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Channel: MAK - Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie
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Déclaration

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AFRANIMAN I TMURT N YIQVAYLIYEN

MOUVEMENT POUR AUTODÉTERMINATION DE LA KABYLIE

Conseil universitaire de Vgayet

A la veille de la commémoration du printemps amazigh et du printemps noir, en cette période trouble d'élection présidentielle où les divers clans du pouvoir algérien tentent d'instrumentaliser la Kabylie pour qu'elle serve de tremplin à l'élection de l'un ou de l'autre de ses "candidat, le conseil universitaire appelle la jeunesse kabyle à la vigilance la plus extrême afin qu'elle ne serve pas de main d'œuvre à la réalisation de la négation de la Kabylie. En effet, le 20 avril 1980 constitue pour la Kabylie un repère fondamental dans le recouvrement de son identité, de sa culture et de sa civilisation, le 20 avril 1980 constitue le détonateur du renouveau kabyle et amazigh. Quant au printemps noir de 2001, il nous a appris dans la douleur que les corps constitués de l'État algérien était capable d'assassiner la jeunesse kabyle à coup de balles explosives sans que personne ne lui vienne en secours, ni ne lui témoigne le moindre sentiment de compassion.

Aujourd'hui dans ce contexte de campagne électorale algérienne pour la reconduction du bourreau de la Kabylie ou l'intronisation d'un nouveau dictateur, qui prendra sa relève, nous étudiants de Vgayet refusons que la Kabylie serve à nouveau de terrain de jeu aux luttes de pouvoir.

La jeunesse kabyle pour préserver son avenir et sa sécurité, hors des enjeux du pouvoir algérien et de ses acolytes, doit se concentrer sur sa propre émancipation dans un cadre exclusivement kabyle et amazigh.

Notre engagement, nous ne le devons qu'à la Kabylie et notre solidarité nous ne la devons qu'à nos frères amazigh du Mzab qui subissent de plein fouet un flagrant racisme d'État, nous la devons à nos frères de l'Azawad et de Libye, à nos frères du Rif et du Souss.

Les élections algériennes pétries de racisme et d'apartheid anti amazighe comme cela est encore prouvé dans la Mzab en ce moment même, ne nous concernent plus et la Kabylie ne doit plus se soucier que de son propre avenir, de sa propre sécurité et de celles de ses autres amazighs.

Le 20 avril est une date historique qui appartient a la lutte identitaire de la Kabylie et de l'Afrique du Nord.

C'est pourquoi les étudiants de Vgayet appellent la jeunesse kabyle à marcher le 20 avril pour :

·Exiger le droit du peuple kabyle à son autodétermination.

. Rejeter les résultats de la mascarade présidentielle du 17 avril.

· Soutenir le Peuple Amazigh du Mzab qui subit l'apartheid du régime raciste d'Alger.

· Annulation immédiate du contrat portant exploitation du gaz de schiste à Vgayet.

Vgayet, le 14 avril 2014

Kahina Mebarki, présidente


Meeting du conseil universitaire MAK à Vgayet : "La kabylie ne doit pas servir de tremplin à l'élection d'un quelconque candidat "

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14/04/2014 - 23:22

VGAYET ( SIWEL) - Farid Djennadi, secrétaire général du MAK, lancera tout de go que la Kabylie ne cautionnera jamais le jeu trouble d'Alger. « Elle a choisi, rajoutera-t-il, la voie de la liberté et elle se concrétisera par un état souverain quel que soit le prix à payer ».

e slogan « le combat continue » est sur la bonne voie au sein du Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie (MAK). La meilleure preuve est cette prise de parole de Kahina Mebarki, la propre fille du président du conseil national, Mouloud Mebarki, lors du meeting organisé par le MAK, dans l'après-midi de lundi, à l'esplanade de la maison de la culture Taos Amrouche de Bgayet. Cette dernière veut, d'ores et déjà, assurer la relève de son père, présent parmi la délégation du MAK. C'est au nom du conseil universitaire de Bgayet que celle-ci interviendra.

Elle mettra en garde contre l'instrumentalisation de la Kabylie par les divers clans du pouvoir mafieux d'Alger en cette période trouble d'élection présidentielle laquelle intervient à la veille de la commémoration du printemps amazigh et du printemps noir. « Le 20 avril, lancera-t-elle à l'adresse des jeunes, qui doivent rester vigilants, constitue un repère fondamental à la Kabylie dans le recouvrement de son identité, de sa culture et de sa civilisation alors que le printemps noir rappelle que les corps constitués de l'état algérien tuent la jeunesse kabyle sans que personne ne lui vienne en aide ». « Les étudiants de Bgayet, soulignera-t-elle, refusent que la Kabylie serve à nouveau de terrain de jeu aux luttes de pouvoir et la jeunesse kabyle, en général, doit se concentrer sur sa propre émancipation dans un cadre exclusivement kabyle et amazigh ». Elle conclut son intervention en appelant à une marche le 20 avril pour exiger le droit du peuple kabyle à son autodétermination, pour soutenir le peuple amazigh du Mzab qui subit l'apartheid du régime raciste d'Alger et enfin pour exiger l'annulation immédiate du contrat portant exploitation du gaz schiste de Bgayet.

Lui emboitant le pas, Farid Djennadi, secrétaire général du MAK, lancera tout de go que la Kabylie ne cautionnera jamais le jeu trouble d'Alger. « Elle a choisi, rajoutera-t-il, la voie de la liberté et elle se concrétisera par un état souverain quel que soit le prix à payer ». D'ailleurs, pour ce dernier, l'état algérien n'a jamais programmé de projets économiques pour la Kabylie notamment depuis la venue de Bouteflika. Bien au contraire, il y a eu la construction de l'une des plus grandes prisons d'Afrique à Oued Ghir, d'une caserne à Remila et l'installation d'une quarantaine de campements militaires au niveau du littoral kabyle. « Bien plus grave, soulignera l'orateur, la machine destructrice de la région a été mise en marche à travers la réalisation d'un stade sur un terrain agricole comme si le foncier faisait autant défaut dans la région pour qu'on puisse confisquer les terres qui nourrissent la région. »

Il rappellera à l'assistance que l'état kabyle a existé bien avant celui d'Algérie qui, par ailleurs, a été créé par la France laquelle est restée politiquement présente en Algérie malgré son départ militaire en 1962. En appelant à une marche grandiose pour le 20 avril, le secrétaire général du MAK expliquera que par cette action, les kabyles prouveront encore une fois qu'ils tiennent à leur indépendance.

Le président du MAK, Bouaziz Ait Chebib, abondera dans le même sens et s'attaquera aux multiples télévisions algériennes qui accusent le MAK d'être manipulé par l'étranger alors que l'état algérien est, lui-même, dirigé par la France et le clan d'Oujda. « D'ailleurs, c'est François Hollande dit François Arabie, qui a imposé Bouteflika pour un 4e mandat tout en agréant l'association de malfaiteurs constituée par les dirigeants d'Alger ».

Ainsi donc avant les marches du 20 avril programmées à Bgayet, Tuviret et Tizi Wezzu, le MAK a organisé une série de meetings à travers la Kabylie. Dans la matinée du lundi, c'est à Barbacha qu'un meeting a été animé alors que depuis le début du mois, les villes de Tizi n'Berber, Melbou, Raffour et Iwadiyen ont reçu des dirigeants du MAK qui y ont animées des meetings en attendant celui de ce mardi à Michelet et At Vouâli ( At Mansour).

Siwel avec Tamurt

Le premier responsable du MAK à Vgayet et Barbacha : « Le peuple kabyle veut retrouver sa souveraineté confisquée dès 1857 ! »

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BGAYET -Barbacha (Tamurt.info) - Alors que le son des tambours et trompettes des « coureurs » pour le fauteuil d'El-Mouradia semble cesser, la grande famille militante et patriotique du Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie (MAK), quant à elle, continue àéperonner les flancs de son cheval de bataille. Les motivations et les objectifs des deux camps ne sont pas les mêmes. Pour les premiers, il s'agit de faire pérenniser le système qui leur assure un gâteau avec une bonne cerise au milieu. Pour le MAK, il ne s'agit ni plus ni moins que d'une question de vie ou de mort pour toute une nation. La nation kabyle. C'est pourquoi, Bouaziz Aït-Chebib continue son périple à un rythme effrénéà travers villes, villages et hameaux de Kabylie.

Alors que le son des tambours et trompettes des « coureurs » pour le fauteuil d'El-Mouradia semble cesser, la grande famille militante et patriotique du Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie (MAK), quant à elle, continue àéperonner les flancs de son cheval de bataille. Les motivations et les objectifs des deux camps ne sont pas les mêmes. Pour les premiers, il s'agit de faire pérenniser le système qui leur assure un gâteau avec une bonne cerise au milieu. Pour le MAK, il ne s'agit ni plus ni moins que d'une question de vie ou de mort pour toute une nation. La nation kabyle. C'est pourquoi, Bouaziz Aït-Chebib continue son périple à un rythme effrénéà travers villes, villages et hameaux de Kabylie.

Pour la journée du 14 avril, le président du MAK a animé deux meetings. Le premier à Barbacha et le second à Bgayet ville, plus exactement devant la maison de la culture Taous Amrouche. Devant la population barbachie, Bouaziz Aït-Chebib a abordé la question kabyle sous tous ses angles. L'orateur a commencé par rappeler les raisons de la création du MAK, son parcours et ses aspirations ainsi que l'histoire tragique de la Kabylie depuis 1857, année de sa capitulation face à la France, jusqu'à nos jours avant de conclure sur ce chapitre précis : « Le peuple kabyle veut retrouver sa souveraineté confisquée dès 1857 ».

Le premier responsable du MAK ne s'est pas contenté de conjuguer seulement ses verbes au passé et au présent de l'indicatif mais aussi au futur de l'indicatif. « Dans la Kabylie de demain, dira effectivement Bouaziz Aït-Chebib, il y aura en premier lieu le droit à la vie et l'existence pour la citoyenne et le citoyen kabyles, le mode de vie selon les concepts culturel et identitaire kabyles, l'école kabyle qui permettra et encouragera l'esprit libre et créatif, la laïcité, l'indépendance de la justice et naturellement l'Etat de droit où tous les citoyens auront les mêmes devoirs et obligations et les mêmes droits ainsi que l'égalité des sexes ».

Comme un enseignant d'université devant ses étudiants, Bouaziz Aït-Chebib expliquera à l'assistance la porté de chaque concept énuméré. Le volet économique sera également abordé. L'orateur démontrera également que contrairement à ce que prétendent les tenants de l'idéologie arabo-islamiste, lesquels ne sont autres en vérité que « les nervis de la France néocoloniale et jacobine, à travers leurs campagnes de propagandes, la prospéritééconomique de la Kabylie libre sera indéniable.

Dans ce contexte, le président du MAK citera dès lors toutes les richesses naturelles que rengorgent le sous-sol de la Kabylie et celles contenues dans son relief extérieur, c'est-à-dire sa morphologie et son relief naturels. C'est ainsi que le zinc, l'uranium, le pétrole, l'or, le bois, l'eau, les cotes maritimes, les collines seront cités comme éléments de richesse, et ce sans compter la ressource humaine, sans aucun doute la plus grande richesse de l'Homme. « Ce sont toutes ces raisons qui font que le pouvoir d'Alger, « supplétif de Paris », veut maintenir coûte que coûte la Kabylie dans son giron », a souligné le numéro du MAK avant de préciser : « C'est l'Algérie qui a besoin de la Kabylie et non l'inverse ».

La France coloniale et néocoloniale et ses « nervis d'Alger » ont eu leur part de critiques de la part de l'orateur. Après avoir aussi relevé« la comédie jouée par les candidats à la présidentielle, notamment le duo Bouteflika-Benflis », Bouaziz Aït-Chebib a lancé un appel aux Kabyles pour considérer la journée du 17 avril comme « non événement » mais se mobiliser durant la journée du 20 avril pour exiger « la tenue d'un référendum sur l'autodétermination de la Kabylie et rappeler que « le peuple kabyle n'est pas arabe ! ».

Aussitôt clos ce meeting, Bouaziz Aït-Chebib prend la direction de Bgayet-ville, plus exactement la splendide esplanade à partir de laquelle on a accès à la maison de la culture Taos Amrouche. Nous jugeons utile de mentionner qu'à présent, l'édifice est d'une laideur insoutenable. Le frontispice, qui était sans doute agréable à la vue avant l'arrivée d'Abdelmalek Sellal dans cette ville, constitue à présent le témoignage de l'agressivité par le feu des hommes qu'il a subie. L'écriteau porté en tamazight sur la partie gauche de la façade a disparu à moitié. Tout à fait au rez-de-chaussée, côté droit, la carcasse d'un véhicule incendié renseigne aussi que de affrontements ont eu lieu à cet endroit. Les vitres faisant partie de l'ensemble du frontispice sont également cassées et non encore changées.

C'est devant ce décor apocalyptique digne des experts des effets spéciaux d'Hollywood que s'est tenu le meeting mémorable animé par le duo Bouaziz Aït-Chebib-Farid Djennadi, lequel a été préparé et convoqué par le conseil universitaire MAK de l'université Abderrahmane Mira de Bgayet que préside Mlle Kahina Mebarki. Notons aussi que ce meeting de Bgayet est à inscrire en lettres d'or sur les livres d'histoire. En effet, en sus de l'importance de l'assistance, le verbe a été aussi d'une haute conjugaison. C'est Farid Djennadi qui prendra la parole le premier pour mettre au pilori le pouvoir, et ce non seulement en rappelant la légitimité du peuple kabyle à exiger son autodétermination mais aussi à sa capacitéà atteindre son objectif quels que soient les obstacles dressés sur son passage par les tenants du régime arabo-islamiste lesquels « ne sont que les exécutants des ordres qu'ils reçoivent du Quai d'Orsay ». Le secrétaire général du MAK a affirmé– et ce n'est pas la première fois – que c'est sur injonction d'un simple ministre français à travers une simple déclaration à travers les médias que les dirigeants algériens ont décidé de ne pas réprimer les manifestations et rassemblements hostiles au pouvoir. Par la même occasion, Farid Djennadi a averti que si le pouvoir d'Alger venait à commettre l'erreur de réprimer à l'avenir le peuple kabyle et ses représentants, « nous lancerions un appel à nos frères policiers, qui sont kabyles comme nous, de se joindre à nous pour faire face à la répression ». L'intervenant réitère également « la dépendance d'Alger de Paris ». « Si les Français ont quitté militairement l'Algérie, il n'en demeure pas moins que sa politique y est toujours de rigueur ». Et comme à son habitude, le secrétaire général du MAK parlera de la destruction des espaces agricoles de la Kabylie, de l'agression linguistique et culturelle dirigées contre le peuple kabyle et l'insécurité qui les étouffe. Au sujet de l'insécurité qui se traduit par la présence terroriste et les kidnappings, Farid Djennadi accusera ouvertement les services de sécurité d'en être les instigateurs. « Cette insécurité, argue l'orateur, ne sert en réalité que de prétexte au pouvoir pour renforcer la présence militaire dans notre pays ». Delà, l'orateur n'hésite pas à qualifier d' « occupation militaire » la présence des éléments de l'ANP en terre kabyle. La diatribe du secrétaire général du MAK à l'endroit d'Alger sera encore longue et d'une extrême dureté.

Pour sa part, Bouaziz Aït-Chebib poursuivra le réquisitoire contre les dirigeants algériens et François Hollande, antikabyle et représentant de la France néocoloniale, et, au même temps, tournera en dérision Abdelaziz Bouteflika et Ali Benflis. Les quatre autres candidats à la présidentielle, le président du MAK les réduira au simple statut de figurants et pour leurs petits rôles, « ils seront gratifiés de quelques sous ». En ce qui concerne le candidat à sa propre succession (Abdelaziz Bouteflika), l'orateur dira d'abord de lui que c'est François Hollande qui l'a imposé comme candidat pour briguer le 4e mandat. « Seulement cette fois, ci, ironise le n°1 un du MAK, c'est la photo de Bouteflika qui est candidate et il est demandé aux Algériens de voter pour cette photo ». A ce moment, l'assistance éclate de rire même si quelques secondes auparavant, elle avait les cheveux hérissés. Avant de se saisir du dossier Ali Benflis, Bouaziz Aït-Chebib cite tous « les actes répréhensibles commis par Abdelaziz Bouteflika à l'endroit du peuple kabyle dont la tragédie de 200I. En ce qui concerne donc le cas Ali Benflis, le président du MAK dira à son propos que non seulement, il est loin d'être l'opposant qu'il prétend être, mais c'est encore lui qui a créé« les aârchs taïwan » lorsqu'il était encore chef de gouvernement. « Aujourd'hui donc, nous considérons Ali Benflis comme le candidat taïwan », souligne l'orateur. Cette observation suscitera également un grand rire chez l'assistance.

Plus loin, Bouaziz Aït-Chebib parlera de l'impossible cohabitation entre les Kabyles et les autres Algériens puisque les premiers véhiculent une idéologie reposant sur le socle de l'authenticité, le respect des valeurs universelles et la modernité alors que les second ne reconnaissent que l'existence sur le sol d'Algérie qu' « un peuple arabo-islamiste » et militant pour « un Maghreb arabe et islamique » et enfin pour « l'intégration du monde arabe et islamique ». Bouaziz Aït-Chebib étale sa thèse que voici : « Quand les députés du FFS ont fait la proposition à l'APN de réhabiliter les Anciens de 1963, la réponse a été traduite par un niet catégorique. Or, les terroristes qui ont commis des assassinats sont non seulement blanchis de leurs crimes mais sont aussi récompensés par des dividendes matériels en sus du droit à l'immunité. Si par malheur, un citoyen leur reproche d'avoir tué un des siens, il sera condamnéà la prison ».

Concernant la relation obscure entre la France et l'Algérie, le président du MAK dira, avec toile de fond le dossier portant exploitation de gaz de schiste à Béjaia. A vrai dire, Bouaziz Aït-Chebib apportera, encore une fois, la preuve que l'Algérie est toujours sous domination française et que cette même France poursuit toujours sa politique de destruction de la Kabylie qu'elle a entamée dès l'année 1857. « Pourquoi François Hollande, que moi j'appelle « François Arabie » a pris la décision d'interdire l'exploitation de gaz de schiste sur le territoire français parce que c'est dangereux pour l'environnement et la santé humaine et animale ; ce qui est vrai, alors qu'il a autorisé ce procédé en Kabylie ? De quel droit ose-t-il agir ainsi ? cela prouve que François Hollande, représentant de la France néocoloniale, n'aime pas la Kabylie. Oui, la France tient toujours rancune à la Kabylie pour l'avoir chassée d'Algérie. Le dernier tremblement de terre qui s'est produit ici à Bgayet n'est pas naturel mais a été provoqué par la perforation de la couche sous-marine à l'aide des engins perforateurs. Toutes les organisations de protection de l'environnement déconseillent formellement l'exploitation de gaz de schiste. A cela s'ajoute le fait que tout le bassin méditerranéen est reconnu mondialement comme une région sismique. L'exploitation de gaz de schiste en Kabylie par la France avec la complicité de ses nervis d'Alger relève de l'infamie. Aussi, nous les kabyles, puisque nous sommes les premières victimes, nous ne pouvons l'accepter ».

Dans sa longue intervention, Bouaziz Aït-Chebib reprochera également au RCD, sans toutefois le citer, avoir fait alliance avec les islamistes. Pour prouver le « tort » du RCD, le président du MAK dressera un réquisitoire contre les islamistes que voici : « Ali Belhadj a déclaré en 1990, année où il croyait dur comme fer pouvoir prendre le pouvoir que son objectif était de tuer 80 % des Kabyles et faire des 20 % restants de bons arabes et de bons musulmans. Pour sa part, Abdrrezak Mokri, suite à notre manifestation du trois août à la place de l'Olivier à Tizi-Ouzou, a appelé les pouvoirs publics à mettre en prison les non jeûneurs ». Plus loin encore, l'orateur parlera des candidats à la présidentielle, qui partout ils se sont rendus, ont évoqué volontiers ce que ce qui tenait à cœur des citoyens et avec la promesse de leur donner satisfaction s'ils venaient à gagner aux élections alors qu'à Tizi-Ouzou, et partout en Kabylie, ils n'ont pipé mot sur les martyrs de 1963 et 2001. « Ces partisans de l'Algérie arabe et islamiste, déclare avec véhémence le président du MAK ne s'intéressent à la Kabylie que pour ses voix pour l'urne ». « C'est pourquoi, nous leur disons « niet »», a affirmé l'orateur avant d'appeler à la marche du 20 avril pour exiger l'autodétermination et crier que la nation kabyle est bien kabyle et « aucunement arabe ».

Addenda : Le président a animé encore dans la matinée du 15 avril un grand meeting à Aïn El Hammam. Selon son calendrier initial, dans l'après-midi, il devait animer un autre meeting au village d'Ath-Bouali, dans la commune d'Ath-Mansour (Bouira). Bouaziz Aït-Chebib a annulé ce deuxième rendez-vous à cause du deuil qui a frappé soudainement ce village. En effet, un des siens s'est suicidé. Dans pareil cas, un rendez-vous politique n'est n'est pas de circonstance.

Meeting du MAK à Michelet : "Des délégations chaouie et mozabite seront présentes aux marches du 20 avril pour consolider la fraternité amazighe".

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15/04/2014 - 19:47

MICHELET (SIWEL) - Comme à l'accoutumée, le MAK, a réitéré son soutien aux peuples amazighs qui luttent pour leur liberté et leur dignité. Le président du mouvement Kabyle, Bouaziz Ait Chebib, a informé la foule que des délégations chaouie et mozabite prendront part aux marches du 20 avril pour consolider la fraternité amazighe.

Les dirigeants du MAK, Bouaziz Ait Chebib, Hachim Mohand Ouamer et Hocine Azem, ont animé dans la matinée du 15 avril, à Michelet, un meeting populaire marqué par un véritable engouement populaire.

Les intervenant ont tour à tour mis en exergue les personnalités de cette confédération qui s'appelle à l'origine : Igawawen . à travers Fadma n Summer, Ccix Muhend, Khelifati Mohand Amokran, Ammar Ccix, Ait Hmed, Belaid Ait Medri , Amza Kamal, Djilali Said Lhadj , Yamina Ait Sid, Mme Abba …. le président du MAK a fait une rétrospective de l'histoire du combat du combat Kabyle qui a abouti à la revendication du droit de la Kabylie à son autodétermination.

Les responsables du MAK ont abordé plusieurs sujets relatifs à la situation dramatique qui prévaut en Kabylie pour marteler que l'ultime solution pour le peuple kabyles est de se doter de son propre État.

Le chapitre des élections présidentielles algériennes a été détaillé en rappelant que le régime algérien tente vainement de normaliser la Kabylie à travers ce simulacre d'élections que le peuple kabyle rejette dans le fond et dans la forme. « Voter le 17 avril c'est trahir la Kabylie. Tout le monde en est conscient, mais il faut se mobiliser le 20 avril pour exiger notre droit à l'autodétermination en tant que peuple et nation ».

Pour le MAK : « la Kabylie ne doit en aucun cas accepter d'être mêlée à l'alternance clanique qui se joue au sommet de l'Etat algérien. Son combat est clair et précis : arracher le droit de choisir librement et souverainement son avenir et son destin ».

Les orateurs ont dénoncé la campagne de dénigrement menés par des chaînes de TV panarabiste financées par le pouvoir algérien pour discréditer les dirigeants du MAK.

Comme à l'accoutumée, le MAK, a réitéré son soutien aux peuples amazighs qui luttent pour leur liberté et leur dignité. Le président du mouvement Kabyle, Bouaziz Ait Chebib, a informé la foule que des délégations chaouie et mozabite prendront part aux marches du 20 avril pour consolider la fraternité amazighe.

A la fin, la foule s'est dispersée dans le calme conformément au caractère pacifique du combat du MAK.

Meetin du MAK à Agouni Gueghrane : Le 20 avril , la Kabylie marchera pour rejeter les résultats de la mascarade présidentielle algérienne et exiger son droit à l'autodétermination

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AGOUNI GUEGHRANE (SIWEL) - " Le 15 avril, la Kabylie a marché pour rejeter les présidentielles algériennes. Le 20 avril, elle marchera pour rejeter leurs résultats exiger son droit à l'autodétermination.", a déclaré le président du MAK devant une foule nombreuse, scandant : ulac lvot ulac.

Après avoir sillonné la Kabylie pour porter la voix de l'autodétermination, le Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie a été accueilli, hier à 17h par la localité d'Agouni Gueghrane afin de clôturer sa campagne de rejet des présidentielles algériennes.

Après avoir rendu hommage aux martyrs de la Kabylie, aux artistes Slimane Azem et Abchiche Belaid, deux enfants d'Agouni Gueghrane ainsi qu'à Jean Lmouhouv Amrouche décédé le 16 avril 1961, Bouaziz Ait Chebib, Hocine Azem, Hachim Mohand Ouamer, se sont succédés au micro afin d'expliquer la position du MAK concernant la mascarade du 17 avril, le Projet pour un État Kabyle et dénoncer la politique d'occupation et d'arabisation que mène le pouvoir algérien en Kabylie.

Pour le président du MAK , la Kabylie se singularise davantage à l'occasion de l'élection présidentielle algérienne : " les meetings anti-vote ont eu lieu en Kabylie, via le MAK, et nulle part ailleurs en Algérie. Les manifestations contre le scrutin du 17 avril se sont déroulées uniquement en Kabylie avec une forte mobilisation populaire. Ailleurs, il n'y a rien à signaler étant donné que même les tentatives de "Barakat " ont échoué partout. ceci-dit, la Kabylie constitue un peuple à part entière et par voie de conséquence, elle doit se doter de son propre État". En continuant dans le même ordre d'idée, Bouaziz Ait Chebib, a déclaré devant devant une foule nombreuse, scandant : ulac lvot ulac : "" Le 15 avril, la Kabylie a marché pour rejeter les présidentielles algériennes. Le 20 avril, elle marchera pour rejeter leurs résultats exiger son droit à l'autodétermination."

Hocine Azem, a déchiré au cours de son intervention, les programmes des deux candidats du système, à savoir, Bouteflika et Ben Flis, pour exprimer le rejet des présidentielles algériennes qu'il a qualifié d'une simple pièce de théâtre écrite par la France, mise en scène par le Général Toufik, avec les deux candidats du système comme acteurs. Tant dis que Louiza Hanoune, Touati, Rebaine, Belaide Abdelaziz, leur participation se limite à un rôle de figurants.

Hachim Mohand Ouamer, a de son côté mis l'accent sur le devoir patriotique de tout kabyle digne de ce nom, de contribuer à la mise en place d'un État kabyle, seul garant de la pérennité et la prospérité de la Kabylie.

Tout en fustigeant le pouvoir et ses relais locaux, le président a martelé avec insistance : "nous ne sommes pas venus pour vous demander de ne pas voter car nous sommes tous que les citoyens d'Agouni Guegahrane, rejetteront, à l'instar de tout le peuple kabyle, les élections de la honte. Nous appelons à l'unité du peuple kabyle afin de déjouer les plans diaboliques du régime raciste d'Alger qui ne vit que pour réaliser l'extinction de la Kabylie, bastion de la résistance et de la démocratie. Cette unité doit s'affirmer et s'exprimer le 20 avril pour porter tous ensemble la voix de l' espoir et de la liberté".

Les dirigeants du MAK ont rendu un vibrant hommage à l'Anavad et son président Ferhat Mehenni, pour le travail diplomatique effectué dans le cadre de l'internationalisation de la question kabyle.

La Kabylie répond au casus belli du régime arabo-islamo-baâthiste d'Alger : Plus d'une centaine de blessés dans les rangs des manifestants

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Le président du MAK a usé de toute sa sagesse pour persuader les policiers de laisser les manifestants faire leur marche « car tout ira pour le mieux ». Bouaziz Aït-Chebib leur a même posé la question sur le pourquoi de deux poids, deux mesures, c'est-à-dire sur le pourquoi d'avoir autorisé la marche du 15 et le refus de celle-ci. Les policiers ont répondu timidement que les initiateurs de la marche du 15 avaient un agrément et ce n'est pas le cas du MAK. A ce moment, Bouaziz Aït-Chebib leur répond qu' « en ce qui nous concerne, notre agrément nous est octroyé par le peuple kabyle ».

La Kabylie répond au casus belli du régime arabo-islamo-baâthiste d'Alger. Ces mots résument parfaitement les événements tragiques survenus, hier, à Tizi-Ouzou, à l'occasion de la commémoration du 34e anniversaire du Printemps Berbère et le 13e anniversaire du Printemps Noir. Ce rendez-vous programmé depuis longtemps par la grande famille militante et patriotique du Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie (MAK), à sa tête Bouaziz Aït-Chebib, devait initialement être vécu comme un rendez-vous pacifique. En effet, selon le programme du MAK, la manifestation commémorative du Printemps kabyle devait être traduite par une marche pacifique à partir du portail Hasnaoua jusqu'au centre-ville. Hélas, les dirigeants algériens, vulgaires outils de la France Néocoloniale, en ont décidé autrement.

Ils ont effectivement ordonné aux policiers d'empêcher coûte que coûte la commémoration kabyle. Un empêchement qui vaut moralement un crime de lèse-majesté. En effet, tôt le matin du 20 avril 2014, tout le périmètre du portail de l'université Hasnaoua, lieu habituel du démarrage de la marche, a été quadrillé par des policiers équipés pour la confrontation et la guerre. Même des automitrailleuses ont été stationnées sur le boulevard Krim Belkacem.

A quelques mètres seulement en haut du portail Hasnaoua, sur la route menant vers le carrefour du stade du 1er Novembre, la route est complètement barrée par l'important bouclier humain. En clair, c'est une véritable déclaration de guerre que signent les liges de la France néocoloniale à l'endroit du peuple autochtone d'Algérie.

Et contrairement à ce qu'ils ont pensé, les Kabyles ont répondu à leur casus belli. En effet, au lieu de prendre la fuite comme des maraudeurs surpris en flagrant délit de maraudage, ils ont vaillamment ripostéà l'attaque des policiers. La confrontation physique d'une violence inouïe a commencé exactement à 10 h 45. Notons d'emblée qu'auparavant, le président du MAK a usé de toute sa sagesse pour persuader les policiers de laisser les manifestants faire leur marche « car tout ira pour le mieux ». Bouaziz Aït-Chebib leur a même posé la question sur le pourquoi du deux poids, deux mesures, c'est-à-dire sur le pourquoi d'avoir autorisé la marche du 15 et le refus de celle-ci. Les policiers ont répondu timidement que les initiateurs de la marche du 15 avaient un agrément et ce n'est pas le cas du MAK.

A ce moment, Bouaziz Aït-Chebib leur répond qu' « en ce qui nous concerne, notre agrément nous est octroyé par le peuple kabyle ». Et pendant ces pourparlers, les rangs du MAK ne cessaient de se gonfler. Devant l'obstination des policiers à exécuter coûte que coûte les ordres d'Alger et la volonté du peuple kabyle à exercer son droit inaliénable, qui est de commémorer le 34e anniversaire du Printemps kabyle et le 13e du Printemps Noir, la confrontation physique devint alors inévitable.

Les deux camps antagonistes étaient face à face. Policiers et manifestants des premiers rangs se touchaient presque avec le torse. Et au même temps, les cris fusaient de partout. C'est à ce moment que se déclencha l'étincelle. Ce fut alors le début de « la guerre ».

Les policiers ont essayé de repousser les manifestants, et en guise de réponse, une grêle de projectiles s'abattit sur eux. Pierres, bouteilles en verre, morceaux de bois lancés à toute volée s'abattirent sur les policiers service d'un régime criminel. Ils firent un recul dans la précipitation. Beaucoup d'entre eux furent blessés. Leur fuite encouragea les manifestants qui redoublèrent d'effort dans le lancement des projectiles.

Au même temps, ils firent une avancée considérable. Cette avancée au pas de course est accompagnée par une grêle de projectiles. A leur tour, les policiers ne tardèrent à se réorganiser. Cette réorganisation permit de repousser de quelques mètres les manifestants. Et dans leur contre-attaque, les policiers firent recours aux jets de pierre. Sur une plate-forme où ils suivaient la scène et en prenant des clichés, les journalistes et les photographes furent soudainement pris pour cibles. Ils furent ciblés par des jets de pierres. L'attaque vint du camp des policiers. Une chose est sûre, l'agression contre la presse n'est pas venue du côté des manifestants.

Après de longs et durs affrontements, le calme revint dans les deux camps antagonistes. Les chefs de la police ont donné des ordres à leurs troupes de se calmer et les manifestants ont reçu les mêmes directives de la part des organisateurs. Et comme au début, les deux camps se retrouvèrent face à face ; mais dans le calme. Cette fin des hostilités ne dura pas hélas plus de cinq minutes.

En effet, à ce moment une véritable marée humaine arriva sur les lieux à partir de la descente du carrefour du 1er Novembre. Les manifestants scandaient des slogans à la gloire de la Kabylie. Les policiers se trouvant face aux premiers manifestants, constatèrent qu'ils étaient pris en étau. Et au lieu de garder leur sang-froid en restant à leur position, ils préférèrent prendre la fuite avec l'intention de rejoindre leurs camarades qui étaient en position sur le chemin longeant l'université par le haut.

Encouragés par cette fuite, les manifestants se trouvant en face du portail de l'université Hasnaoua et ceux qui venaient d'arriver donnèrent aussitôt l'assaut. Ce fut alors un nouveau round d'une confrontation d'une violence à faire fuir d'horreur les âmes sensibles. Jets de pierres et de bouteilles, courses poursuite, attaques, contre-attaques, des corps se retrouvant parterre, des coups de pieds et de poings, cris d'horreur, cris de guerre, des plaintes, des gémissements de douleur et tant d'autres conséquences venant d'affrontements où les éléments des deux camps antagonistes semblent s'habituer à la violence.

Les mots allongés sur un bout de papier ne peuvent renseigner à eux seuls le degré de cette violence. Les manifestants ont fait preuve d'un courage de lions. Même les femmes kabyles ont été de la partie. Cependant, il y a lieu de noter que certains individus venus participer à la manifestation au nom du MCB ont préféré se disperser au début des émeutes.

Seuls les dirigeants du MAK étaient restés sur le terrain où ils ont affronté l'enfer de la violence. Les blessés furent conduits au CHU de Tizi-Ouzou où ils furent pris en charge.

Alger doit comprendre qu'il n'est pas du tout de son intérêt de s'attaquer à la Kabylie comme il doit comprendre aussi que les policiers qu'il a mobilisés sur ce sentier de la guerre ne sont pas ses outils. Tout d'abord ce sont des êtres humains. Ensuite, ils ont chacun une famille qui tient à eux. Les policiers, de leur côté, doivent apprendre que leurs frères sont ceux avec qui ils se sont durement battus aujourd'hui à Tizi-Ouzou et non ceux, à partir de leurs salons huppés, les envoient au charbon. Avec le courage dont ils ont fait preuve face aux manifestants kabyles, ils doivent – car ils le peuvent – apprendre à dire non aux dirigeants traîtres d'Alger. Ceux-ci doivent également comprendre que ni eux, ni leurs maîtres de Paris ne peuvent arrêter la marche de la liberté du peuple kabyle.

Addenda : Paniquéà l'idée que le monde apprenne ce qui s'est passéà Tizi-Ouzou, Alger a cru bon d'ordonner à l'ACTEL de Tizi-Ouzou à la coupure du réseau Internet. Ce fut un coup d'épée dans l'eau car au moment de la déconnection, des dépêches ont été envoyées un peu partout dans le monde. Par ailleurs, la maison de la culture Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou, devenue la boite à faire consommer aux innocents citoyens le discours et la politique rétrogrades du régime d'Alger, a abrité au cours de cette journée du 20 avril une rencontre de prétendus porte-parole du monde amazigh. Des hommes habillés de costumes tirés à quatre épingles, pendant que les manifestants kabyles et les policiers vivaient l'enfer de la violence sur le terrain, discouraient sur feu Mouloud Mammeri dans l'espace confortable de l'institution portant son nom. Ces faux intellectuels mais vrais professionnels de la propagande, au lieu de parler de l'origine et la portée du mouvement I980, événement historique qu'ils n'ont jamais vécu, ont parlé de l' écrivain disparu. Et naturellement, les caméras de l'ENTV qui sont « la propriété exclusive du régime d'Alger » ont filmé cette rencontre destinée à détourner le véritable message du 20 avril I980. Et comme Alger doutait des résultats de ses employés chargés de palabrer sur le 20 avril, il a chargéégalement deux équipes de techniciens de la même ENTV pour filmer des scènes voulues comme « festivités de 20 avril ». Une image a consistéà montrer un couple déposer une gerbe de fleurs sur la tombe de Lounès Matoub et l'autre à montrer une femme en train de rouler du couscous. Des images qui n'ont aucune corrélation avec la journée du 20 avril. Après les plats de couscous au poulet d'Ould-Ali El-Hadi que personne n'a voulu manger, voilà qu'on descend une marche puisqu'on se limite cette année à montrer tout simplement une femme roulant son couscous.

Tubiret : Des milliers de personnes à la marche du MAK et plusieurs arrestations

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TUBIRET-Bouira (SIWEL) — Des milliers de personnes ont battu le pavé, aujourd'hui à l'appel du MAK pour célébrer le double printemps amazigh de 1980 et celui de 2001.

Vers 10 h du matin, des militants du mouvement kabyle commençaient à se regrouper devant le portail de l'université d'Akli Mouhend Welhaj et c 'est à ce moment que les services de répression ont interpellé quelques militants et membre de la coordination de Chorfa et Raffour. Merzouk Juba et Rachid Kadi ont même été interpellé dans un bus d'étudiants.

Les manifestants kabyles ont scandé des slogans favorable à l'autodétermination du peuple kabyle et des slogans hostiles au pouvoir central.

Malgré les provocation, les manifestants ont tenu tête aux escadrons policiers du régime, jusqu'au siège de la wilaya où une prise de parole a été observée, lors de laquelle un vibrant hommage a été rendu à M. Ferhat Mehenni, président du GPK. Un autre hommage a été rendu aux martyrs kabyles de 2001.

Des militants ont réitéré leur attachement au MAK-GPK, sous les applaudissements des autres marcheurs.

aai SIWEL 20 2103 AVR 14

Déclaration du Conseil régional de Tizi-Wezzu

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ARANIMAN I TMURT N YIQVAYLIYEN

MOUVEMENT POUR L'AUTODÉTERMINATION DE LA KABYLIE

De mémoire, jamais le pouvoir algérien n'a usé d'autant de violence pour réprimer la manifestation citoyenne kabyle du 20 avril. Pour cette année 2014, et pour se venger du boycott observé par la Kabylie contre l'élection présidentielle, le régime algérien a opté pour la répression de la double commémoration du printemps amazigh de 1980 et du printemps noir de 2001.

A l'appel du Mouvement pour l‘autodétermination de la Kabylie, des dizaines de milliers de citoyennes et de citoyens kabyles ont afflué vers les trois villes de la Kabylie pour réaffirmer leur attachement à leur identité et leur aspiration à fonder un Etat kabyle moderne, laïc et social. Face à la détermination du peuple kabyle de se libérer du joug du pouvoir algérien infâme, des escadrons de services de répression ont été appelés en renfort pour quadriller la région en cette journée de mémoire, de recueillement et de bilan.

Même si les marches du MAK ont eu lieu, à Vgayet et à Tuvirett dans le calme, et ce malgré la provocation, à Tizi-Wezzu (Tizi-Ouzou), le pouvoir a répliqué par la provocation et la violence face à la foule des grands jours, venue célébrer son printemps. Pas moins d'une centaine de personnes ont été blessées, dont des responsables du mouvement et plus d'une soixantaine d'interpellations ont été opérées par des agents de police en civil, parmi les rangs des militantes et des militants. Ce sont ces mêmes agents qui ont provoqué les affrontements et qui continuent d'alimenter la violence dans les rues de la ville, allant jusqu'à violer les franchises universitaires et cibler des foyers par des tirs de bombes lacrymogènes.

Le Conseil régional du MAK dénonce avec la plus grande fermeté les provocations et la répression dont sont victimes les militants et les citoyens kabyles. Il prend à témoin l'opinion nationale kabyle et internationale sur cette énième dérive du pouvoir. Pris de panique, le pouvoir criminel s'est vengé du vaillant peuple kabyle qui a rejeté la mascarade électorale qui a porté le responsable de la mort d'une centaine de jeunes kabyles en 2001 à la tête d'un Etat préfabriqué, nourri à l'antikabylisme, la violence et la corruption.

Le Conseil régional tient à préciser que la police algérienne a justifié l'interdiction et la répression de la marche du MAK par le fait que le mouvement n'est pas agréé, contrairement aux autres organisations. Décidemment, l'évolution du projet d'autonomie vers celui de l'autodétermination du peuple kabyle a acculé le pouvoir qui n'use que de la violence et de la provocation pour répondre à l'exigence du peuple kabyle de son droit de disposer de son propre destin.

Le Conseil régional du MAK de Tizi-Wezzu tient pour responsable le ministère de l'Intérieur algérien, qui, au lieu d'orienter ses milliers de policiers vers la répression de la corruption, préfère plutôt réprimer un peuple qui aspire à sa liberté. Le MAK exige la libération, immédiate et sans condition, des détenus politiques.

Kabylie, le 20 avril 2014 Le conseil régional du MAK de Tizi-Wezzu


Marche du MAK à Bgayet : Une véritable marée humaine a inondé la ville

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De l'université de Targa Ouzemour au siège de la wilaya, des carrés, de plusieurs centaines chacun, de jeunes et de moins jeunes avançaient en scandant des slogans hostiles au pouvoir d'Alger. « Kabylie autonome », « Pouvoir assassin », « Pouvoir colonial, Kabylie indépendante » ou encore « Si vous voulez la guerre, on est prêt » sont, entre autres, les principaux slogans scandés à gorge déployée tout au long de l'itinéraire arpenté.

Une dizaine de milliers, selon les estimations des journalistes présents en force, une quinzaine de milliers pour Mouloud Mebarki, président du conseil national du Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie (MAK), sont les chiffres avancés pour estimer le nombre de marcheurs du 20 avril à Bgayet. Ce qui est sur, c'est qu'ils étaient plusieurs milliers à avoir répondu à l'appel du MAK rejoint par les signataires de l'appel de Tighermt (bgayet) et le RCD pour une marche pacifique ce dimanche pour marquer la célébration du 34e anniversaire du 20 avril 1980.

De l'université de Targa Ouzemour au siège de la wilaya, des carrés, de plusieurs centaines chacun, de jeunes et de moins jeunes avançaient en scandant des slogans hostiles au pouvoir d'Alger. « Kabylie autonome », « Pouvoir assassin », « Pouvoir colonial, Kabylie indépendante » ou encore « Si vous voulez la guerre, on est prêt » sont, entre autres, les principaux slogans scandés à gorge déployée tout au long de l'itinéraire arpenté.

En arrivant à proximité de la cité dite « CNS » où des baffles résonnaient, à forts décibels, au son des chansons engagées de Matoub, comme pour accueillir les militants de la cause, un jeune escaladera un lampadaire d'éclairage public pour y accrocher le drapeau berbère. Applaudi par toute la foule, celui redescendra comme un véritable sportif.

Là, une minute de silence a été observée à la mémoire des martyrs de la cause berbère. Mené par Mouloud Mebarki et Razik Zouaoui ainsi que plusieurs autres cadres du MAK, la marée humaine s'est ébranlée jusqu'au siège de la wilaya où certains énergumènes ont usé de pierres pour disqualifier le mouvement qui a appeléà une marche pacifique.

Ceci a été rendu possible suite à la dislocation des carrés de marcheurs. Interrogé sur cette subite désorganisation, le président du conseil du MAK rétorquera que cela faisait longtemps que la Kabylie n'a pas réussi une telle mobilisation et il dira, d'un air ironique, que lui et les siens réapprennent à marcher. Après les jets de pierres contre le siège de la wilaya et de celui de la banque limitrophe, des émeutes se sont aussi déclenchées et les policiers antiémeutes ont commencéà user de gaz lacrymogène.

Il est à noter que des arrestations ont opérées par les services de la police algérienne parmi les militants du MAK.

Arrestation de six militants du MAK par la police algérienne à Bgayet. Deux frères Meddouren de la section de Kendira, deux autres frères Hiboudi Hamza et Sofiane de Guendouz et Belili Amine de Tifrit dans la région d'Akbou .

Massidida

En réponse à la violente répression qui s'est abattue sur la Kabylie le 20 avril 2014, le MAK appelle à une marche le 27 avril à Tizi-Ouzou

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AFRANIMAN I TMURT N YIQVAYLIYEN

MOUVEMENT POUR AUTODÉTERMINATION DE LA KABYLIE

Appel à une marche pacifique en Kabylie pour :

· Protester contre la violence féroce des brigades de la répression algérienne

· Affirmer la volonté inébranlable du peuple kabyle à se libérer du joug colonial d'Alger

Cette année, le régime raciste d'Alger a renoué encore une fois avec le seul langage qu'elle n'a jamais su opposer à la Kabylie : celui du mépris et de la répression.

Pour la première fois depuis le printemps noir de 2001, au cours de la marche organisée par le MAK ce 20 avril à l'occasion de la double commémoration du printemps Amazigh et du Printemps Noir, une répression féroce s'est abattue sur le peuple kabyle à Tizi-Ouzou. Les brigades de la répression algérienne ont fait preuve d'une extrême violence contre des manifestants pacifiques et ont procédéà des centaines d'arrestations parmi les citoyens kabyles, les militants et les sympathisants du MAK.

D'autre part, si la violence a été plus sournoise à Vgayet et Tuvirett, les marches dans ces deux autres grandes villes de Kabylie n'ont eu lieu qu'au prix de nombreuses arrestations, insultes et autres inacceptables brimades de la part des policiers chargés "d'encadrer" les manifestants.

Des photos et des vidéos sans appel montrent le zèle et l'extrême violence de la répression perpétrée par les brigades répressives algériennes face à des citoyens kabyles pacifiques, armés de leur seul courage mais fortement convaincus de leur droit inaliénable à vivre librement sur la terre de leurs ancêtres, conformément à leur langue, leur culture et leur civilisation, plusieurs fois millénaires.

Les événements intolérables de ce 20 avril qui a vu le régime algérien renouer avec ses pratiques scélérates ne peuvent rester sans suite. Le peuple kabyle ne peut accepter de se laisser agresser sur son propre territoire par des agents de la haine et du désordre au service d'un régime fasciste et colonial.

Pour toutes ces raisons, le Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie (MAK) appelle les citoyens kabyles à participer en masse à une marche :

- Contre la répression policière en Kabylie

- Pour l'autodétermination de la Kabylie,

La marche aura lieu le dimanche 27 avril à Tizi Ouzou, à 11h, de l'universitéà l'ancienne mairie.

Vive la Kabylie libre !

Pour le MAK, Bouaziz Ait-Chebib, Président

Le Conseil universitaire MAK de Tizi-Ouzou appelle à la vigilance et à la mobilisation générale pour ce 27 avril 2014

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AFRANIMAN I TMURT N YEQVAYLIYEN

MOUVEMENT POUR L'AUTODÉTERMINATION DE LA KABYLIE

CONSEIL UNIVERSITAIRE DE TIZI-OUZOU

Communiqué du Conseil universitaire MAK de Tizi-Ouzou sur la gravité de la situation en Kabylie

Le pouvoir colonial et barbare d'Alger vient encore de sévir, et cette fois c'est l'un des symboles de la lutte du peuple kabyle pour la liberté qu'il a visé en réprimant la marche pacifique du MAK en ce vingt avril deux mille quatorze (20 avril 2014). Par cet acte ignoble et infâme, le régime algérien franchit une nouvelle frontière dans son entreprise d'extermination et par une pratique pareille, il ouvre la porte vers l'inconnu : c'est un dérapage grave qui risque fortement d'être dangereux, pour la sécurité des personnes, ainsi que pour le pays kabyle tout entier.

Le conseil universitaire du MAK à Tizi-Ouzou, dénonce énergiquement cette ultime agression contre la Kabylie, et il prend l'opinion internationale à témoin : ce qui s'est passé est grave et le régime algérien est responsable de toute dégénérescence de la situation. Le peuple kabyle ne plus supporter des provocations à répétition, et refuse d'être la caution à la stabilité politique d'un régime ankylosé et grabataire. Nous exigeons notre droit à la vie et la liberté, et nous réitérons notre engagement à l'arracher et ce, quelle que soient les conditions.

Cette répression sauvage a causé parmi les participants une cinquantaine de blessés, et à l'heure où nous écrivons ce communiqué, les affrontements se poursuivent encore à Tizi-Ouzou.

Nous appelons le peuple kabyle à la plus extrême des vigilance. Nous l'appelons et à ne pas sombrer dans des affrontements inutiles car notre combat et pacifique et nous devons être à la hauteur de nos aspirations. Pour nous, militants du Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie, la vie de chaque kabyle est un capital précieux que nous avons l'obligation de préserver. Le régime barbare d'Alger tente tout pour nous attirer encore une fois dans ce terrain marécageux de la violence pour ensuite justifier ses bassesses au nom de la « sécurité national ».

Cependant, cette fois cela ne va pas marcher, car nous avons l'obligation d'apprendre des expériences du passé. Et nous avons retenu les leçons des longues années de lutte de nos aînés.

Ceci étant dit, tout en évitant soigneusement de tomber dans les pièges du régime raciste d'Alger, nous invitons toutes les franges de la société Kabyle à rejoindre le combat de la Kabylie pour sa liberté et sa dignité. Nous les invitons à ne plus accepter d'être les victimes expiatoires d'un régime profondément raciste ; nous les invitons àêtre les acteurs de leur propre avenir dans l'entreprise d'édification de notre Etat. Nous avons l'obligation morale de ne pas laisser le terrain aux aventuriers de tous bords qui risquent de compromettre notre avenir et celui des générations futures de la Kabylie. Nous mettons tout un chacun face à ses responsabilité et face à l'Histoire qui sera un juge sans complaisance.

Le conseil universitaire du MAK de Tizi-Ouzou appelle les étudiantes et les étudiants à rejoindre massivement la marche du MAK qui aura lieu ce dimanche 27 avril à Tizi-Ouzou, de l'universitéà l'ancienne mairie.

Aujourd'hui, la Kabylie a plus que jamais besoin de ses enfants ! Soyons unis et solidaires, sauvons la Kabylie.

Vive le peuple Kabyle, vive le MAK et vive le GPK

Mouloud Hamrani, Président

20 avril 2014 : Déclaration du Comité Exécutif

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AFRANIMAN I TMURT N YIQVAYLIYEN

MOUVEMENT POUR L'AUTODÉTERMINATION DE LA KABYLIE

Au lendemain de la mascarade présidentielle algérienne qui a prolongé le mandat du régime raciste d'Alger à travers la reconduction grotesque de Bouteflika, un attentat, visant des militaires et faisant 11 morts, a été curieusement perpétré le 19 avril en Kabylie, soit la veille de la double commémoration du printemps amazigh et du printemps noir, c'est-à-dire dans un territoire farouchement hostile à l'idéologie arabo-islamique véhiculée par l'Etat algérien et ses terroristes , un pays qui est ,de plus, entièrement quadrillé par une armée algérienne omniprésente dans le moindre recoin de la Kabylie . Voilà de quoi se poser de nombreuses questions.

Le MAK, qui est plus que jamais convaincu que le « terrorisme résiduel » en Kabylie est savamment orchestré par l'Etat algérien à des fins d'hégémonie sur le peuple kabyle, présente ses plus sincères condoléances aux familles des victimes, sacrifiées par le pouvoir algérien à des fins inavouables.

Du point de vue de notre Mouvement, il ne fait aucun doute que cet attentat, décrit par les autorités concernées comme étant « une défaillance du corps militaire », a été prémédité et organisé pour répondre à 3 objectifs :

- Se servir de la Kabylie comme terrain d'affrontement dans la lutte des clans au somment de l'Etat algérien où ils se disputent la meilleure part de la rente pétrolière,

- Justifier le quadrillage militaire de la Kabylie qui gêne l'Etat algérien dans le maintien du statut quo arabo-islamique avec toutes les conséquences morbides qu'on lui connait,

- Ternir l'image de la Kabylie sur le plan international en la présentant comme le fief du terrorisme islamiste, ce qui est un comble en soi, et influer ainsi négativement sur l'internationalisation de sa noble cause. Une tactique qui n'a pas manqué de porter rapidement ses fruits puisqu'une délégation d'Avocats européens, spécialisés dans le droit international et particulièrement dans les questions des droits des peuples à disposer d'eux-mêmes a été annulée à la dernière minute juste après cet attentat.

En Kabylie, Bouteflika et ses parrains militaro-financiers ont inauguré le 4e mandat en provoquant le peuple kabyle dans ce qu'il a de plus cher et de plus sacré : le 20 avril, une date qui symbolise à la fois l'attachement viscéral de la Kabylie à l'identité amazighe et l'hommage aux victimes de 2001, assassinées par l'Etat algérien.

Cependant, malgré la férocité de la répression à Tizi-Ouzou, les arrestations à Vgayet et Tuvirett, la Kabylie a vécu un 20 avril historique dans une unité et une symbiose totale.

Des marches grandioses ont eu lieu à Tuvirett et à Vgayet. Le peuple kabyle, qui est à féliciter pour cette formidable mobilisation, a réitéré son aspiration à prendre son destin en main avec des slogans, des affiches et des banderoles qui ne laissent aucune ambiguïté possible quant à la nature de ses espérances.

A Tizi-Ouzou, le pouvoir infâme d'Alger a recouru à la répression, à la barbarie, à l'agression, à la violence et à la provocation pour interdire et empêcher une manifestation pacifique sous prétexte qu'elle était organisée par un Mouvement non agrée par l'Etat. La haine qui a animé les éléments de ses services répressifs dénote les dessins diaboliques qu'il réserve à la Kabylie. Même une femme enceinte a failli être lynchée si ce n'était l'intervention des militants du MAK qui l'ont secourue, protégée et transférée à l'hôpital, hors de portée d'atteinte des policiers algériens. Plusieurs jeunes kabyles, ont subi un véritable lynchage de la part des brigades de répression comme le montrent de nombreuses photos et vidéos.

Le MAK dénonce ces atteintes gravissimes à la dignité humaine et aux principes élémentaires des droits de l'Homme bafoués et interpelle la communauté internationale sur la violence et le racisme ostentatoire exercés par l'Etat algérien contre les populations kabyles. L'Etat algérien ne peut plus commettre ses crimes à huis clos et les Etats occidentaux qui ne peuvent pas ignorer la réalité des faits mais qui se font malgré cela les alliés objectifs d'un Etat ouvertement raciste et criminel seront un jour rattrapé par l'Histoire, exactement comme la France vient d'être rattrapée par le Rwanda pour son rôle honteux dans le génocide entre tutsi et hutu, 20 ans après le drame. Quoi qu'il en soit, pour ce qui concerne le MAK, les violations de la liberté d'expression, de la liberté de rassemblement, de la dignité humaine et du droit du peuple kabyle à manifester librement et pacifiquement ne peuvent en aucun cas altérer son engagement et sa détermination à aller jusqu'au bout de son noble combat

En France et au Canada, la diaspora kabyle s'est mobilisée pour soutenir le MAK en pays kabyle et le GPK qui lutte pour la liberté, la visibilité et la reconnaissance internationale de la Kabylie en tant que Peuple et Nation. En ce jour du 20 avril 2014, le peuple kabyle a fait trembler le régime raciste et totalitaire d' Alger. De Tuvirett (Bouira) à Vgayet (Béjaïa) en passant par Tizi-Wezzu (Tizi-Ouzou), l'unité Kabyle a déjoué tous les plans machiavéliques orchestrés par le régime colonial d'Alger et sa voyoucratie locale.

N'ayant pas réussi à folkloriser le 20 avril pour le vider de sa dimension éminemment politique et civilisationelle, et ce malgré ses moyens faramineux et la servilité sans borne de ses relais, le pouvoir algérien, à travers une manipulation médiatique grotesque, a vainement tenté de détourner les aspirations légitimes du peuple kabyle à disposer de lui-même au profit de revendications révolues depuis le printemps noir de 2001. Ces dernières n'ont d'ailleurs trouvé aucun échos parmi les milliers de manifestants kabyles qui ont répondu à l'appel et aux mots d'ordre du MAK, comme le prouvent l‘exclusivité du drapeau amazigh, les banderoles et les slogans du MAK qui ont totalement dominé le paysage dans les 3 grandes villes de Kabylie.

Le wali de Tizi-Wezzu, de par ses propos mensongers, a reconnu de fait sa position de « faire-valoir »à un Etat qui se comporte en force d'occupation en Kabylie. La répression violente de la manifestation de Tizi-Wezzu obéit à un agenda politique du régime algérien et ses relais locaux en Kabylie pour livrer en pâture la jeunesse kabyle à des criminels et ce parce que la jeunesse kabyle, instruite des erreurs de ses aînés, refuse désormais de se battre pour des causes qui sont nuisibles à l'avenir, libre, digne et prospère de la Kabylie.

Si le pouvoir algérien déploie tout son génie démoniaque pour entraîner la Kabylie dans un processus de violence afin de résoudre les conflits liés à la redistribution de la rente pétrolière entre les clans qui le composent, le MAK n'est pas dupe de la manœuvre et restera fidèle à son essence démocratique et résolument pacifique et tient le régime algérien pour seul responsable des conséquences de ses plans diaboliques qui visent à détruire le peuple kabyle.

Le MAK interpelle toutes les consciences kabyles éprises de justice et de libertéà agir dans l'union, la fraternité et dans la sagesse pour déjouer les conspirations machiavéliques du régime algérien et soustraire la Kabylie aux luttes claniques de ce pouvoir qui a démontré depuis 62 à ce jour sa haine féroce envers la Kabylie.

Après 50 années de luttes infructueuses, de déceptions, de répression et de de trahisons, désormais, le seul combat qui intéresse et concerne le peuple kabyle est celui par lequel il recouvrera sa souveraineté afin de décider librement de son avenir, de garantir sa liberté, sa sécurité et sa prospérité, conformément à ses valeurs, à sa culture et à sa civilisation.

Le projet d'autodétermination porté pacifiquement par le MAK et le GPK a mis le régime raciste d'Alger dans un état d'inquiétude et de panique, et ce, malgré la puissance de sa force destructrice.

Il y a 13 ans de cela, les 26, 27 et 28 avril 2001 ont été les journées les plus sanglantes qui ont marqué les évènements tragiques du printemps noir. A cet effet, le MAK qui lutte pour la liberté de la Kabylie et sa pérennité en tant que Peuple et Nation, appelle tous les kabyles à manifester le 27 avril, à Tizi Ouzou pour :

- Laver l'affront du 20 avril

- Dénoncer et condamner l'agression féroce des brigades de la répression algérienne

- Affirmer la volonté inébranlable du peuple kabyle à se libérer du joug colonial d'Alger

- Exiger la libération de tous les détenus

- Dénoncer la violence et l'impunité des forces de répression algériennes qui ont fait des centaines de victimes depuis 2001 ;

- Exiger une justice pour les martyrs kabyles

- Exiger le droit à l'autodétermination du peuple kabyle ;

- Se réapproprier nos espaces d'expression ;

- Dénoncer les campagnes d'extermination du peuple frère mozabite et le soutenir dans la lutte qu'il mène pour sa survie.

Itinéraire : université de Hasnaoua – ancienne mairie (Tizi-Ouzou)

Vive la Kabylie libre !

Kabylie, le 23 avril 2014

Bouaziz Ait Chebib, Président

Marche historique du 27 avril : Déclaration du MAK

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AFRANIMAN I TMURT N YIQVAYLIYEN

MOUVEMENT POUR L'AUTODÉTERMINATION DE LA KABYLIE

Une semaine après que le pouvoir algérien ait réprimé dans le sang la traditionnelle marche pacifique du printemps Amazigh et du Printemps Noir, la Kabylie est, par défiance, revenue à la charge en organisant une nouvelle marche qui a eu lieu le 27/04/2014. Des milliers de manifestants ont ainsi répondu à l'appel conjoint du MAK et de l'Anavad pour réaffirmer l'attachement inébranlable de la Kabylie à son droit inaliénable à l'autodétermination.

Malgré les craintes de redéploiement de l'arsenal répressif du pouvoir raciste d'Alger et les rumeurs persistantes sur une nouvelle vague de répression distillées par les relais locaux du même pouvoir afin de briser la mobilisation et la détermination des organisateurs et des révoltés, rien n'y fait. La Kabylie ne plie pas. Son courage n'a d'égal que sa détermination à faire valoir son droit à la vie et à la liberté. Les Kabyles sont descendus par milliers dans les rues de Tizi-Wezzu pour défendre leur revendication phare à savoir le droit à l'autodétermination du peuple kabyle qui mérite plus que jamais l'attention et l'intérêt des instances internationales qui en sont garantes. Le MAK regrette qu'elles n'aient pas dénoncé les violences de la police du régime dictatorial d'Alger qui s'est encore une fois distingué il y a quelques jours par des pratiques qui heurtent la conscience humaine.

Il est important de souligner que les diaboliques desseins du pouvoir criminel d'entraîner les organisateurs dans la spirale de la violence ont été mis en échec. L'objectif essentiel de cette grandiose action populaire qui est d'exiger le droit à un Etat kabyle libre a été scandé par les milliers de marcheurs qui ont fait pièce aux apprentis-sorciers qui voulaient replonger la Kabylie dans la violence stérile qui l'a toujours saignée pour des résultats qui ont toujours étéà l'avantage du pouvoir.

Aujourd'hui, en ce 27/04/2014, d'une seule voix, la Kabylie a fait un bond historique qualitatif en réaffirmant clairement sa principale revendication : le droit à l'autodétermination.

Nul artifice ne résistera à ce formidable combat juste et tout obstacle quel que soit sa nature ou son ampleur ne pourra barrer la route de l'idéal qui guide le peuple kabyle vers sa liberté et sa souveraineté.

A travers cette action, la Kabylie a confirmé son rejet de l'élection présidentielle du 17 avril 2014. Quel que soit son vainqueur et ses tartuferies, elle ne concerne pas la Kabylie qui aspire àélire son président par et pour elle-même.

D'autre part et à la veille de la cérémonie honteuse d'investiture pour un quatrième mandat du régisseur fantôme des agendas mafieux des clans au pouvoir, la Kabylie réaffirme son refus de toute allégeance aux forces en place et met son droit à l'autodétermination au dessus de toute considération politique qui nie ses intérêts.

Vive le peuple kabyle

Vive la Kabylie libre, démocratique, laïque et sociale

Gloire à nos martyrs

Kabylie, le 27 avril 2014

Bouaziz Ait Chebib, Président

Condoléance du MAK à Dalila Amarouche

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Suite au décès de sa grand mère : Saadia Tamsaouet, à l'âge de 87 ans, la direction du MAK présente à Dalila Amarouche ainsi qu'à sa famille ses sincères condoléances et les assure de son soutien dans cette dure épreuve. Bouaziz Ait Chebib , président du MAK - Communiqués

Bouaziz Aït-Chebib à Tizi-Ghnif : « Le MAK n'exclut aucune compétence kabyle et ne peut céder la paternité de ses acquis »

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TIZI-GHENNIF (SIWEL) - Le président du MAK a tenu à saluer les supporteurs de la JSK qui ont dignement défendu l'honneur kabyle face à un pouvoir raciste qui a porté atteinte à la dignité du peuple Kabyle et de tous les amazighs en interdisant une autre fois de plus notre drapeau au stade de Blida. " En tournant le dos à l'hymne national algérien, ils ont démontré que les kabyles sont intraitables sur leur honneur et que la JSK restera à jamais l'un des porte-voix du combat kabyle, n'en déplaise au pouvoir et ses relais locaux. Ce geste de haute symbolique signifie tout simplement que le peuple kabyle veut sa liberté et rien que sa liberté".

Le président du Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie (MAK), Bouaziz Aït-Chebib, a rencontré, dans l'après-midi du 2 mai, à Tizi-Ghnif les cadres et militants locaux. L'objectif de cette rencontre était de faire le bilan des marches des 20 et 27 avril, et d'expliquer leur portée ainsi les perspectives du MAK. Concernant le premier point, à savoir les raisons de la sauvage répression de la manifestation du 20 avril, Bouaziz Aït-Chebib a déclaré que cela n'a été qu'une conséquence d'une lutte sournoise de clans au pouvoir. « Hélas, regrette le président du MAK, comme d'habitude, les clans du pouvoir se servent de la Kabylie pour régler leurs propres différents ». De même, Bouaziz Aït-Chebib a profité de cette rencontre avec les militants et cadres de Tizi-Ghnif pour rappeler, encore une fois, que la manifestation du 20 avril a été préparée et initiée par le MAK.

« Il est vrai, poursuit l'orateur, que le MAK n'exclut aucune compétence kabyle mais ne peut céder toutefois la paternité de ses acquis ». Cette explicitation du premier responsable du MAK vaut son pesant d'or puisque certains personnages, après une très longue période d' « hibernation », ont jugé bon de profiter de la mobilisation citoyenne créée par le MAK pour tenter de cueillir les fruits en s'accaparant du sigle MCB, patrimoine historique de toutes et tous les Kabyles. Or, il est connu de toutes et de tous que ce n'est pas en un laps de temps de quatre jours qu'on prépare une marche. Bouaziz Aït-Chebib a ajouté encore qu'au moment où la violence se déclencha, les responsables du MAK sont restés sur le terrain pour y faire face et, par conséquent, à la subir au même degré que les autres manifestants.

Et de fil en aiguille, le premier responsable du MAK a mis ensuite en valeur la marche du 27 avril, encore un labeur du MAK et qui avait pour finalité de faire disparaître des esprits le cauchemar du 20 avril. « Ce que nous avons fait le 27 avril, même la presse nationale algérienne, qui d'habitude délaisse nos activités, l'a médiatisé et souligné notre paternité», a expliqué Bouaziz Aït-Chebib. « Cependant, poursuit le président du MAK, je réitère que le MAK œuvre à rassembler toutes les forces kabyles car notre objectif final est d'arracher l'autodétermination à notre peuple ».

Abordant ensuite le volet portant directement sur droit et à la nécessité pour la Kabylie de vivre dans un cadre d'une autodétermination, Bouaziz Aït-Chebib met en avant certains points prouvant, encore une fois, le rejet du peuple kabyle par les autres Algériens. « Il n'y a que le FFS, le RCD et le PST, dit-il, qui ont condamné la répression du pouvoir à l'endroit de la manifestation de la Kabylie. N'est-ce pas là une énième preuve que nous n'avons plus rien à partager avec les autres Algériens ? ».

Faisant ensuite un aperçu historique sur le rendez-vous du I7 avril dernier, Bouaziz Aït-Chebib a souligné que le MAK a fait plus de trente meetings à travers lesquels il ne cessait d'appeler au rejet des élections ; « ce qui explique la non participation de la Kabylie et qui prouve aussi la puissance politique indiscutable du MAK ». L'orateur ne ratera pas cette occasion pour tourner en dérision le mouvement BARAKAT et son ou ses créateurs. « Après le I7 avril, BARAKAT est rentré au bercail », a conclu Bouaziz Aït-Chebib dans un rire, imité aussitôt par l'assistance.

En matière de perspectives, Bouaziz Aït-Chebib et ses interlocuteurs ont, d'un commun accord, arrêté la décision d'organiser une conférence dans les tout prochains jours à Tizi-Ghnif, rendez-vous qui permettra de peaufiner la nouvelle feuille de route du MAK puisque le combat engagé en 200I n'est pas encore arrivéà son terme. Une fois cette question évacuée, le président du MAK a appelé les militants et cadres de Tizi-Ghnif à se mobiliser massivement pour prendre part à la manifestation du I9 mai prochain prévue à Béjaia laquelle rentre dans le cadre de la commémoration de la célèbre manifestation de Béjaia du I9 mai 1981.

Le président du MAK a tenu à saluer les supporteurs de la JSK qui ont dignement défendu l'honneur kabyle face à un pouvoir raciste qui a porté atteinte à la dignité du peuple Kabyle et de tous les amazighs en interdisant une autre fois de plus notre drapeau au stade de Blida. " en tournant le dos à l'hymne national algérien, ils sont démontré que les kabyles sont intraitables sur leur honneur et que la JSK restera à jamais l'un des porte-voix du combat kabyle, n'en déplaise au pouvoir et ses relais locaux. Ce geste de haute symbolique signifie tout simplement que le peuple kabyle veut sa liberté et rien que sa liberté".

Addenda : La manifestation du 19 mai 1981 de Béjaia était grandiose. Elle a été sauvagement réprimée par les forces répressives d'Alger. Hélas, elle n'a pas été aussi médiatisée et vulgarisée comme celle du 20 avril 1980. Ce n'est plus le cas désormais. Dans notre prochaine édition, nous consacrerons spécialement un article à cet événement historique. Le 20 avril I980 – le I9 mai I98I : deux batailles de la même guerre ; guerre du peuple kabyle pour sa survie et sa dignité.

SIWEL avec TAMURT


Iɛezzugen (Azazga) : une délagation du MAK se rend à la ville parée de drapeaux amazighs

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IɛEZZUGEN (SIWEL) — Pour préparer la ville à la double commémoration du printemps amazigh et du printemps noir, les habitants d'Iɛezzugen ( Azazga) avaient pris la magnifique initiative de parer la commune de Tizi-Uccen avec des immenses drapeaux amazighs qui retombaient sur toutes les façades des immeubles et des centaines de fanions frappées aux couleurs amazighs accrochés tout le long des rues. Afin de saluer cette belle initiative et en remercier les auteurs, une délégation du MAK, composée de deux membres de sa direction, son président Bouaziz Ait Chebib et Hocine Azem, secrétaire national aux relations extérieures, s'est rendue, dimanche 11 mai, à Iɛezzugen

Les deux responsables du MAK sont allés à la rencontre des habitants d'I3ezzugen. Ils y ont reçu un accueil chaleureux et plusieurs jeunes kabyles d'I3ezzugen sont venus leur annoncer qu'ils souhaitaient mettre en place prochainement une section MAK dans cette localité kabyle qui s'était distinguée lors de ce 20 avril en parant tous les immeubles de Tizi-Uccen d'immenses drapeaux amazighs. Les initiateurs de cette magnifique parade aux couleurs amazighs ont tenu à préciser que l'achat et la confection des immenses drapeaux ont été réalisé avec le concours de la population qui y a participé activement.

Au cours des discussions qui ont eu lieu entre les responsables du MAK et le groupe de citoyens d'I3ezzugen, un certain nombre d'activité ont été retenues dont celle de redonner la place qui revient à Arezki Lvachir au sein de son peuple. Pour rappel, Arezki Lvachir est un célèbre rebelle et justicier kabyle qui s'attaqua durant plus de 15 aux administrateurs coloniaux après la conquête de la Kabylie en 1857 et qui fut guillotiné par la France coloniale avec son compagnon Abdoun à Azazga, le 14 mai 1895.

maa, SIWEL

Le MAK organise un meeting populaire le vendredi 16 mai à Aokas

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AOKAS (SIWEL) - Dans la cadre de la commémoration des événements tragiques de mai 1981 à Vgayet, la coordination MAK d'Aokas organise un meeting populaire le 16 mai , au centre ville, à 11h. ça sera une occasion pour le mouvement kabyle de mobiliser les citoyens pour la marche du 19 mai qui aura lieu à la capitale des Hamadites. - Action politique et organique du MAK

A l'occasion du 19 mai : le MAK appelle à une marche à Vgayet

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VGAYET (SIWEL) — Le conseil régional du MAK de Vgayet appelle le peuple kabyle à participer massivement à la marche du 19 mai prochain à Vgayet.

SIWEL 14/05/201416:43 Accueil Texte Photo Vidéo Infographie Multimédia A propos Abonnement Témoins Contact Accueil > Texte > Kabylie A l'occasion du 19 mai : le MAK appelle à une marche à Vgayet 28/04/2014 - 17:28

VGAYET (SIWEL) — Le conseil régional du MAK de Vgayet appelle le peuple kabyle à participer massivement à la marche du 19 mai prochain à Vgayet.

A l'occasion du 19 mai : le MAK appelle à une marche à Vgayet Cette action entre dans le cadre de la réhabilitation des dates et événements historiques de la Kabylie.

Cette date renvoie aux événements tragiques du 19 mai 1981 qu'ont vécu les kabyles à Vgayet.

Le Conseil régional du MAK de Vagyet précise que les mots d'ordre de la marche, sont :

- Affirmer la volonté inébranlable du peuple kabyle à se libérer du joug colonial d'Alger

- Dénoncer la violence et l'impunité des forces de répression algériennes qui ont fait des centaines de victimes depuis 2001 ;

- Exiger une justice pour les martyrs kabyles

- Exiger le droit à l'autodétermination du peuple kabyle ;

- Se réapproprier les espaces d'expression ;

- Dénoncer les campagnes d'extermination du peuple frère mozabite et le soutenir dans la lutte qu'il mène pour sa survie.

aai SIWEL 28 1627 AVR 14

Condoléances du MAK à Hellal Abdelhak

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Très attristés par la nouvelle du décès de monsieur Hellal Hsen, père de notre camarade Hellal Abdelhak, la direction et le collectif des militants du MAK lui présentent à lui ainsi qu'à sa famille leur plus sincères condoléances et les assurent de leur soutien en cette douloureuse épreuve. Bouaziz Ait Chebib, président du MAK - Communiqués

Le MAK célèbre les événements du 19 Mai 81 à Bgayet

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« Même si c'est la première fois que nous commémorons le 19 mai et qu'il n y a moins de monde aujourd'hui que le 20 avril, à cause des examens universitaires, nous sommes, tout de même, assez nombreux pour célébrer l'une des dates historiques du combat kabyle ». Cette phrase est de Farid Djennadi, secrétaire général du Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie (MAK) qui avait pris, en premier, la parole à l'arrivée de la masse humaine à la placette Saïd Mekbel, lors de la marche organisée le 19 mai 2014 à Bgayet. Il est à noter que le fait d' avoir organiser des examens le 19 mai n'est pas fortuit.

Le mouvement a été entaméà partir du campus de Targa Ouzemour jusqu'à la placette Saïd Mekbel, à quelques encablures du siège de la wilaya. Tout au long de l'itinéraire, les marcheurs n'arrêtaient pas de scander des slogans hostiles au pourvoir. « Pouvoir assassin », « Kabylie autonome » ou encore « Bouteflika, tu n'es pas le président du peuple kabyle ».

Après plus d'une demie-heure de marche, le point de chute a été la nouvelle placette baptisée, par le mouvement citoyen, au nom de l'un des plus grands billettistes, natif de la wilaya de Bgayet, assassiné par la horde islamiste.

Durant les prises de parole, Farid Djennadi s'étalera sur les événements qui ont marqué la Kabylie notamment ceux du printemps amazigh, le 20 avril à Tizi Wezzu et le 19 mai à Bgayet. « A l'instar de leurs ainés universitaires de Tizi qui sont sortis dans la rue une année auparavant, les lycéens à Bgayet se sont révoltés, le 19 mai 1981, pour rappeler au pouvoir colonial d'Alger, inventé par la France, qu'ils refusent toute forme de dictature. Le combat continuera jusqu'à l'aboutissement de la revendication du MAK qui n'est autre que le référendum pour l'autodétermination du peuple kabyle », affirmera-t-il.

Lui succédant, le représentant du conseil universitaire du MAK Bgayet fera la lecture de la déclaration du comité estudiantin dans laquelle, il est mis en exergue les différentes étapes traversées par le mouvement et plus particulièrement lors des émeutes du printemps berbère. Bien entendu, il rendra hommage à ses initiateurs sans oublier de rendre hommage également aux peuples amazighs qui continuent à combattre à Ghardaïa, en Lybie, au Maroc et au Mali.

Donnant la parole à Bouaziz Ait Chebib, président du MAK, ce dernier entamera son intervention par le rappel des faits et des dates historiques qu'il recommandera de commémorer et de ne jamais oublier. Il s'étalera longuement sur les différents combats menés jusque-là et rappellera les revendications principales qui convergent toutes vers l'autonomie. Mrs. Mebarki, Azem, Zouaoui, Djennadi et Ait Chebib étaient aux côtés des autres cadres du MAK présents à cette commémoration.

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