d'un Etat Kabyle.

La sur-militarisation, l'insécurité, le sabotage économique, le chômage galopant, la corruption érigée en mode de gestion, la destruction de l'environnement, constituent, en plus de la politique d'arabisation et de salafisation, l'essentiel du projet de l'Etat algérien dont le but n'est autre que la pulvérisation de la Kabylie en tant que peuple et nation. Quant à la manne pétrolière et à la quote-part de la Kabylie sur les richesses du Sahara, que d'aucuns nous invitent à ne pas renoncer, il faut préciser que celles-ci ne servent qu'à doter la Kabylie d'infrastructures dites « sécuritaires », telles que les casernes, et àéquiper leurs occupants d'un armement sophistiqué destinéà museler le peuple kabyle, y compris par l'usage de balles explosives. Il n'y a aucune autre solution à la viabilité du peuple kabyle en dehors du recouvrement de sa souveraineté.

Le comité exécutif salue les efforts de l'Anavad et de son président, Ferhat Mehenni, œuvrant à internationaliser la question kabyle, et ce, en dépit d'une conjoncture internationale difficile, dominée par une prétendue lutte contre un terrorisme international savamment mis en place et entretenu afin de maintenir dans la terreur les peuples dont les richesses de leurs territoires sont convoitées. L'action diplomatique de l'Anavad a permis de faire resurgir la vitalité des couleur de la Kabylie, longtemps ensevelie sous le vernis arabo-islamique de l'Etat algérien qui ne respecte rien, ni les droits humains , ni les droits des peuples en dépit du fait d'être le signataire hypocrite de toutes les chartes y afférant. Ainsi, le peuple kabyle a gagné en visibilité et le monde a découvert que dans cette région d'Afrique du nord, « supposée arabe », il y a un peuple irréductible qui demeure intraitable sur sa dignité et son identité : Le peuple Kabyle ! Celui-ci, imprégné de ses valeurs ancestrales de liberté, de tolérance, de justice et d'équité, inscrit naturellement son combat dans la dynamique universelle d'émancipation des peuples opprimés.

La Kabylie est incompatible avec les identités politico-religieuses intolérantes, sectaires et racistes et ne peut, en Algérie, avoir d'avenir prospère en dehors de son droit à disposer librement d'elle-même. Aucune force au monde ne peut obliger un peuple à accepter passivement sa propre éradication.

La zone libre d'Ibarbachen a prouvé que la Kabylie gagne bien plus qu'elle ne perd à se passer des services sournois de l'Etat algérien. En effet, point de commissariat, de gendarmerie, de prison ou de tribunaux algériens chez les Ibarbachen. La sécurité est assurée par les citoyens organisés en comité de villages et la justice est rendue par les conseils des sages, selon la tradition ancestrale des Âarchs et confédération des Âarchs. Ce n'est pas à Ibarbachen que le banditisme, les kidnappings et le terrorisme se manifestent mais bien dans les zones occupées par les centaines de milliers de policiers, de gendarmes et de militaires algériens. Les conclusions qu'il convient d'en tirer s'imposent d'elles-mêmes. Le Comité Exécutif tient à réitérer une nouvelle fois son soutien et sa solidaritéà la « zone libre d'Ibarbachen » qui est en parfait accord avec la tradition ancestrale de liberté, de dignité et de solidarité du peuple kabyle et qui constitue l'exemple à suivre pour toute la Kabylie.

Le Comité exécutif tient à exprimer une nouvelle fois sa solidarité avec le peuple Mozabite qui ne cesse de subir les agressions des hordes de mercenaires issus de la population arabe châambas. Ces derniers mènent contre les mozabites des raids ravageurs, dont certains ont été meurtriers. Ils les assiègent quotidiennement, en toute impunité, et avec la complicité agissante des forces de police et de gendarmerie algériennes. L'Etat algérien n'épargne aucun effort pour terroriser les Mozabites afin qu'ils quittent d'eux-mêmes leur territoire ancestral dont ils ont fait un enfer, et ce, afin de les spolier des richesses énergétiques dont regorgent leur sol ; des richesses qui ne doivent en aucun cas profiter au peuple amazigh du Mzab, conformément au racisme et à la logique conquérante de la politique arabo-islamique de l'Etat algérien.

En Kabylie, nous avons récemment assisté au redéploiement des forces de la gendarmerie algérienne qui ont poussé leur cynisme jusqu'à tenter d'imposer, à cette même jeunesse qu'elle avait tenté de liquider à coup de balles explosives, une conférence sur le service militaire pour le compte de l'Etat algérien qui assassine la Kabylie. Violant les franchises universitaires de l'université Mouloud Mammeri, les gendarmes algériens ont pu se rendre compte une nouvelle fois que la jeunesse estudiantine kabyle n'abdiquera jamais.

De 1949 à 2001, en passant par 1980 et 1981, la jeunesse estudiantine kabyle n‘a rien oublié du mépris qui a toujours été opposé au peuple kabyle. Elle vient de prouver encore une fois à travers les rassemblements et les marches organisés à Vgayet à l'appel de la coordination libre des étudiants, qu'elle sera à jamais digne du combat de ses aînés.

Enfin, le Comité Exécutif tient à témoigner sa fraternelle solidaritéà la famille Mécili qui vient de subir un nouvel affront dans la prononciation honteuse d'un non-lieu dans l'affaire de l'assassinat, à Paris, de l'opposant kabyle Ali-André Mécili. Le MAK considère que Paris,devenue « capitale du crime politique », est responsable de l'assassinat de Mécili au même titre qu'Alger. L'Histoire jugera sévèrement la France qui se targue d'être le berceau des droits de l'Homme alors que des opposants politiques Kabyles, marocains, kurdes sont assassiné impunément à Paris.

Le Comité exécutif tient également à exprimer son soutien au peuple kurde qui démontre que le succès de la lutte contre le fléau mondial du terrorisme islamiste relève des valeurs et non des moyens. La preuve est que ce sont les kurdes de Kobanê qui mettent en échec les terroristes de l'Etat islamique (Daech) et non les supers puissances militaires de la coalition occidentale, celle-ci a fini par dévoiler au monde entier toute l'étendue de sa coupable complaisance vis-à-vis des géniteurs arabo-islamiques de la secte des criminels, dont elle a fait ses "alliés".

Vive la Kabylie et le peuple kabyle

Vive les peuples épris de justice et de liberté

Bouaziz Ait Chebib, Président

Communiqué du Secrétaire National à l'organique

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AFRANIMAN I TMURT N IQVAYLIYEN

MOUVEMENT POUR AUTODÉTERMINATION DE LA KABYLIE

M.A.K

Le secrétaire national à l'organique invite l'ensemble des militants d'At Wagnun à une réunion de travail, d'information et de concertation.

A l'issue de cette réunion, il sera procédéà la remise des CIK à leurs titulaires.

Boussad Becha, Secrétaire National à l'organique

Marrakech : Au 2e Forum international des droits de l'Homme, le MAK plaide pour l'autodétermination du peuple kabyle.

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MARRAKECH (SIWEL) — Représenté par Hocine Azem, secrétaire national aux relations extérieures, le Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie (MAK) a martelé, devant l'assistance, le droit inaliénable du peuple kabyle à son autodétermination. Plaidant pour le même droit à l'ensemble des peuples dont l'existence est niée, Hocine Azem n'a pas manqué d'apporter le soutien et la solidarité du MAK à l'ensemble des peuples amazighs opprimés par les Etats arabo-islamiques de l'Afrique du Nord.

Au cours de son allocution au Forum, Hocine Azem, a dûécourter son intervention en raison du temps imparti aux intervenants. Aussi dans sa brève intervention, le secrétaire national du MAK aux relations extérieures a brièvement exposé les raisons qui ont fait que « la Kabylie réclame depuis 2001 son propre statut politique dans le cadre du droit à l'autodétermination des peuples ».

Hocine Azem a expliqué pourquoi « Le peuple kabyle souhaite réaliser son destin par ses propres enfants, en dehors de toutes dominations étrangères », rappelant que le peuple kabyle a été dépossédé de sa liberté« depuis les Accords d'Evian entre l'Algérie et la France qui n'avait fait que rétrocéder la souveraineté du peuple kabyle à l'Algérie arabo-islamique ». Autrement dit, le peuple kabyle est passé du statut d'indigènes français à celui d'indigènes arabes sans avoir jamais été consulté pour son droit à l'autodétermination « dans le cadre du droit des peuples à disposer d'eux même ».

«À présent, la Kabylie souffre de tous les maux dont peuvent souffrir les sociétés occupées par un Etat étranger », explique le SN aux relations extérieures du MAK qui rappelle « qu'au regard de sa condition de "sous-peuple", le peuple kabyle aspire toujours, dans le cadre d'un combat pacifique et démocratique, à arracher son propre statut politique face à l'Etat algérien qui ne cesse de confisquer sa liberté et sa souveraineté tous azimuts ».

Remettant à l'assistance un dossier intitulé« Du MAK à l'Anavad » pour expliquer à l'assistance la nature de l'évolution du combat kabyle, passé de la revendication d'autonomie à celle de l'autodétermination avec la mise en place d'un Gouvernement provisoire kabyle, Hocine Azem n'a pas manqué de rendre un vibrant hommage à Ferhat Mehenni, figure emblématique du combat pour l'Autodétermination de la Kabylie, ce militant de la première heure qui a mené un combat sans relâche, constant et régulier, en faveur de la Kabylie pour son droit à l'existence en tant que Peuple et Nation, et qui n'a jamais manqué non plus d'être aux côtés des peuples qui, de par le monde, aspirent à réaliser leurs droits à disposer d'eux-mêmes.

Enfin, le secrétaire national aux relations extérieures du MAK a terminé son allocution en interpellant « toutes les consciences universelles éprises de liberté et de dignité humaines afin d'agir en faveur et en soutien de la cause kabyle pour que le peuple kabyle puisse arracher son droit à l'autodétermination, par voie pacifique et référendaire, sous les auspices de la communauté internationale face à l'Etat algérien dont on connait les méthodes racistes, brutales et anti-démocratiques ».

mel, SIWEL 011315 DEC 14

Une délégation du MAK se rend à la « zone libre d'Ibarbachen »

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IBARBACHEN (SIWEL) — Hier à 14h, une délégation du MAK, composée d'un groupe de militants de Sidi Aich qui étaient accompagnés de trois membres de la direction, Bouaziz Ait Chebib, Farid Djenadi, Hocine Azem, Kamel Chetti, s'est rendue à Ibarbachen pour rendre hommage aux comités de villages de cette « commune libre » qui abrite pas moins de 27 000 habitants. Ces derniers s'autogouvernent, depuis 2012, selon le mode ancestral de l'organisation politique de la Kabylie. Ils se sont débarrassés des institutions algériennes et s'en portent depuis beaucoup mieux, notamment sur le plan sécuritaire. La délégation du Mak a été accueillie fraternellement par des citoyens, des militants locaux et quelques délégués des villages.

La délégation du MAK s'est rendue à Ibarbachen afin de renouveler son soutien et celui de l'Anavad, à sa tête Ferhat Mehenni, à cette « zone libre » qui regroupe une trentaine de village. La rencontre a eu lieu dans une cafétéria baptisée en l'honneur des «événements de 1979 » durant lesquels les citoyens d'Ibarbachen s'étaient insurgés contre la « Kasma FLN » de l'époque qui avait tenté d'imposer un maire à la tête de l'APC. Plus de 20 jeunes kabyles d'Ibarbachen avaient été interpellés puis arrêté par les services de répression algériens de l'époque. Cet épisode n'est qu'une infime partie de la longue résistance du peuple kabyle contre le négationnisme de l'Etat algérien et dont les kabyles d'Ibarbachen ont toujours étéà l'avant-garde.

Trente ans après cet épisode de 1979, ce sont toujours les mêmes procédés avec toutefois une étrange nouveauté qui consiste à former des coalitions contre-nature entre les « kasma FLN » et l'opposition kabyle du FFS et du RCD et ce, pour imposer un maire à la commune d'Ibarbachen contre leur volonté et en lieu et place de celui qu'ils avaient choisi. Sauf que cette fois, la commune d'Ibarbachen a répondu en reprenant la main sur la gestion de son quotidien, une gestion qui se passe fort bien des institutions algériennes et qui s'en portent même beaucoup mieux.

La délégation du MAK était heureuse et fière de remettre aux délégués d'Ibarbahchen un drapeau amazigh, au nom du MAK et de l'Anavad, en signe de solidarité, de remerciement et de reconnaissance leur courage et leur attachement aux principes et valeurs kabyles. La délégation n'a pas omis de préciser aux délégués de villages d'Ibarbachen que leur commune constituait pour le Mak, l'Anavad et l'ensemble des kabyles jaloux de leur liberté, une fierté et un modèle à suivre pour toute la Kabylie.

Avant de quitter Iberbachen, la délégation du MAK sa tenue à rendre hommage au grand militant kabyle d'Ibarbachen, Nait Haddad Mohand Ou Ravah. Les membres de la direction et les militants du MAK se sont dirigés vers le cimetière abritant la tombe de Nait Haddad Mohand Ou Ravah et se sont inclinés à la mémoire de ce grand militant, décédé en 2005 et que malheureusement peu de jeunes connaissent.

Un travail de mémoire serait d'ailleurs à faire pour immortaliser et rendre hommage à tous ces grands militants kabyles afin qu'ils servent de repère aux jeunes générations. Pour rappel, Muhend U Ravah avait participé et avait été arrêté lors des évènements de 1979 contre la Kasma FLN, puis à nouveau au cours des événements du printemps de Vgayet en mai 1981, qui avait été, rappelons-le, le second souffle du printemps de 1980.

Avant de laisser partir la délégation du MAK, les délégués et les citoyens qui les ont accueilli à Ibarbachen ont tenu à leur faire savoir qu'ils avaient été très touchés par le geste de soutien, de solidarité et de reconnaissance de la part du MAK et de l'Anavad.

cbd, SIWEL 031521 DEC 14


Le Conseil Régional MAK Tizi-Ouzou-Boumerdès se prépare pour les grandes échéances du MAK

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TIZI OUZOU (Tamurt.info) - Les membres du Conseil Régional Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie (MAK) Tizi-Ouzou-Boumerdès (CRT0B) se sont réunis hier à Tizi-Ouzou à l'effet d'examiner les voies et moyens d'honorer les grandes échéances du MAK, lesquelles sont déjà inscrites sur l'agenda.

Il s'agit entre autres de Yennayer 2965, le congrès du MAK prévu pour décembre 2015, de la poursuite de la structuration du MAK dont les demandes de mise sur pied de section se font de plus en plus nombreuses et surtout pressantes.

Dans ce contexte, les participants à cette réunion ont établi une feuille de route dont l'agenda s'avère très serré. Et en considération de cet agenda très serré et de la situation politique nationale algérienne au parfum délétère, puisque le pouvoir d'Alger ne désespère toujours pas quant à l'anéantissement de la Kabylie, et ce, en ciblant carrément son endocarpe, le MAK en l'occurrence, le CRTOB a jugéégalement nécessaire de mobiliser et d'actionner ses dynamiques intelligentes pour, non seulement parer aux attaques de déstabilisation, mais aussi pour engendrer ce qui convient d'appeler « l'effet boomerang ». En d'autres termes, retourner contre le pouvoir d'Alger les effets de ses attaques.

Il va sans dire que le CRTO-B a largement explicité« les dynamiques intelligentes » qui ne sont autres que des actions pacifiques. Il y a lieu de relever par ailleurs le CRTO-B a saisi l'opportunité de cette réunion pour interpeller tous les élus de Kabylie sur la nécessité de promouvoir la langue et la culture kabyles, et ce en exploitant aussi bien toutes les opportunités et tous les espaces ainsi que tous les supports possibles.

Enfin, le CRTO-B, avant de lever la séance, a déclaré son soutien indéfectible à tous les mouvements sociaux qui revendiquent un meilleur cadre de vie et, au même temps lancé un appel aux coordinations MAK d'accompagner de leur mieux possible cette dynamique citoyenne.

Bouaziz Aït-Chebib devant les militants d'Ath-Aïssi : « Notre combat d'aujourd'hui n'est en réalité que la continuité de celui commencé par nos aînés »

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ATH AISSI (Tamurt.info) - Poursuivant inexorablement ses missions qui lui sont dictées par son statut et ses fonctions de Président pour l'Autonomie de la Kabylie (MAK), Bouaziz Aït-Chebib a effectué hier un déplacement à Ath-Aïssi, daira d at dwala, où il a rencontré les cadres et militants locaux.

A l'issue de ce rendez-vous, qui a provoqué de nouvelles recrues, le Président du MAK a abordé un bon nombre de sujets d'actualité dont celui ayant directement trait à la mission du MAK. Dans ce contexte, le conférencier a martelé que « notre combat d'aujourd'hui n'est en réalité que la continuité de celui commencé par nos aînés ». Autrement dit, le MAK n'est aucunement le fruit d'un quelconque caprice.

Bouaziz Aït-Chebib a démontré que le porte-parole de la Kabylie (MAK ndlr) est une création forcée et ce sont les massacres de jeunes kabyles au printemps 2001 qui en sont la cause. A partir de cette thèse indémontable, le Président du MAK « bousculera » les méandres de l'histoire contemporaine dans lesquelles il puisera des preuves tangibles quant à l'existence réelle du peuple kabyle et, au même temps, vu par les autres Algériens comme réellement « un peuple à part entière ».

Et même temps, Bouaziz Aït-Chebib mettra en exergue les paradoxes ayant marqué certains acteurs du mouvement national comme Messali Hadj dont les discours faits même à l'endroit de la communauté internationale prônait l'inexistence de la nation kabyle puisqu'il a toujours limité l'histoire de l'Algérie au 7ème siècle de notre ère, soit juste à l'arrivée des troupes musulmanes en Afrique du nord dont naturellement l'Algérie. Aux thèses de Messali Hadj énumérées, le conférencier leur opposa ensuite non seulement les contre thèses apportées par les berbéristes de cette époque mais aussi la politique imposée par Krim Belkacem à la veille du déclenchement de la guerre d'indépendance où sa condition était d'effacer l'idée préconçue par la France coloniale concernant la territorialité de la Kabylie qui a consistéà faire croire qu'il y avait la « Grande Kabylie » et la « Petite Kabylie », et ce, dans le but évident de diviser pour avoir la chance de régner. « En imposant la wilaya 3 historique dans le plan de division en wilayas de l'Algérie s'apprêtant à sonner le tocsin, et qui n'est autre que la Kabylie authentique, c'est-à-dire géographiquement et ethniquement une et indivisible, poursuit le Président du MAK, Krim Belkacem n'a en réalité que rappelé l'impératif de la poursuite de l'étude de la question identitaire juste après l'indépendance de l'Algérie ». « Le conflit armé opposant le FFS aux forces gouvernementales, le Mouvement de 1980, la grève du cartable de 1994 et, enfin, les tueries de 2001, signale encore Bouaziz Aït-Chebib, ne sont là qu'une succession de preuves quant à l'existentialité réelle du peuple kabyle et, au même temps, la ténacité du pouvoir d'Alger, véhiculant une idéologie arabo-islamiste, et non moins outil de la France néocoloniale, à le nier ».

L'inertie et le silence des intellectuels des autres Algériens lors de la répression qui s'abattit sur la Kabylie en 1980 et 2001 ainsi la Grève du cartable en 1994 limité géographiquement au seul territoire de la Kabylie, le conférencier les considérera également comme des preuves intangibles de la pensée et la considération des autres Algériens vis-à-vis des Kabyles, à savoir qu'ils constituent un peuple à part entière.

Plus loin, le Président du MAK reviendra, notamment à l'endroit des nouvelles recrues, sur le choix par la Kabylie porté sur l'autodétermination après avoir opté initialement pour l'autonomie. Le conférencier expliquera que ce n'était qu'une question de conformité par rapport aux textes onusiens en matière de revendications des peuples à disposer d'eux-mêmes. Etant que le concept d'autonomie est considéré par l'instance onusienne comme « une affaire interne à un pays », elle ne peut par conséquent légalement s'y immiscer ; ce qui n'est pas le cas de « l'autodétermination ». Sur ce point précis, Bouaziz Aït-Chebib rappellera « que face à la culture du pouvoir algérien dont la culture n'est autre que la violence, à l'instar d'ailleurs de tous les régimes dictatoriaux, le MAK veut éviter de lui donner cette occasion ». « Le talon d'Achille d'ailleurs du pouvoir d'Alger, poursuit le conférencier, est notre lutte pacifique d'un et la communauté internationale que, à la lumière de ces textes internationaux, prise à témoin. Bouaziz Aït-Chebib a rappeléà maintes reprises à Ath-Aïssi que le combat du MAK est d'essence pacifique.

La dernière déclaration de M° Ali-Yahia Abdennour vis-à-vis du MAK a été aussi passée à l'analyse. « Le pouvoir doit reconnaître le MAK », telle est la déclaration de M° Ali-Yahia Abdennour. La famille militante et patriotique du MAK l'a interprétée comme « une déclaration qui prête àéquivoque et, surtout pas à l'avantage de la Kabylie. M° Ali-Yahia Abdennour est soupçonné de vouloir suggérer au pouvoir de tenter de donner un agrément pour le MAK pour le réduire au simple statut d'un quelconque parti politique et, par conséquent, le « dompter » puisqu'il serait seulement question de « négocier » des postes et des avantages matériels ; ce qui motive bon nombre d'acteurs politiques se réclamant pourtant de l'opposition. La famille militante et patriotique du MAK n'a pas oublié que M° Ali-Yaahia Abdennour n'a pipé mot sur ni l'exil forcé de Ferhat M'henni, ni la terrible répression qui s'est abattue sur les manifestations organisées par le MAK à l'occasion de Yennayer à l'occasion du 20 avril de l'année passée, ni sur les harcèlements pesés sur les militants du MAK et ni sur aucune autre machination ourdie contre le peuple kabyle par le pouvoir d'Alger. En d'autres termes, la famille militante et patriotique du MAK est venue à considérer que même si l'initiative de M° Ali-Yahia Abdennour est dépourvue d'aucune arrière-pensée, elle arrive trop tard. Bouaziz Ait Chebib rajoutera que « le MAK a la reconnaissance de la nation kabyle, il n a pas besoin de celle d un pouvoir qu'il ne reconnait pas ».

En dépit des entraves de l'Etat algérien : Le Peuple kabyle en marche vers sa liberté et sa souveraineté sur la scène mondiale

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MARRAKECH (Tamurt.info) - Le Mouvement pour l'Autodétermination pour la Kabylie (MAK) a participé avec la distribution d'un dossier politique sur les questions relatives aux droits du peuple kabyle dans tous les domaines remis aux présents et une présentation d'une communication lue aux participants (es) par son Secrétaire National aux Relations Extérieurs Hocine Azem pour résumer la situation qui prévaut en Kabylie tout en réclamant avec force le droit à l'autodétermination du peuple kabyle par une interpellation pressante des instances internationales dont les représentants sont si nombreux aux travaux du Forum en question.

Le Forum mondial des Droits de l'Homme initié par les Nations-Unies qui s'est déroulé au Maroc du 27 au 30 novembre 2014, n'est pas des moindres d'autant plus qu'il est honoré par de grandes personnalités du monde. Celles-ci sont connues pour leur engagement pour la cause des Droits Humains sur la scène mondiale comme Zapatero ancien chef de Gouvernement espagnol, Fatou Bensouda, la Procureur de la Cour Pénale Internationale (CPI), Secrétaire Général de l'ONU, un Représentant de l'Union européenne, un Représentant de l'Union Africaine, des Représentants des ONG, un Représentant du Haut Commissariat des Droits de l'Homme, d'anciens fonctionnaires de l'Onu, d'anciens fonctionnaires des institutions onusiennes, d'anciens fonctionnaires des institutions régionales des Droits de l'Hommes, d'anciens ministres qui ont contribués à la cause des Droits Humains dans le Monde.

Étaient présents aussi des défenseurs des Droits Humains dans les ONG locales, régionales et mondiales pour plaider les causes de leurs peuples sur les questions des Droits Humains sur la scène internationale. La liste des participants compte aussi des prix Nobel de la Paix, des responsables onusiens, des universitaires, des militants (es) des Droits Humains associatifs ainsi que des représentants gouvernementaux issus de plus de 94 pays dont le nombre de participants (es) est de l'ordre de 7000 personnes.

Nombreuses sont les problématiques des Droits de l'Homme abordées par les participants au Forum du Maroc sans considération d'aucune question, toutes les thématiques sont débattues sans tabous. Parité, égalité des sexes, abolition de la peine de mort, préservation des droits des journalistes, droits des Amazighs, droits des minorités, droits linguistiques, socio-économiques, identitaires et culturels ,droits civils et politiques …et autres droits des peuples à disposer d'eux même…

Ce sont avec ces thématiques et d'autres que la deuxième édition du Forum Mondial des droits de l'Homme de Marrakech, en présence des personnalités internationales avait démarré ses travaux sous les couleurs des Nations-Unies.

D'autre part, le Mouvement pour l'Autodétermination pour la Kabylie (MAK) a participé avec la distribution d'un dossier politique sur les questions relatives aux droits du peuple kabyle dans tous les domaines remis aux présents et une présentation d'une communication lue aux participants (es) par son Secrétaire National aux Relations Extérieurs Hocine Azem pour résumer la situation qui prévaut en Kabylie tout en réclamant avec force le droit à l'autodétermination du peuple kabyle par une interpellation pressante des instances internationales dont les représentants sont si nombreux aux travaux du Forum en question.

On a remarqué avec force que les participants(es) ont prêtés une oreille attentive au discours politique haut de gamme du MAK à telle enseigne qu'un diplomate présent dans la plénière aurait dit sous couvert d'anonymat que le MAK a développé un discours politique unique parmi tant d'organisations présentes.

Par ailleurs, Hocine Azem représentant du MAK aux travaux du Forum a été très sollicité par la presse locale et étrangères accréditées ainsi que par les ONG participantes pour établir des contacts en perspective d'en savoir plus sur la question du peuple kabyle et en vue d'une reconfiguration du combat amazigh dans le cadre du droit à l'autodétermination des peuples à disposer d'eux mêmes.

Il est à noter que toutes les régions amazighes de Tamazgha (Nord de l'Afrique) ont été représentées aux travaux du Forum Mondial des Droits de l'Homme de Siwa aux archipels des Canaries. Ce qui signifie en mot, des Canariens en Espagne, des Amazighs de Siwa en Egypte, des Amazighs en Libye, des Touarègues au Niger et des Touarègues dans l'ex-Nord du Mali représentants de l'Azawad, de la Kabylie représentée par le MAK , des Amazighs au Maroc et des Amazighs de la Diaspora du monde entier ont, chacun en ce qui les concerne, exprimé leur cas et exigé une solution qui leur sied dans le cadre du droit international et dans l'esprit des Droits Humains universellement reconnus aux peuples sans état en marche vers leurs droits à disposer d'eux mêmes.

La Kabylie s'est exprimée en tant que Nation et Peuple en marche vers sa souveraineté afin de mettre en place pacifiquement et démocratiquement un Etat kabyle libre, démocratique, laïque et social pour les futures générations en dehors de tous les malheurs subis par leurs parents des siècles durant par les colonisateurs divers successifs et massifs.

Le peuple kabyle marche, s'exprime, dans le sens de l'Histoire à l'instar de tous les peuples du monde qui marchent dans la perspective de recouvrement de leurs souverainetés transversales dans le cadre du droit à l'autodétermination en application du droit international.

Journée des droits de l'Homme/ le MAK rend hommage à Bennai Ouali et Hachimi Nait Djoudi à Djemâa n Saharidj

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DJEMÂA SAHARIDJ (SIWEL) — Une délégation du Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie, composée de membres de la Direction politique et du collectif militant de la région de Mékla, s'est rendue, ce matin du 10 décembre 2014, journée de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, à Djemâa Saharidj pour se recueillir sur les tombes de deux grandes figures emblématiques du mouvement de la cause kabyle, de la démocratie et de la cause amazighe notamment Bennai Ouali et Hachimi Nait Djoudi.

Une délégation du Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie composée de la Direction politique notamment du Président Ait Chebib Bouaziz, de Hocine Azem, Fathiha Rahmouni et Kamel Chetti et du collectif militant de la région de Mékla ( Djemaâ Saharidj, At Zellal), s'est rendue, ce matin du 10 décembre 2014, journée de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, à Djemâa Saharidj pour se recueillir sur les tombes de deux grandes figures emblématiques du mouvement de la cause kabyle, de la démocratie et de la cause amazigh, notamment Bennai Ouali et Hachimi Nait Djoudi.

Ces figures impénitentes de la Kabylie authentique appartiennent à deux générations de combat de la Kabylie contre les régimes colonialistes français et algérien. L'un d'avant-guerre d'Algérie, Bennai Ouali et l'autre de l'Algérie de l'omerta, en l'occurrence Hachimi Nait Djoudi qui était de tous les combats contre le régime dictatorial algérien des années de plomb.

Il est a noter que les membres du MAK ont saisi cette journée universelle des Droits de l'Homme pour rendre un vibrant hommage à celles et à ceux qui ont été victimes de l'oppression, de la répression et de violations contre la dignité humaine en Kabylie et partout dans les territoires amazighs et dans tous les pays du Monde.

Le Président du MAK martela devant les présents aux recueillements que la Kabylie est une Nation et un peuple qui n'oublie jamais ses pionniers face à ceux qui tentent de pervertir le combat pour la liberté de la Kabylie.

On a constaté que les citoyens présents étaient très attentifs aux orateurs du MAK qui ont parlé du combats pour la dignité et la liberté mener par les dignes enfants de la Kabylie que sont Nait Djoudi et Bennai Ouali. ces derniers, à l'instar de beaucoup d'autres kabyles qui ont voué leur vie entière à la liberté et à la reconnaissance de la Kabylie restent très présents dans l'imaginaire collectif kabyle malgré l'ostracisme dont ils sont frappés et constituent à jamais des exemples de résistance et de sacrifice ultime pour que triomphe la vérité.

cdb, SIWEL 101515 DEC 14

Le Conseil universitaire Tizi-Ouzou du MAK appelle à une marche populaire pour Yennayer 2965

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TIZI-OUZOU (SIWEL) — Depuis 2009, le conseil universitaire MAK de l'université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou célèbre le nouvel an Amazigh avec une manifestation de rue dans la ville des Genets. Pour Yennayer 2965, il appelle à la communauté estudiantine et l'ensemble des citoyens à marcher ce 12 janvier à Tizi Wezzu.

Réuni le mercredi 10 décembre, le conseil universitaire MAK de Tizi Ouzou a décidé, entre autre, de marcher le 12 janvier à Tizi Ouzou pour célébrer le nouvel an Amazigh qu'il inscrit comme une journée d'action en faveur de la liberté du peuple kabyle.

A travers cette manifestation de rue, le conseil universitaire tient à dénoncer le plan d'anéantissement de l'université kabyle, la politique d'arabisation, l'insécurité kidnappings, la destruction de l'environnement, la corruption, le chantage économique et l'appauvrissement de la Kabylie.

Le Conseil universitaire de Tizi-Ouzou du MAK ( CUTO-MAK) considère que cette marche sera aussi l'occasion de réitérer la détermination du MAK à libérer la Kabylie du joug algérien, de soutenir les mouvements sociaux qui remettent en cause l'ordre établi et d'exprimer la solidarité du peuple kabyle au peuple de l'Azawad et aux kurdes de Kobanê.

cdb, SIWEL 121557 DEC 14

Source : cuto-mak.blogspot.com

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