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Channel: MAK - Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie
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Le MAK se rend à Tizi N'Berber : Le rejet des présidentielles est la seule alternative pour sensibiliser l'opinion internationale

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Devant une assistance venue nombreuse, les cadres du MAK ont, tour à tour, pris la parole pour appeler au rejet des prochaines élections présidentielles. « Les seules élections que nous accepterons seront celles du référendum pour l'autodétermination de la Kabylie » tonnera tout de go, Bouaziz Ait Chebib dont l'intervention a été, à chaque fois, entrecoupée par les applaudissements de la population.

Vendredi après-midi, une délégation du Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie (MAK), composée de son président, Bouaziz Ait Chebib, Mouloud Mebarki, Farid Djennadi et Razik Zouaoui, a animé un meeting au niveau de la placette publique de la commune de Tizi N'Berber, dans la wilaya de Bgayet.

Devant une assistance venue nombreuse, les cadres du MAK ont, tour à tour, pris la parole pour appeler au rejet des prochaines élections présidentielles. « Les seules élections que nous accepterons seront celles du référendum pour l'autodétermination de la Kabylie » tonnera tout de go, Bouaziz Ait Chebib dont l'intervention a été, à chaque fois, entrecoupée par les applaudissements de la population.

Celui-ci s'étalera sur le débat actuel qui fait référence à un différend entre Bouteflika et le DRS alors qu'ils sont, dira ce dernier, liés l'un à l'autre et que ceci n'est qu'une simple mise en scène pour tromper, encore une fois, le peuple kabyle dont la participation au vote le crédibilisera aux yeux des étrangers. Le peuple kabyle a été, à chaque fois, trahi par le pouvoir d'Alger qui se solidarise contre lui et cela a commencé par les massacres commis contre les partisans d'Ait Ahmed en 1963. Cela s'est poursuivi jusqu'à 2001, période durant laquelle c'est ce même Bouteflika qui a massacré plus d'une centaine de jeunes militants de la cause. Il est temps de mettre un terme à cette traîtrise et combattre pour l'autonomie de la région de Kabylie, ceci sans l'agrément d'Alger mais avec la seule volonté du peuple kabyle.

Tout en rappelant le régime dictatorial et raciste du pouvoir algérien, de Ben Bella à Bouteflika, le président du MAK demandera aux kabyles de vaquer à leurs occupations le 17 avril et de se mobiliser le 20 avril, à travers les chefs-lieux des wilayas kabyles, pour des marches de protestation en demandant l'autodétermination conformément aux différents pactes internationaux qui en parlent.

Un peuple sans état est menacé de disparition et c'est le cas des kabyles et des chaouis dont un rapport des services de l'organisation des nations unies en avait fait état en 2007. En parlant des autres peuples amazighs, l'orateur tiendra à rendre hommage à celui de Libye qui a boycotté les élections et à ceux de l'Azawad du Mali et Mozabites de Ghardaïa qui font face aux coalitions des français et maliens pour le premier et aux arabes chaambis et policiers du pouvoir pour le deuxième.

Pour les cadres du MAK qui multiplient les sorties sur le terrain, le rejet est la seule alternative au peuple kabyle de sensibiliser l'opinion internationale sur sa colonisation par le pouvoir d'Alger.

Massidida


Izerfan n tmeṭṭut : Anwa i izemren ad ikkes i wiyaḍ , ayen yettnadi i yiman-is ?

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AFRANIMAN I TMURT N YIQVAYLIYEN

MOUVEMENT POUR L'AUTONOMIE DE LA KABYLIE

8 di meɣres, macci d ass n tmeɣra acku tameṭṭut deg-umaḍal, tenḥaf ar iḍ-a. Di yal tamurt, llan iɣallen n tillas i inekẓen di leqder n tlelli n tmeṭṭut . Win izmern ad ikkes i wiyiḍ ayen yettnadi i yiman-is ?

Ass yecvan ass-a, ad nemekti d akken : meskud argaz yekka-d sufella, ur yemgada ara d tmeṭṭut, iseɣ ad iɣunzu talsa.

Yessefk ad-nveddel tikli d tmɣli. Tameṭṭut tuklal leqder imezgi macci d leqder inevgi. Amennuɣ ad yili yal ass, macci yiwen wass i useggas.

Lezzayer taɛravt tasnislemt, ur terri ara azal i tmeṭṭut ur newwiḍ ara d amdan deg yisuḍaf n uwanek azzayri. D awezɣi ad yali wass ɣef tmurt yerran azaglu i wezgen n tarwa-s.

Tameṭṭut tamaziɣt s umata, ur telli ara ddaw uḍar mi llan Imaziɣen ar yiman-nnsen. D imnekcamen d iduva imesvaṭliyen i d-ǧǧan , i yeẓẓan miḥyaf mgal tulawin di Tmurt n Tmazɣa.

Ur telliḍ d menwala Azal-im meqqer. D yelli-s n Kahina S tfenṭazit hdeṛ. Imawlan n Tmazɣa si zik gan-am leqder.

Tamurt n Yiqvayliyen ad-tessiked s snat wallen, ad-tevded ɣef sin iḍarren, ad tafeg s sin wafriwen, ad-tt-vnun sin ifassen, ad tt-id-ḥellin sin imeɣnasen : Taqvaylit d Weqvayli.

Amennuɣ-nneɣɣef tlelli adif-is d taqvaylit, lsas-is d tugdut. Tamurt n Yiqvayliyen ad tezdi lqed s warraw-is i meṛṛa. Deg-s amkan d leqder i yal yiwet, i yal yiwen. Ulac win neɣ tin ara d-yekken nnig wayeḍ. Argaz d tmeṭṭut mgadan deg yizerfan d waɣanen.

Aɣref aqvayli ad yidir di teɣdemt, di talakt , di tegmatt d tgada. Akka i d taqvaylit, d ta i d tugdut. D wa i d azekka n tirga-nneɣ.

Buɛziz u Cebbi, Aselway n umussu

Aghriv : Le MAK animera un meeting au village d'Adrar Ath Koudia le samedi 15 mars à 11h

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AGHRIV (SIWEL) — Poursuivant sa campagne pour le rejet des élections présidentielles du 17 avril, le Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie (MAK), se rendra le samedi 15 mars dans la commune d'Aghriv pour animer un meeting populaire au village d'Adrar Ath Koudia à 11h.

A travers cette activité publique, le MAK va réitérer son appel à :

· Rejeter les prochaines élections présidentielles algériennes.

· Soustraire la Kabylie à la lutte des clans qui fait rage au somment du pouvoir.

· Exiger le droit du peuple kabyle à son autodétermination.

Ni 4e mandat, ni présidentielles, la chute du système ne viendra qu'avec l'autodétermination de la Kabylie

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Bien entendu, je ne pourrai jamais souhaiter à un peuple d'avoir comme président Bouteflika ou même ses lièvres dans cette course présidentielle qui ne profite qu'aux décideurs sanguinaires, tout clan confondu. Mais la seule manière d'empêcher ce 4e mandat et la pérennité du système c'est de rejeter ce carnaval électoral pour enclencher une véritable dynamique de libération du peuple kabyle voire de tous les peuples d'Algérie.

Par Boussad Becha, membre du conseil national du MAK

L'actualité politique est dominée par le simulacre des élections présidentielles que le pouvoir algérien s'apprête à organiser afin de se perpétuer. Certains se focalisent contre le 4e mandat qui est à vrai dire le mandat de trop, mais ils oublient l'essentiel qui est de combattre le système en entier pour opérer un changement digne des aspirations des peuples d'Algérie en général et kabyle en particulier.

Il m'est impossible de manifester contre le 4e mandat d'un président qui n'a jamais été mon président du fait qu'à l'instar du peuple kabyle que je ne l'ai jamais reconnu. De ce fait, je ne peux pas me trouver dans des manifestations publiques à côté de ceux qui l'ont soutenu depuis 1999 à ce jour. Leur objectif est tactique, clanique, alors que le mien tout comme celui de toute la famille militante du Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie (MAK) est à savoir celui de libérer le peuple kabyle.

Un kabyle qui apporte son soutien, à travers un clan ou un autre, à un régime qui endeuille la Kabylie depuis 1957, est, de fait, renié par sa Kabylité et même par la dignité humaine.

Ce sont ces mêmes « algériens » qui ont accepté le coup d'état constitutionnel de 2008 (permettant à Bouteflka qui incarne le pouvoir qui a assassiné 128 martyrs kabyles de devenir président à vie) qui se mobilisent du jour au lendemain contre le 4e mandat au lieu d'aller dans le sens du rejet carrément des élections présidentielles afin de discréditer et précipiter la chute du système en le vidant du semblant de légitimité populaire qui va lui octroyer la participation aux élections.

Eh oui !!! Les opposants d'aujourd'hui se recrutent parmi les anciens soutiens de Bouteflika qui ont une mission bien claire à accomplir : sauver le système sous prétexte d'empêcher le 4e mandat. Comme par hasard, dans les rassemblements organisés par ces opposants de la 25 ème heure, aucun slogan contre les élections n'a été scandé. Or comme pour toutes les échéances électorales algériennes, tout le monde sait que les jeux sont déjà faits. D'autre part, Bouteflika ou un autre de ses équivalents, le résultat est toujours le même : la pérennité du régime dictatorial et raciste d'Alger.

Tous ces scénarios mis en œuvre dans des laboratoires du DRS visent simplement à démontrer à l'opinion et à la communauté internationale, que dans ce pays qui s'appelle l'Algérie, il n'y a pas de forces vives capables d'opérer un changement et que celui-ci, s'il doit avoir lieu, ne peut pas émaner de l'extérieur du régime en place. Les manifestants anti-4e mandat ont beau bénéficier d'une couverture médiatique exceptionnelle, tant nationale qu'internationale, ils ne dépassent pas la centaine ! Un nombre dérisoire pour une mobilisation dite "nationale", censé représenter "le peuple algérien"... le DRS a trouvé une belle manière de se légitimer !!!!

Bien entendu, je ne pourrai jamais souhaiter à un peuple d'avoir comme président Bouteflika ou même ses lièvres dans cette course présidentielle qui ne profite qu'aux décideurs sanguinaires, tout clan confondu. Mais la seule manière d'empêcher ce 4e mandat et la pérennité du système c'est de rejeter ce carnaval électoral pour enclencher une véritable dynamique de libération du peuple kabyle, et à travers lui, de tous les peuples d'Algérie.

D'autres voix s'élèvent pour présenter l'autre candidat lièvre à la mascarade présidentielle du 17 avril, l'ex chef du gouvernement, Ali Ben Flis, comme le candidat du renouveau et de la rupture face au 4e mandat. La mémoire collective du peuple kabyle n'est pas courte. Notre peuple qui est endeuillé et martyrisé n'est pas prêt à lui pardonner à lui aussi sa complicité dans le massacre et le génocide commis contre les jeunes kabyles assassinés entre avril 2001 et 2003. C'est ce même Ali Ben Flis, alors larbin du nain Bouteflika, qui a fomenté le premier coup contre le mouvement des archs à travers les fameuses négociations avec les fameux archs Taiwan conduit par le sinistre Salim Alillouche, le 06 décembre 2001. Ce champion de la démocratie s'est même illustréà la tête du gouvernement, sous l'ordre des vrais décideurs, en interdisant les manifestations publiques à Alger, juste pour empêcher les Kabyles de manifester sur la capitale.

A chaque faux rendez-vous électoral, on nous sort « la légitimité historique ». C'est le cas de certains serviteurs du régime en Kabylie qui incitent les gens à soutenir Benflis sous prétexte qu'il est fils de chahid. 50 ans après « l'indépendance », certains citoyens se croient appartenir au 1er collège en appartenant à la « famille révolutionnaire ». La Kabylie qui a payé le plus lourd tribut dans la guerre d'Algérie, n'a pas de leçon à recevoir dans ce domaine. A la différence de Benflis qui a trahi le sang de son père en étant un serviteur d'un régime néocolonial, la Kabylie est restée fidèle à son esprit révolutionnaire en portant le combat démocratique face à démons du FLN et du DRS dont il fait partie. La Kabylie poursuivra sa révolution pour un idéal de liberté, de dignité, de démocratie et de laïcitéà travers l'avènement de son propre état.

Les autres candidats ne sont que des figurants. Ils ne sont là que pour apporter une « caution démocratique »à un régime totalitaire. Bien entendu, ils seront récompensés sur le dos des peuples d'Algérie.

Il ne faut pas se tromper ni de combat ni de priorité. 4e mandat ou pas, le résultat est le même : « le roi est mort, vive le roi ». Ces élections ne feront que prolonger la durée de vie d'un régime agonisant.

Le MAK a tracé la voie. Il rejette en bloc toutes les élections algériennes. Il lutte pour un idéal kabyle qui s'inscrit dans la kabylité, la modernité, le progrès, et l'universalité. Cet idéal n'est possible que dans le cadre d'un Etat kabyle qui sera arraché via l'autodétermination qui est un droit pour tous les peuples de la planète qui le revendiquent afin de décider librement de leur avenir.

L'autodétermination nous offre la possibilité de nous rassembler dans la diversité pour nous épargner l'effritement qui a précipité la mort du MCB,et dont les partis kabyle algérianistes kabyles en portent toute la responsabilité. Effectivement, ils s'affrontaient en permanence sur la place publique sur des questions accessoires en oubliant l'essentiel au point que chacun des deux partis, FFS et RCD, a eu sa propre aile du MCB qui a fini par êtreréduit à néant.

Notre seul ennemi est la désunion. Nous constatons, aussi bien au MAK que dans la société kabyle, l'existence de deux courant politiques kabylistes : les autonomistes et les indépendantistes.

Un autonomiste kabyle n'a pas intérêt à s'opposer à l'indépendance car défendre cette option va nous faire gagner du temps et accélérer le processus d'autonomisation de la Kabylie.

Un indépendantiste, n'a pas intérêt à s'opposer à l'autonomie car l'accès de la Kabylie à un statut de large autonomie pourrait constituer un pas géant vers son indépendance. Une fois l'autonomie est acquise, on peut envisager des évolutions fédéralistes dans le cadre algérien ou indépendantiste dans le cadre kabyle.

Au lieu que les militants kabylistes s'affrontent sur la nature du futur état kabyle, ils feront mieux de conjuguer leurs efforts dans le cadre d'un MAK fort et uni pour atteindre l'objectif de la libération du peuple kabyle à travers son droit à l'autodétermination qui n'exclue ni l'autonomie ni l'indépendance. Toute confrontation entre autonomiste et indépendantiste nous fera perdre les deux options et perpétuer le joug néocolonial algérien sur la Kabylie.

L'heure est au rassemblement. La désunion prépare le lit pour notre disparition. Autonomie ou indépendance, ces deux visions sont à vrai dire complémentaires. L'une travaille pour l'autre. Et le tout travaille pour une Kabylie libre. Continuons alors notre combat dans l'union et la dignité pour arracher notre droit de choisir librement notre statut politique en tant que nation. Et au final, c'est au peuple kabyle de trancher sur la nature de l'Etat qu'il veut se donner.

BOUSSAD BECHA membre du conseil national du MAK

Halte aux manipulations

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AFRANIMAN I TMURT N YIQVAYLIYEN

MOUVEMENT POUR L'AUTODÉTERMINATION DE LA KABYLIE

Suite aux multiples appels anonymes à des rassemblements et manifestations au niveau de plusieurs villes de la Kabylie, le MAK appelle le peuple kabyle à s'armer de vigilance pour déjouer cette diabolique stratégie qui vise à l'associer dans des combats d'arrière-garde qui ne sont pas les siens.

La meilleure attitude face aux pseudo-luttes des clans au sommet du pouvoir, c'est le rejet pur et simple de la mascarade électorale du 17 avril.

Ni 4e mandat, ni présidentielles, la chute du système est inéluctable devant la dynamique de libération du peuple kabyle qui entraînera inévitablement l'émancipation de tous les peuples d'Algérie, voire de l'Afrique du Nord.

Le MAK reste intraitable sur les principes fondamentaux de son combat et son action politique, à savoir : le respect du droit à la différence, la liberté de conscience et la liberté de culte. De ce fait, Il dénonce fermement les sales besognes de ceux et celles qui se font passer pour ses militants afin d'insulter sur les réseaux sociaux d'autres militants kabyles, dont ses propres cadres, et injurier les religions dans l'objectif malsain de salir la notoriété et la crédibilité du mouvement.

Fidèle à son attachement profond pour la liberté d'expression, y compris celle de ses adversaires politiques, le Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie réitère ses convictions démocratiques et son engagement indéfectible pour le respect des droits de l'homme et de la liberté de manifester. Ceci dit, il condamne de la manière la plus ferme la répression des manifestants, les arrestations et l'empêchement des rassemblements par le pouvoir mafieux d'Alger.

Kabylie, le 11 mars 2014

Bouaziz Ait Chebib, Président

Renouvellement du Conseil universitaire de Vgayet

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VGAYET (SIWEL) — La réunion de restructuration du conseil universitaire a eu lieu ce mardi 11 mars à 13 heures.

Après un bref rappel de l'exercice de l'ancien bureau les présents ont eu a choisir entre trois candidats à la présidence du conseil ; Kahina Mebarki remporte le scrutin avec 65% des voix ; à noter que le vote àété fait à bulletin secret, en présence de Farid DJENNADI , secrétaire général du MAK.

La présidente élue formera son exécutif dans les prochains jours.

Le SG à saisi l'occasion pour rappeler aux jeunes militants la nécessité de concentrer leurs efforts pour la cause kabyle.

Le MAK à Aghrib : « Il faut se mobiliser contre l'exploitation du gaz de schiste en Kabylie par l'Algérie et la France et non tenter de freiner la politique du MAK ! »

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"La Kabylie, dois-je encore rappeler, n'est pas aimée de la France. Et pour tout dire, le MAK ne s'est compromis avec personne ni avec une quelconque puissance étrangère. Ce que je tiens aussi à remarquer car cela me fait terriblement mal au cœur est dans l'esprit de certains, dès qu'un Kabyle manifeste un esprit d'initiative, il est taxé« d'agent à la solde d'une puissance occidentale ». A croire que les Kabyles sont des mineurs à vie ou des gens incapables de réfléchir. Eh bien sachez que le MAK est jaloux de sa liberté et tient surtout à préserver sa fierté pour accepter une quelconque ignominie. Ce que nous avons accompli, c'est nous qui l'avons réfléchi et conçu. Nous sommes capables de réfléchir comme tous les autres peuples du monde. "

M. Bouaziz Aît-Chebib, Président du Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie (MAK) et deux de ses collaborateurs, en l'occurrence MM. Hocine Azem et Mouloud Hamrani, qui sont respectivement Secrétaire National aux Relations Extérieures (SNRE) et Président du Conseil Universitaire de Tizi-Ouzou (CUTO) ont grandement et vaillamment « joué» du verbe politique hier à Aghrib, plus exactement à Adrar At Qdi3a ( Adrar At Koudia), village aux 56 Martyrs de la révolution de Novembre 1954.

Notons d'emblée que dans le seul souci de répondre à« une gâterie » démocratique, ce meeting s'est poursuivi en se transformant carrément en une conférence. Et à travers celle-ci, les représentants du MAK ont convaincu les plus pessimistes parmi l'assistance que la seule voie qui reste au peuple kabyle pour échapper à son génocide programmé est son autodétermination.

S'agissant du meeting proprement dit, son coup d'envoi a été traduit par l'observation d'une minute de silence à la mémoire des Martyrs. Ensuite, Bouaziz Aït-Chebib prendra la parole dédier la rencontre à la mémoire de la défunte Cherifa. A ce sujet, le Président du MAK rappellera ô combien un Kabyle quel que soit son rang, est toujours inconsidéré par le régime d'Alger qui s'est toujours nourri de l'idéologie arabo-islamiste.

Après avoir souligné l'indifférence insultante du pouvoir à l'endroit de la défunte artiste, le Président du MAK donnera un aperçu sur le combat et l'apport de Youcer Oukaci, l'enfant de la région. « C'est la fraternité qui construit les civilisations et les nations ; Et nous ici pour vous apporter un message de fraternité», lancera aussitôt l'orateur pour comparer ensuite le peuple kabyle à un arbre dont les branches « sont séparées les unes des autres mais qui demeurent unies par le tronc ».

A travers une multitude d'exemples de faits historiques, Bouaziz Aït-Chebib démontrera l'unicité du peuple kabyle. Le président du MAK soulignera également, à travers des données historiques, que ce sont toujours les Kabyles qui ont créé et nourri les mouvements et actions indépendantistes algériens vis-à-vis de la France. « C'est bien Mohamed Djaffal, natif d'Irdjène, qui a étéà la tête de l'Etoile Nord Africaine (ENA) après sa création et c'est bien Amar Imache qui a été son secrétaire général », a souligné l'orateur avant de donner une autre réalité prouvée par une donnée chiffrée : Sur les 14.000 membres du Mouvement national, 11. 000 d'entre eux sont kabyles.

Dans ce même discours, Bouaziz Aït-Chebib mettra en avant une réalité indiscutable, à savoir le rejet total du Kabyle par l'Arabe. Et pour mieux résumer cette réalité qui ne date pas d'aujourd'hui, le Président du MAK citera l'anecdote qui, de nos jours,, constitue une référence en matière d'histoire : En 1949, Hocine Aït-Ahmed s'est adresséà Mohamed Belouizdad en ces termes : « Nous autres les Kabyles, nous préférons une Algérie arabe plutôt qu'une Algérie française alors que vous autres Arabes, vous préférez une Algérie française plutôt qu'une Algérie amazighe ! ». Par ailleurs, fort de ses bagages de l'histoire, Bouaziz Aît-Chebib a portéà la connaissance de l'assistance les instructions reçues par Messali Hadj de son maître-penseur, Chakib Arslane d'où l'attitude fort négative de celui-ci vis-à-vis du Kabyle. Et de fil en aiguille, le Président du MAK remontera jusqu'aux événements sanglants de 2001 en Kabylie en passant par ceux de 1963, le Printemps 1980, la grève du cartable de 1994 où« l'absence de réaction des autres Algériens était due au simple fait que les Kabyles étaient vus comme un peuple à part entière ». « Cela démontrait d'une façon, on ne peut plus claire, que les autres Algériens ne partageaient aucunement les valeurs du peuple Kabyle », a expliqué encore l'orateur.

Poursuivant son plaidoyer selon lequel l'Algérie est un territoire « habité par plusieurs peuples et que cette appellation « Algérie » est l'œuvre d'un général français dont le nom est Schneider, le Président du MAK a martelé qu'il n'y a à présent que certains Kabyles qui, à leur tort, pensent tous les Algériens ne forment qu'un seul peuple. L'orateur poursuivra son discours en mettant en avant des arguments selon lesquels « non seulement la destinée de la Kabylie ne peut être qu'entre les mains de ses enfants mais aussi, le peuple kabyle, à défaut de la création de son propre Etat disparaîtra, car le régime dictatorial et corrompu d'Alger « est en train de mener une politique génocidaire vis-à-vis du peuple kabyle ». « Nous sommes aujourd'hui devant une alternative, a crié le Président du MAK, un : nous arrachons notre autodétermination, deux : ou nous disparaîtrons ».

Abordant ensuite le volet portant sur les mœurs politiques du régime d'Alger et sur le point relatif aux élections présidentielles du 17 avril, Bouaziz Aït-Chebib déclarera qu'en réalité, il n'y a pas de lutte de clans au pouvoir. « Abdelaziz Bouteflika, Ahmed Ouyahia, Ali Benflis et tant d'autres personnages du sérail sont tous sous la houlette du DRS (Département du renseignement et de la Sécurité) », précisera l'orateur avant de prouver le bien-fondé de sa thèse : « Ali Benflis a bel et bien déclaré qu'il avait confiance en la personne du Général Gaïd Salah et non en Bouteflika ». « N'est-ce pas, ajoute Bouaziz Aït-Chebib que cela prouve que « le conflit entre les clans de pouvoir » n'est qu'une mis en scène pour tromper l'opinion ? ». « Si c'était vrai l'existence de clans qui s'affrontaient, poursuit l'orateur, on ne trouverait sans doute pas les satellites du DRS comme le FCE (Forum des chefs d'entreprises), l'UGTA (union générale des travailleurs algériens), Amar Ghoul, Amara Benyounès, Ahmed Ouyahia aux côtés de Bouteflika ». « Il faut comprendre que Bouteflika est le candidat du DRS », signale encore Bouaziz Aït-Chebib avant d' avertir l'assistance de se méfier de ceux qui lancent des dithyrambes à l'endroit des Kabyles qu'à l'occasion des élections. Sur ce dernier point, l'orateur dira également que « la seule crainte du pouvoir est l'abstention de vote le jour « J » car cela discréditera d'une façon flagrante vis-à-vis de la communauté internationale ». « Aussi, je lance, encore un appel à l'endroit du peuple kabyle d'ignorer l'urne le 17 avril car la seule élection à laquelle nous tenons et que nous revendiquons est celle portant sur le référendum sur l'autodétermination de la Kabylie », a clamé Bouaziz Aït-Chebib avant de lancer un second appel dont celui-ci porte sur la marche du 20 avril, à l'occasion du 34e anniversaire du Printemps 1980 où il sera l'occasion de revendiquer à cor et à cri l'autodétermination du peuple kabyle.

Sur ce, le Président du MAK pose le micro lequel est repris par Hocine Azem. Le SNRE du MAK ne fera pas dans la dentelle lui aussi en cassant les tabous. Hocine Azem parlera crûment de la guerre opposant les Arabes aux Kabyles et qui ne date pas d'aujourd'hui. Selon le SNRE du MAK, l'élimination d'Abane Ramdane, du colonel de l'ALN, Ali Mellah, la séquestration du cadavre du colonel Amirouche, les assassinats de Krim Belkacem, Ali Mecelli et les attaques meurtrières perpétrées contre les membres du GPRA d'origine kabyle, sont les preuves indiscutables de cette guerre contre le Kabyle. L'orateur mettra l'accent également sur les tueries commises contre les éléments du FFS en 1963 au nom de l'arabo-islamisme et surtout le refus de l'APN de les reconnaître comme des Martyrs « alors que cette même institution a réhabilité les terroristes et leur a même accordés des avantages matériels et moraux ».

Hocine Azem expliquera également la politique génocidaire menée par le pouvoir contre le peuple kabyle, et ce en ciblant directement sa langue et sa culture à travers l'école, les médias, les crèches et tant d'autres supports véhiculant des idées. L'intervenant ne passera pas sous silence l'accord entre la France et l'Algérie quant à la construction d'une universitéà Tlemcen alors qu'en Kabylie, l'accord a porté sur l'exploitation de gaz de schiste qui nuira à la santé humaine et animale et qui serait une véritable catastrophe écologique si ce projet venait àêtre accepté par la Kabylie.

Selon le SNRE du MAK, le pouvoir d'Alger, en sus de sa politique de destruction matérielle de la Kabylie, cible aussi l'effacement des repères identitaires et culturelles de la mémoire collective. « Le discernement du titre d'Honoris causa à Ahmed Ben Bella par les universités dont celle baptisée au nom de Mouloud Mammeri rentre dans le cadre de cette politique d'anéantissement de la mémoire collective kabyle », a martelé Hocine Azem.

En ce qui le concerne, le Président du Conseil Universitaire MAK de Tizi-Ouzou mettra l'accent sur le péril attendant la Kabylie si elle ne réagit pas dès maintenant. Et au même temps, Mouloud Hamrani a joué sur la fibre sentimentale pour susciter la réaction patriotique. Dans ce sens, l'orateur citera d'abord le père de la relativité, feu Albert Einstein : « Chaque lâcheté crée un lot de morts ». « Aujourd'hui, nous nous retrouver devant une alternative : mener un combat pour notre souveraineté ou nous serons exterminés », assure le président du CUMAK de Tizi-Ouzou d'expliciter : « L'extermination se traduit par l'éteinte de la fierté».

Plus loin, l'intervenant expliquera le phénomène de déculturation frappant de plein fouet la Kabylie et faisant continuellement des pas de géant. Mouloud Hamrani a cité l'exemple de l'université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou « qui, par la faute du pouvoir politique d'Alger qu'elle subit, ne produit plus des penseurs, des intelligences et des projets politiques ». L'orateur mettra fin à son intervention par cette pique : « Il n'est pas facile d'arracher sa liberté et il n'est pas facile non plus de vivre sans liberté».

Nous devons rappeler qu'initialement, le rendez-vous avec les braves villageois d'Adrar-Oukhai devait être clos avec la dernière intervention de Mouloud Hamrani. Cependant, vu l'insistance de certains éléments de l'assistance à intervenir « puisque la démocratie n'exclut pas le débat », la rencontre se poursuivit et au lieu de la poursuite du meeting, une conférence lui succéda. « Au MAK, nous ne fuyons jamais un débat », a clamé Bouaziz Aït-Chebib. C'est ainsi que le premier intervenant - son appartenance politique oblige – a passéà l'assaut.

Au lieu d'une question, le jeune homme, à la mine certes, sympathique, s'est lancé dans une véritable plaidoirie où le MAK est décrit comme une « organisation qui fait sans le vouloir le jeu des puissances étrangères, américaines et juives notamment, et que cela fait encourir à l'Algérie le risque de subir la « tragédie du Soudan, et certains autres pays comme l'ex-Yougouslavie ». Selon cet intervenant, le plan GMO (grand Moyen-Orient) élaboré et mis en application par les Américains en 2001 est toujours menaçant. Selon ce jeune homme, même la France aurait accepté d'être la complice du MAK pour nuire à l'unité du peuple algérien. « Ce que subit la Kabylie est subi par toutes les régions du pays et, par conséquent, il y a lieu plutôt de mener une lutte contre le pouvoir qui est honni par tous les Algériens », a suggéré ce jeune homme qui n'a pas manqué aussi d' exhiber un document qu'il a appelé« Charte du MAK » et qui n'est en réalité qu'un document fait par un simple citoyen dont le souci était de le proposer au public pour son enrichissement. La contenance du mot « dieux » dans le document a suscité frustrations – réelles ou supposées – En tout cas, il a été« interprété» comme une offense à l'islam puisque « Dieu » est unique. Une connaissance des textes religieux et le français académique renseignent que « lorsque, « dieu » dont la lettre « D » commence avec une minuscule, on peut mettre le mot au pluriel en lui ajoutant la lettre « X » et que cela ne constitue nullement un blasphème car des représentations peuvent être interprétées comme telles ; Ce qui n'est pas le cas quant il question de l'Unique. Quand il s'agit effectivement du Créateur le mot commence par une majuscule, à savoir « Dieu ». Un autre intervenant a voulu savoir quelle place sera réservée à l'islam dans l'autodétermination de la Kabylie « puisqu' il apparaît qu'au MAK, on ne manifeste pas des signes de respect à l'endroit de l'Islam » ? Cette même jeune personne a voulu savoir qu'est-ce qui retient Ferhat M'henni en France sinon « son admiration pour ce pays ? » Pour dire vrai, ces deux intervenants ont fait dans la diatribe contre le MAK au lieu de poser des questions sur des points non très bien compris. Bouaziz Aït-Chebib, calme et serein car, après tout, plus politisé et plus connaisseur des dossiers relevant de la géopolitique et de la géostratégie que les deux intervenants, partisans de « l'Algérie, une et indivisible » et de son « appartenance au monde arabo-musulman », reprit le micro pour se lancer ensuite dans un discours à travers lequel il établira une vérité. Le président du MAK sera prolixe dans son intervention que voici : « A quel moment donc, le MAK a empêché les autres régions de l'Algérie de se soulever pour demander au pouvoir réparation ? Est-ce parce que les autres Algériens ne veulent pas lutter que nous autres Kabyles sommes tenus à l'inertie et subir l'iniquité ? Le peuple Kabyle voit la menace peser sur lui et décide de réagir ; ce qui relève de l'ordre naturel des choses. N'oublions pas que la Kabylie, en plus de l'ostracisme économique, subit une politique de dépersonnalisation contrairement aux autres régions qui adhèrent à l'idéologie arabo-musulmane du pouvoir algérien. La Kabylie s'est trop sacrifiée pour l'Algérie pour ne récolter que mépris , déni d'existence, répression dans le sans et ceci dans l'indifférence totale du reste des Algériens. S'agissant du Soudan, plus exactement le sud du Soudan, auquel tu reproches la chrétienté de ses habitants, est-ce parce que les Sud-Soudanais sont chrétiens qu'il faut taire leur droit à la dignité et à la liberté ? Quant aux Républiques de l'ex-Yougouslavie, que les déchirements survenus dans ces territoires n'avaient rien de confessionnels et ils avaient pour origine l'existence de plusieurs peuples et non de groupes ethniques comme certains tentent de le faire. Ces peuples ont été soumis de force à la dictature communiste de la Yougoslavie et ont fini par s' y émanciper et établir leurs propres Etats. Les expressions : « groupes ethniques » et « communautés inter-ethniques » sont utilisées et usitées par les impérialistes. S'agissant de la place de l'islam, dans la Kabylie autodéterminée, sachez que le MAK n'a aucun problème avec les religions qu'il respecte en luttant pour la liberté de culte et la liberté de conscience. En effet, avec l'instauration de la laïcité, l'islam, à l'instar des autres religions et croyances, sera mis à l'abri du politique.

Concernant cette « Charte », il faut savoir que le MAK n'assure pas sa paternité puisqu' elle a étéélaborée par un simple citoyen dont l'intention est tout simplement de la soumettre au public pour l'enrichir. Ce citoyen a au moins ce réflexe de proposer quelque chose. En revanche, ce que je trouve de désolant chez-vous, c'est votre intérêt excessif à ce document qui, dois-je le rappeler, n'est pas du MAK alors que vous ne manifestez aucune réaction à l'exploitation du gaz de schiste que la France s'apprête, avec la complicité du pouvoir d'Alger, à exploiter sur les côtes de Béjaia. François Hollande en personne que moi j'appelle « François Arabie » a déclaré publiquement aux Français que durant son mandat, il n'acceptera jamais l'exploitation de gaz de schiste sur le sol français. François Hollande qui est raciste envers les Kabyles a accepté de réaliser en Kabylie ce qu'il interdit en France. Cela ne semble pas vous déranger. Quelle tristesse ! La Kabylie, dois-je encore rappeler, n'est pas aimée de la France. Et pour tout dire, le MAK ne s'est compromis avec personne ni avec une quelconque puissance étrangère. Ce que je tiens aussi à remarquer car cela me fait terriblement mal au cœur est dans l'esprit de certains, dès qu'un Kabyle manifeste un esprit d'initiative, il est taxé« d'agent à la solde d'une puissance occidentale ». A croire que les Kabyles sont des mineurs à vie ou des gens incapables de réfléchir. Eh bien sachez que le MAK est jaloux de sa liberté et tient surtout à préserver sa fierté pour accepter une quelconque ignominie. Ce que nous avons accompli, c'est nous qui l'avons réfléchi et conçu. Nous sommes capables de réfléchir comme tous les autres peuples du monde. S'agissant de la question ayant trait à Ferhat M'henni, il faut savoir que la France lui a refusé un asile politique. Cette même France, a été complice du pouvoir algérien dans l'assassinat de son fils. Pourquoi, il n'est pas encore rentré en Algérie. Ferhat M'henni n'est pas encore rentré en Algérie pour la simple raison le mandat d'arrêt signée contre lui par la justice algérienne après qu'il ait décidé de tenir une conférence à l'université de Bouira lui pèse sur la tête comme l'Epée de Damoclès. Toujours est-il cependant que même si Ferhat M'henni n'est pas là, il faut reconnaître que le MAK poursuit toujours sa mission. S'agissant enfin de la grève du cartable de 1994 où vous semblez apporter des accusations contre Ferhat M'henni, il faut savoir que c'est cette grève du cartable qui est à l'origine de l'enseignement de tamazight à l'école et de la diffusion des programmes en tamazight à la télévision. Je profite de ma présence ici pour dire que je rends un hommage aux enfants du boycott. Je tiens enfin à souligner que, contrairement à certains, Ferhat M'henni a su éduquer et assurer un enseignement aux générations qui sont arrivées après lui. La preuve est bien visible de nos jours. Lui en France et nous ici, le MAK s'acquitte formidablement de ses missions ».

A la fin de son intervention, le Président du MAK a été« récompensé» par des ovations de l'assistance qui est convaincue par ses explications et celles de Hocine Azem et Mouloud Hamrani qui ont également apporté des réponses aux interrogations posées. En définitive, le rendez-vous d'Aghrib a été chaud mais ô combien bénéfique pour la Kabylie.

MEETING POPULAIRE A AIT ABDELMOUMEN

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SAMEDI 22 MARS A 15 H

LIEU : TIZI N TSOUKIT

Pour :

• Rejeter les prochaines élections présidentielles algériennes.

• Exiger le droit du peuple kabyle à son autodétermination.

• Soutenir le Peuple Amazigh du Mzab qui subit l'apartheid du régime raciste d'Alger.

• L'annulation immédiate du contrat d'exploitation du gaz de schiste à Vgayet

AD YIDIR UΓREF AQVAYLI DI TLELLI

ULAC LVOT ULAC


Ekkes-iyi akin Leqbayel-agi ! Sɣur Mulud Yunsi

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AT YAΣLA (SIWEL) - "Yuzzel wawal ɣef tmesbaniyin mgal ibeddi n uselway n Lezzayer n tura i tikkelt tis 4 ar tefranin i d-iteddun, maca yuzzel kan di kra n yiǧernanen yettaken tayet i udabu imi ttamnen s turagt n udab".

Ekkes-iyi akin Leqbayel-agi !

Yuzzel wawal ɣef tmesbaniyin mgal ibeddi n uselway n Lezzayer n tura i tikkelt tis 4 ar tefranin i d-iteddun, maca yuzzel kan di kra n yiǧernanen yettaken tayet i udabu imi ttamnen s turagt n udabu.

Turagt d tin i steɛerfen yes-s yiǧernanen-agi xas s tsusmi ; teǧǧa-ten ad sezzin awal ɣef umussu n Barakat amzun d taqacuct n tugdudt i yewweḍ udabu. Barakat meẓẓi ɣef tsertit acku d taseqqamut n kra kan n yilmeẓyen, fkan i yiman-nsen isem n Barakat, yessedhuy yes-sen udabu urfan akked ufelleq n Yizzayriyen.

Adabu, d netta i d aqerru n tsertit, amzun d amsuffeɣ n usaru i deg tturaren wid i s-yehwan, dɣa gar wid yextar yella Barakat i wumi yefka aḥric n umezgun uqbel ad as-yegzem timiṭ.

Ma nuɣal-d ar tɣuri deg wannar n tsertit, adabu yessebεed tanekra n Yizzayriyen ma nekkes Tamurt n Leqbayel seg usaru ; adabu yekkat ad yesεeddi tifranin nebla aṭerḍeq, maca ihegga-d Benflis ma bdan lecɣal teffɣen-as afus.

Am akken d asumm ar isum zzεafat deg sin iberdan : Amezwaru d win n 15 iseggasen-aya (akemmel deg ubrid n Lεaziz Butefliqa), d ayen ara iεeddin s wefran n Butefliqa sɣur azgen n cceεb neɣ ugar.

Wis sin d afran n Benflis ; meḥsub ma ṭṭuqtent tmesbaniyin ara d-yinin 15 iseggasen Barakat ! din ara yaɣ udabu abrid n wadda i cceɛb-is s tsusmi ɣef Butefliqa ahat ula d ankar ad t-nekren d ayen ara yeǧǧen Benflis d awḥid deg temsizzelt yezdel ɣef 3 yiwtal akked tḍeggalt-nsen, syin ad εeddint tefranin s tugdudt d wawal n Yizzayriyen.

D wagi i d asaru yetturaǧun ad ikemmel s usinaryu n 1999 neɣ s win n tuzzya i umadaɣ ara ikemmlen asaru s Benflis.

Ihi ! akken i d-nniɣ iwsawen, leḥsab-agi, iga-t udabu nebla ma ad ttikkin Leqbayel acku yella uẓar n umennuɣɣur-sen ; yettuḥettem fell-as ad tt-ireẓ si tama n tedrimt, tadamsa, taɣlist, idles akked tsertit, ladɣa taneggarut-agi tettban s wekraf akked uḍerref n yiɣallen isertanen dɣa ma nebder-d amek yessekcem FFS di tsusmi akked teɣzi n leεmer, isub-d RCD ar weswir n yikabaren ifessasen yettraǧun wid ara sen-d-yaǧǧwen lɣaci ; yegra-d umussu n MAK, yekkat ad t-yeεzel ula s webdar n yisem, aya, nebla ma nettu rekku i yerka udabu n Lezzayer zdat umussu-yagi. Di lεada n tsertit, d tamiwin tixsimin i d-yettarran ɣef kra iqeddec udabu deg umaḍal akken ma yella, tikkelt-a, yewḥel udabu n Lmuradiya imi yufa-d MAK yezwar-it ar wannar (mgal tifranin s lekmal-nsent) d ayen yeǧǧan leḥkem amesbaṭli n Lezzayer yekkes-d ciṭuḥ si Barakat akken ad t-yeḍlu i Tizi Wezzu ladɣa di tseddawit ; si tama-nniḍen, yeεreḍ ad d-yexleq ccwal s wid yeqqaren di tesnawiyin n Bgayet akken ad ten-yezdi ar tseddawit-is akken ad d-tban Tmurt n Leqbayel tettnaɣɣef tukksa n Butefliqa.

Akka-gi d-yerra udabu abeεti ɣef tikli n Umussu i Wefraniman i Tmurt n Yiqbayliyen deg wannar, u mazal ad yeεreḍ ad yawi aɣref teḥkem tejmaεt ar wasif i deg yessekcem Izzayriyen.

D asteqsi kan ! Barakat yezga deg yisallen amzun d Lamin n tsertit, maca takemmict-nni d-yeffɣen ass amenzu ur tennerna ur texsi.Yewwet udabu ad yesselḥu Barakat-ines di Tizi Wezzu, maca ur yessaweḍ ara ; ayen yessewhamen : ayɣer teqqim kan tmussut-agi di Lezzayer tamaneɣt ?

Mulud Yunsi

Le MAK à Aït-Abdelmoumène (Tizi-n'Tletha) : « Ahmed Ouyahia est un traître avéré de la Kabylie et de la conscience humaine ».

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Tizi-n'Tletha (Tamurt.info) - Le Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie (MAK), s'est montré très virulent à l'endroit du pouvoir algérien et de certains de « ses pantins » hier à Aït-Abdelmoumène, commune de Tizi-nTletha où il a animé un meeting.

Le président du Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie (MAK), Bouaziz Aït-Chebib, s'est montré très virulent à l'endroit du pouvoir algérien et de certains de « ses pantins » hier à Aït-Abdelmoumène, commune de Tizi-nTletha où il a animé un meeting. C'est surtout Ahmed Ouyahia, l'homme dégommé de son poste de Premier ministre par Abdelaziz Bouteflika et de son fauteuil de secrétaire général de parti (Rassemblement National Démocratique) par Yahia Guidoum, qui a essuyé les tirs aux boulets rouges de Bouaziz Aït-Chebib.

« Ahmed Ouyahia, a assuré le président du MAK devant un nombreux public, est un traître avéré de la Kabylie et de la conscience humaine ». Bouaziz Aït-Chebib, qui a révélé un lourd dossier portant la destruction massive de la Kabylie par la France néocoloniale représentée par François Hollande, et auquel a souscrit entièrement Ahmed Ouyahia, a encore qualifié celui-ci de Janissaire, de gueux, de bélître, de lige, de flibustier, de renégat, de mouton de Panurge et d'une multitude d'autres noms qu'on ne retrouve que dans des glossaires d'hommes de lettres comme Théophile Gautier, Victor Hugo, Henri de Montherlant, Henri Troyat, Charles Exbrayat,… Il faut reconnaître que le premier responsable du MAK a été meurtri dans son âme, à l'instar de tous les Kabyles, hommes et femmes, ayant pris connaissance de ce qu'a tramé la France néocoloniale contre la Kabylie avec la complicité du pouvoir algérien dont Ahmed Ouyahia reconnaît publiquement être son « commis ». Le nombreux public présent à Aït-Abdelmoumène a appris de la bouche de Bouaziz Aït-Chebib que « le tremblement de terre qui s'est produit dernièrement à Béjaia, lequel a causé de grands dégâts, a été causé par l'essai effectué par l'entreprise française dans le cadre de l'opération d'exploration et d'exploitation du pétrole off shore au large des côtes de Béjaia ». Le président du MAK a expliqué que l'engin de perforation du sol marin et dirigéà partir du bateau, lequel était resté pendant deux mois au large des côtes de Béjaia, a été si puissant et si destructeur de la masse rocheuse que les répercussions ont été traduites par le tremblement de terre ». « Cette opération illégale, ajoute l'orateur, a été voulue par ses initiateurs et leurs complices comme « secrète » puisque l'APW de Béjaia, qui a quand même fini par le savoir et outrée par le procédé, a voulu crier au scandale mais en a été cependant empêchée par le wali ». Sur ce volet portant sur l'exploitation du pétrole off shore et gaz de schiste, le numéro un du MAK a ajouté : « Suite à la catastrophe qui a eu lieu au Mexique et aux USA en 20I0, le Congrès Mondial de la Nature (CMN) qui s'est réuni du 6 au I5 septembre 20I2 a dégagé des résolutions déconseillant fortement l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste. Le CMN a surtout déconseillé l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste et le pétrole off shore dans le bassin médirranéen, région connue et reconnue comme fortement sismique ». « D'ailleurs, déclare encore l'orateur, c'est que le Premier ministre français, Jean-Marc Hérault, a reconnu la dangerosité du gaz de l'exploitation du gaz de schiste et de son côté, François Hollande a déclaré solennellement que durant son mandat présidentiel, il n'acceptera jamais l'exploitation de gaz de schiste sur le sol français ». A ce moment, l'orateur criera haut et fort : « La France en veut à la Kabylie parce que c'est la Kabylie qui l'a chassée d'Algérie. Sans la Kabylie, la France coloniale serait aujourd'hui encore en Algérie ! ».

« Ahmed Ouyahia, poursuit Bouaziz Aït-Chebib, a, toute honte bue, déclaréà l'antenne de BRTV que « l'exploitation du gaz de schiste est une bonne décision. Bien ou mauvais, c'est une nécessité pour l'Algérie »». « Ce même Ouyahia, le gueux, s'insurgera, Bouaziz Aït-Chebib, a osé déclarer que ce n'est pas Massinissa qui a consacré tamazight comme langue nationale mais bel et bien Abdelaziz Bouteflika , effaçant par là les sacrifices et le militantisme de plusieurs générations de Kabyles ». De l'homme qui a été chassé de son fauteuil de Premier ministre par Abdelaziz Bouteflika, le président du MAK dira encore de lui : « Il a sali sa famille, son village, sa commune, son aârch et la Kabylie entière. Non, Ahmed Ouyahia n'est pas un Kabyle ! » La chaîne de télévision privée, BRTV, qui a le siège et qui émet à partir de la capitale française a eu également sa part de reproches de la part du premier responsable du MAK. Il est reprochéà cette chaîne de télévision d'œuvrer dans le sens contraire des intérêts du peuple kabyle puisqu'elle s'est même donné la peine d'effectuer le déplacement de Paris jusqu'à Alger pour servir de moyen de communication à« un traître comme Ahmed Ouyahia » alors qu'elle a toujours fermé ses portes aux peuples qui souffrent le martyre comme les Amazighs de Libye, du M'zab, du Mali…

Une fois passé au « rouleau » Ahmed Ouyahia, Bouaziz Aït-Chebib s'attaquera à la politique du pouvoir « arabo-islamo-baâthiste » d'Alger. Sur ce volet précis, l'orateur citera encore des noms de personnages « ayant vendu leur âme au diable » contre des dividendes matériels. Amara Benyounès, Ali Benflis, Ahmed Benbitour, Liamine Zeroual, Abdelamalek Sellal, Tewfik et Abdelaziz Bouteflika seront mis dans le même panier. L'ancien Président de la république, Liamine Zeroual, sera accusé d'être à l'origine de la loi portant généralisation de la langue arabe, celle-là même qui sera imposée au peuple kabyle pour qu'il oublie sa propre langue. « Certains personnages, ironise l'orateur, veulent nous présenter maintenant Liamine Zeroual comme « un zaïm (un héros) ». Ali Benflis sera accusé de n'avoir pas bougé le petit doigt en 200I pendant que les gendarmes tiraient sur « nos jeunes alors qu'il était chef de gouvernement ». Amara Benyounès portera le chapeau de l'homme qui s'allie avec le pouvoir « criminel et fasciste » d'Alger pour sauver ses intérêts personnels. Le numéro un du MAK associera tous ces noms dans l'équation portant sur les élections du I7 avril prochain.

Concernant justement ce chahut fait à propos de ces élections, Bouaziz Aït-Chebib le comparera à du cinéma où il y a le metteur en scène et les comédiens. « Le pouvoir, indiquera Bouaziz Aït-Chebib, ne fait pas de distinction entre Abdelaziz Bouteflika et Ali Benflis puisque les deux sont des enfants du système. Quant au patron du Département du Renseignement et de la Sécurité (DRS), le Général Tewfik, il sera comparé au metteur en scène puisque lui le grand patron de ces « agitateurs » et tout se fait selon ses calculs et ses ordres. C'est pourquoi, le président du MAK le désignera comme « ennemi du peuple kabyle » et le mettra, devons-nous rappeler, dans le même panier que les autres. Tournant ensuite en dérision ces élections présidentielles, l'orateur fera rire l'assistance par cette observation : « Autrefois, le pouvoir algérien faisait voter les morts pour son candidat. Cette fois-ci, il veut faire voter les électeurs algériens pour un moribond ». (Allusion faite à l'état de grabataire du candidat, Abdelaziz Bouteflika). Et avant de rappeler que le rendez-vous algérien du I7 avril ne concerne aucunement le peuple kabyle et que sa décision est le rejet pur et simple de ces élections en question et renouvelé, en revanche son appel pour la participation massive des Kabyles à la marche du 20 avril, occasion d'exiger, encore une fois, la tenue d'un référendum pour l'autodétermination de la Kabylie, le président du MAK lancera des fléchettes à l'endroit de ceux qui « rejettent » le 4e mandat d'Abdeelaziz Bouteflika, particulièrement le Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD) sans aller toutefois à le nommer. En effet, Bouaziz Aït-Chebib remarquera que « pas un seul des manifestants présents à la salle Harcha n'a osé exhiber le drapeau kabyle ni pipé un mot en kabyle. »« Les slogans sur les banderoles sont tous inscrits en arabe et tous les discours ont été faits en arabe », conclut-il.

Quant au deuxième homme ayant pris la parole, Mohand-Ouamar Hachim en l'occurrence, il commencera son intervention par rappeler les grandes lignes et les objectifs de la grande famille militante et patriotique du MAK. Cet intervenant ne prendra pas de gants en désignant le FFS et le RCD comme étant des partis politiques « qui n'existent pas en dehors de la Kabylie ». « Nous avons depuis longtemps, a martelé Mohand-Ouamar Hachim, lancé un appel aux élus de ces deux partis politiques de démissionner de leurs postes d'élus, et ce non sans leur avoir expliqué que l'élu ne pouvait pas avoir les coudées franches pour s'acquitter comme il se devait de leur mission ». « Aujourd'hui, poursuit l'orateur, Mustapha Bouchachi du FFS a fini par croire, je le pense bien, à notre thèse puisqu'il vient de démissionner de son poste de député». Abordant le point relatif à ce qui apparaît comme la guerre des clans, l'intervenant a lancé un appel aux Kabyles de ne pas s'y impliquer car « ce n'est pas notre guerre et ce n'est pas non plus notre cause ». « En revanche, assure Mohand-Ouamar Hachim, je lance un appel solennel aux Kabyles, les jeunes notamment, de s'impliquer dans la gestion des affaires de leurs villages respectifs, et ce en s'introduisant dans les comités de villages ». Par ailleurs, l'intervenant, comme l'a fait son prédécesseur au micro, a mis à nu les pratiques du pouvoir d'Alger avant d'appeler à son tour le peuple kabyle à considérer la journée du I7 avril prochain comme « une journée ordinaire » mais à venir massivement à Tizi-Ouzou-ville durant la journée du 20 du même mois pour exiger du pouvoir l'organisation d'un référendum sur l'autodétermination de la Kabylie ».

Meeting du MAK à Chorfa : " Le régime algérien est agonisant à l'image de son candidat".

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CHORFA (SIWEL) - Pousuivant la campagne de rejet des élections présidentielles algériennes, le Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie (MAK) a animé le 28 mars, en fin d'après midi un meeting populaire suivi d'un débat dans la localité de Chorfa, département de Tuviret.

Par le biais de son Président , Bouaziz Ait Chebib, et son Secrétaire national aux relations extérieures, Hocine Azem, le MAK est revenu longuement sur l'actualité et la situation qui prévaut en Kabylie.

Insistant sur la nécessité de préserver les valeurs kabyles et les adapter au contexte actuel, les animateurs du MAK ont incombé la responsabilité du marasme multidimensionnel qui ronge la Kabylie à la politique de dépersonnalisation menée par l'État algérien depuis 1962.

En effet, selon les responsables du mouvement kabyle, la Kabylie est soumise à un processus de génocide sinusoïdale alternant la répression et l'oppression manifestes et latentes générant une mort à petit feu du peuple kabyle. Sous l'effet de la condition du colonisé, le peuple kabyle a délaissé ses valeurs au point de perdre ses propres repères. Les animateurs du MAK ont puisé dans l'Histoire récente et anciennede la Kabylie pour apporter des éléments constitutifs de la grandeur de l'organisation socio-politique vantée par des éminents penseurs universels à l'instar de Pierre Bourdieu, Karl Marx, Émile Durkheim, Ernest Ronan …

Cet argumentaire a été développé afin de redorer le blason à ceux qui ne cessent de s'auto-dévaloriser et se réconcilier avec les valeurs de liberté, de laïcité, de solidarité, d'égalité… fondant la kabylité qui demeurent au diapason avec l'universalité. C'est ainsi qu'ils invitent le peuple kabyles à agir afin de soustraire ses symboles aux manipulations du pouvoir et prendre son destin en main en réactivant les institutions kabyles pour faire face à l'extinction programmée. Et d'ajouter : « un peuple sans État est vouéà la disparition. L'avènement d'un Etat Kabyle est une exigence de l'Histoire et non un choix » .

Abordant le deuxième volet concernant les présidentielles du 17 avril, Bouaziz Ait Chebib et Hocine Azem, ont réitéré la position de principe de leur mouvement qui consiste à ne pas reconnaitre le régime raciste d'Alger, ses présidents, et ses élections. Pour les orateurs, cette mascarade s'inscrit dans la logique de donner un sursis supplémentaire à un régime agonisant à l'image de son candidat. Ils appellent le peuple kabyle à réaliser un sursaut historique en rejetant dignement les élections de la honte et de marcher massivement le 20 avril dans les trois chefs lieu de départements kabyles : Tuviret, Vgayet, Tizi Wezzu .

Sur demande de l'assistance fort nombreuse et ce en dépit du match de la JSK qui se déroulait en même temps, les animateurs du MAK ont accepté de répondre aux questions du public assoiffé de débat. Tout en réitérant le soutien du MAK au peuple Amazigh du Mzab, les orateurs ont qualifié l'Algérie de "colonie arabe" en Afrique et ce à cause du silence complice et lâche de l'Etat algérien devant les fatwas des "chouyoukh" wahabites appelant à l'assassinat des mozabites au nom de leur religion sur la chaine de TV "IQRAA" largement captée en Algérie.

Le meeting est clôturéà la nuit tombante sous les ovations de l'assistance qui a adhéré au discours du MAK.

Meeting du MAK à Akbou : La Kabylie ne votera pas pour ses bourreaux et leurs complices ».

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AKBOU (SIWEL) – Dans un meeting populaire animé hier matin à Akbou, le Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie (MAK) a rendu hommage au Colonel Amirouche Ait Hamouda tombé au champ d'honneur le 29 mars 1959, réitéré son appel au rejet de la mascarade présidentielle du 17 avril, réaffirmé son soutien avec le peuple mozabite et exigé l'annulation immédiate du contrat portant exploitation du gaz de schiste à Vgayet.

Sur invitation de la coordination locale, les dirigeants du MAK ont animé hier matin un meeting populaire à Akbou, à la place des martyrs devant une foule nombreuse.

Cette action qui entre dans le cadre de la campagne de rejet des présidentielles algériennes, est dédiée au Colonel Amirouche Ait Hamouda tué par l'armée française avec la complicité du MALG le 29 mars 1959.

Après avoir observé une minute de silence à la mémoire des martyrs de la Kabylie et de tous les militants de la cause amazighe à l'instar de Mohamed Ouharoun, Bouaziz Ait Chebib, Farid Djenadi, Hocine Azem et Mohand Taoudiat, respectivement, président du MAK, Secrétaire Général du MAK, Secrétaire National aux relations extérieures et Secrétaire National à la jeunesse ont tour à tour rappelé les objectifs du MAK, expliqué la position de leur mouvement par rapport à la mascarade du 17 avril.

Sur ce dernier point, les dirigeants du MAK ont rappelé que le peuple kabyle ne peut participer à une élection organisé par un régime qui lui a dénié le droit à l'existence. « La Kabylie ne pourra pas reconnaitre un régime qui ne la reconnait pas. De ce fait, rejeter les élections organisées par ce régime qui a réprimé le peuple kabyle dans le sang est un devoir patriotique pour tout kabyle qui se respecte. La Kabylie ne votera pas pour ses bourreaux et leurs complices ». Ont-ils déclaré avant d'insister sur le fait que : « la seule élection qui intéresse le MAK et pour laquelle il lutte c'est le référendum d'autodétermination par lequel le peuple kabyle prendra en main son destin en choisissant librement et souverainement le statut politique qui lui sied ».

Les dirigeants du MAK ont appelé le peuple kabyle à la vigilance face aux tentatives du pouvoir et ses relais locaux d'impliquer la Kabylie dans la lutte des clans qui fait rage au somment de l'Etat algérien. « La seule lutte qui concerne le peuple kabyle c'est celle qui le mènera à sa libération » ont-ils affirmé. Pour ces responsables du mouvement kabyle : « l'Algérie une et indivisible » touche à sa fin. Malgré les tentatives du régime algérien de se régénérer à travers un scrutin préfabriqué, l'émancipation des peuples constituant cette entité qui est une création coloniale est irréversible ».

Les orateurs ont invité les citoyens à se marcher massivement le 20 avril dans les trois grandes villes de Kabylie Vgayet, Tuviret, Tizi Wezzu afin d'exiger le droit du peuple kabyle à son autodétermination. " Il faut se mobiliser en Kabylie car en se mobilisant nous allons sensibiliser et mobiliser les consciences et les instances internationales afin de contraindre les détenteurs du pouvoir réel en Algérie à satisfaire les revendications légitimes du peuple kabyle qui aspire à prendre en main son destin à travers un référendum d'autodétermination qui lui permettra de bâtir son propre État qui lui assurera la sécurité, la paix, la pérennité et la prospérité. Il est important de rappeler que c'est la communauté internationale qui a contribué de façon décisive à la chute du régime d'Apartheid en Afrique du Sud en usant des pressions politiques, diplomatiques, économiques". Sur un autre registre, le MAK par le bais de ses animateurs, a réaffirmé son soutien indéfectible au peuple mozabite victime d'une guerre raciste. « Depuis plusieurs mois, les citadelles millénaires des mozabites sont assiégées par des hordes de Châambas assistées par les forces de police algérienne auxquelles viennent de se rajouter les forces de la gendarmerie algérienne. Leurs maisons et leurs commerces sont incendiés. Les populations civiles sont sauvagement agressées et quand elles tentent de se défendre, les brigades de la répression algérienne s'interposent pour protéger les agresseurs ».

Pour le mouvement kabyle : « Le pouvoir algérien est responsable d'un crime contre l'humanité dont il doit répondre devant les instances internationales. Les organisations internationales des droits de l'homme doivent se saisir de cette grave agression, commis par un Etat, contre une population civile, sous peine d'être un jour jugées pour non-assistance à personnes en danger ».

Ce meeting a été l'occasion pour les orateurs de dénoncer les dessins diaboliques du régime raciste d'Alger qui tente avec le soutien de la France de provoquer une catastrophe humaine et écologique qui aura des conséquences désastreuses sur l'environnement et la santé publique en exploitant le gaz de schiste dans les eaux territoriales de la Kabylie. Ils ont exigé l'annulation immédiate du contrat signé entre la société française CGG-Véritas et l'État algérien.

La coordination MAK d'Akbou a distribuéà la fin du meeting un tract dans lequel elle a mis l'accent sur le devoir vital de protéger le pays kabyle contre cette entreprise criminelle tout en expliquant les dangers multiples sur la santé publique et les problèmes environnementaux que poserait l'extraction de ce gaz. Il y a lieu de signaler que la foule fort nombreuse s'est dispersée dans le calme en scandant : pouvoir assassin, ulac lvot ulac …

Conférence du MAK à Ait Hamdoune : « Toutes les langues sont habilitées à devenir des langues de sciences pourvu que celles-ci disposent d'un Etat »

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AT HAMDOUN – AGHVALOU (SIWEL) — le 04 avril à 19h, le président du MAK, Buaziz Ait Chebib et Hocine Azem , Secrétaire National aux relations extérieures ont animé une conférence-débat au village Ait Hamdoune autour de la problématique de l'Etat kabyle.

Après avoir développé les contours du Projet pour l'Etat kabyle adopté lors de la conférence des cadres du MAK, les conférenciers ont apporté des éclaircissements sur l'approche et la démarche du Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie. L'accent a été mis sur l'investissement dans le savoir et la technologie comme instruments d'émancipation des peuples.

Répondant à la question concernant les capacités de la langue kabyle d'accéder au rang d'une langue de sciences, Bouaziz Ait Chebib a affirmé : « Toutes les langues sont habilitées à devenir des langues de sciences pourvu que celles-ci disposent d'un Etat », en ajoutant : « Toutes les écoles méritent respect et dans tous les pays l'on en forme des génies. L'école algérienne déforme les cerveaux de nos enfants pour en faire des écervelés. Nous voulons une école qui enseignera l'Histoire, les sciences, les arts et les savoirs et ça ne peut se faire que dans un Etat kabyle ».

Sur un autre volet concernant l'économie du pays kabyle, le président du MAK déclare : « La Kabylie recèle toutes les potentialités nécessaires pour son essor économique ; l'Etat algérien s'efforce sans répit à les anéantir par des politiques de contre-développement. L'avènement de l'Etat kabyle mettra fin à cet anti-kabylisme économique et politique afin d'assurer une meilleure exploitation de ces ressources et richesses au profit du peuple kabyle ».

Hocine Azem a exposé les mécanismes du droit international relatifs au droit à l'autodétermination inscrit en lettre d'or dans la charte des nations unies et les autres instruments y afférent. Il a mis en exergue plusieurs exemples de peuples opprimés par des Etats totalitaires et qui ont fini par s'y émanciper en mobilisant l'opinion internationale. Celle-ci a obligé la communauté internationale à exercer des pressions politiques, économiques et diplomatiques en faveur de leurs causes.

Les conférenciers n'ont pas omis de réitérer l'appel du MAK à rejeter la mascarade présidentielle du 17 avril qui nullement ne concerne la Kabylie. Et en fin, ils invitent les citoyens kabyles à investir la rue le 20 avril prochain pour exiger un référendum d'autodétermination.

cdb, SIWEL 052105 AVR 14

Meeting des cadres du MAK à Sidi Aïch : « Le 20 Avril est une journée de lutte et de combat et non de folklorisation »

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SIDI AICH (SIWEL) — Alors que l'élément temporel nous rapproche inexorablement de la farce planétaire du siècle, appelée « Elections présidentielles du I7 avril », les cadres du Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie (MAK), à leur tête, Bouaziz Aït-Chebib, multiplient les meetings et les rencontres avec les citoyens kabyles pour les avertir du danger les menaçant même dans leur existence. Qu'il pleuve ou qu'il vente, les animateurs du MAK sont toujours sur le terrain pour expliquer au peuple kabyle que son avenir dépend fondamentalement de lui-même, c'est-à-dire de son autodétermination absolue, et non de sa cohabitation avec des peuples se nourrissant d'une idéologie inconnue de nos aïeux.

Alors que l'élément temporel nous rapproche inexorablement de la farce planétaire du siècle, appelée «Élections présidentielles du I7 avril », les cadres du Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie (MAK), à leur tête, Bouaziz Aït-Chebib, multiplient les meetings et les rencontres avec les citoyens kabyles pour les avertir du danger les menaçant même dans leur existence. Qu'il pleuve ou qu'il vente, les animateurs du MAK sont toujours sur le terrain pour expliquer au peuple kabyle que son avenir dépend fondamentalement de lui-même, c'est-à-dire de son autodétermination absolue, et non de sa cohabitation avec des peuples se nourrissant d'une idéologie inconnue de nos aïeux.

En effet, hier, Bouaziz Aït-Chebib, en sa qualité de président du MAK, Razik Zouaoui, secrétaire national à la promotion de la langue et culture kabyles (SNDDLCK), Hocine Azem, secrétaire national aux relations extérieures (SNRE) ,Farid Djenadi, secrétaire général du MAKet Nadir Chelbabi, chargé des relations avec les conseils régionaux se sont alternés aujourd'hui à Sidi-Aïch dans la prise de parole à l'adresse d'une assistance nombreuse et vivement attentionnée, et ce en dépit d'une bruine incessante.

Le lieu de la rencontre a eu lieu plus exactement au lieudit « Les Quatre chemins ». Comme de coutume, Bouaziz Aït-Chebib prendra la parole le premier. Dans sa longue intervention, il mettra en exergue les différentes principales phases historiques de la Kabylie, éléments prouvant son impossible mariage avec le pays, appelé par les fossoyeurs de la vérité historique « l'Algérie », surtout « la dissolution » du peuple kabyle dans ce moule algérien ayant pour repère « l'arabo-islamisme », les multiples opérations criminelles orchestrées par le pouvoir d'Alger contre la Kabylie pour la maintenir sous son giron, et qui se sont traduites par le sabotage économique, l'instauration du terrorisme et en parallèle les forces de répression, l'action psychologique consistant à faire croire aux Kabyles que leur patrie ne rengorge aucune ressource naturelle, et tant d'autres faits et discours contraires à la morale.

Lui succédant au micro, Razik Zouaoui entamera son discours par de bien belles métaphores pour dénoncer l'iniquité dont a toujours été victime la Kabylie. « Oui, commence effectivement le SNDDLCK, l'Algérie a beaucoup d'argent et le pouvoir algérien en a donné beaucoup pour la Kabylie ». « Il faut savoir cependant, poursuit Razik Zouaoui, qu'il a destiné cet argent exclusivement pour la construction de pénitenciers, de casernements et autres établissements répressifs ». Le SNDDLCK cite l'exemple de cette prison construite à Remila, dans la wilaya de Béjaia et classée 2e à l'échelle africaine sur les plans dimensionnel et architectural lesquels se portent naturellement sur la sévérité pénitentiaire. L'intervenant signale également que cette prison « monstrueuse » est implantée sur une terre agricole. Razik Zouaoui poursuit son discours en annonçant à l'assistance que « l'objectif du pouvoir est d'affamer la Kabylie en la spoliant de ses terres et richesses et parallèlement à ces opérations de sabotage économique, ce pouvoir mène une répression sans pareille ici en Kabylie ». Et encore une fois, le SNDDLCK se réfère au baromètre financier et matériel pour prouver le bien-fondé de sa thèse. « Le prix d'une bombe lacrymogène que le pouvoir utilise contre les enfants kabyles équivaut à celui de trois quintaux de semoule », assure-t-il.

Revenant à la valeur réelle de la langue kabyle, Razik Zouaoui martèlera puissamment qu'il n'y a que le pouvoir et les tenants de l'arabo-islamisme qui tentent de faire croire aux innocents que ce n'est pas une langue à part entière. « La langue kabyle, poursuit encore l'orateur avec véhémence, est réelle ; elle est grammatisée. La preuve en est que le Pr Kamel Bouamara a bel et bien fait un dictionnaire dans notre langue ».

Abordant ensuite la question relative aux élections du 17 avril, l'orateur indiquera le négativisme symbolisé par Abdelaziz Bouteflika et Ali Benflis. « Nous les connaissons tous les deux ! », a indiqué le SNDDLCK avant d'appeler à commémorer dignement le 34e anniversaire du Printemps I980 « car ce sera une journée de lutte et de combat et non de folkmorisation ».

En ce qui le concerne, Hocine Azem interviendra sur le volet portant sur la politique de déstructuration de la Kabylie menée par le pouvoir d'Alger sur le plan culturel et intellectuel. « En éloignant les artistes et les intellectuels du pays, en les poussant à l'exil quand il ne s'agit pas carrément de leur élimination physique obéit à la logique de maintenir les Kabyles dans le sous-développement intellectuel et, par conséquent, faciles à leur faire oublier leur origine kabyle », a souligné le SNRE en citant quelques personnages comme exemples comme Slimane Azem, Jean-El-Mouhoub Amrouche, Mohand-Bessaoud Arab, Mouloud Mammeri…« Et parallèlement à l'occultation de la culture authentique kabyle, poursuit l'intervenant, le pouvoir encourage la médiocrité et la fausseté». Hocine Azem cite l'exemple de ces sketchs animés par des artistes, animés par des artistes kabyles certes, mais en interprétant des personnages aussi kabyles mais ignares. « En interprétant des personnages bégayants et au comportement absurde et stupide est loin d'être innocent puisque c'est l'image du Kabyle que le pouvoir d'Alger à l'idéologie arabo-islamiste veut montrer aux autres », a encore explicité Hocine Azem.

Concernant l'occultation du Printemps I980, l'objectif du pouvoir est de tenter l'inexistence du peuple kabyle. Et avant de révéler la vraie nature d'Ali Benflis, le SNRE a encore cité le cas de feu Mohand-Ouharoun , « assassiné» psychologiquement par le pouvoir puisqu'il lui a refusé même l'autorisation d'assister à l'enterrement de sa mère.

S'agissant justement de l'homme qui n'arrête pas de piailler qu'il changerait l'ordre des choses en Algérie si on venait à voter pour lui, Hocine Azem Indiquera à son propos que lors de son meeting à Tindouf, il a déclaréà l'assistance tindoufienne être fervent partisan de l'autodétermination du peuple sahraoui alors qu'à Tizi-Ouzou, il n' a pipé mot sur la revendication du peuple kabyle. « A Médéa, poursuit l'orateur, Il a promis à l'assistance de réhabiliter l'ex-FIS s'il venait àêtre élu président de la république alors qu'à Tizi-Ouzou, il n'avait fait aucune allusion aux gendarmes qui ont assassiné les jeunes kabyles ».

Revenant au cas touchant les élections du I7 avril, le SNRE qualifiera le Général Tewfik de metteur en scène, Abdelaziz Bouteflika et Ali Benflis d' « acteurs principaux » et le reste des candidats de simples figurants. Ce comparatif établi par l'orateur veut dire tout simplement que le verbiage et les gesticulations des uns et des autres par rapport à ce rendez-vous du I7 avril n'est que de la poudre aux yeux car tout est pipé d'avance et d'autant plus que le peuple kabyle n'en est aucunement concerné.

Pour sa part, Farid Djenadi se montrera très virulent dans le discours. Développant et défendant la même thèse que ses camarades, toutefois, le secrétaire général du MAK usera d'un autre ton dans le discours. L'homme a commencé d'abord par faire monter d'un cran la colère de l'assistance vis-à-vis du pouvoir d'Alger en révélant que la première ferme agricole pilote à l'échelle algérienne et se trouvant entre El-Kseur et Amizour a été entièrement détruite sous prétexte qu'elle devait abriter une centrale électrique. Le deuxième acte criminel vis-à-vis de la terre agricole de Kabylie a consistéà choisir une grande orangeraie, sise à El-Kseur, pour y implanter un stade de football. Selon les révélations de Farid Djenadi, plus de 30 ha de terres fertiles seront détruits, et ce dans la logique de politique de faire disparaître toutes les terres fertiles en Kabylie. ‘Il Y a des espaces mieux indiqués pour abriter une centrale électrique et un stade football », s'est écrié le secrétaire général du MAK pour conclure ce point précis que l'objectif du pouvoir d'Alger est de réduire «à néant l'agriculture dans notre pays (Kabylie ndlr) ». « Le pouvoir ne peut pas nous affamer, poursuit l'orateur en augmentant de plusieurs décibels la tonalité de sa voix, car nous déjà l'expérience de la famine ».

Abordant le volet sécuritaire, le secrétaire général du MAK a indiqué que 40% des effectifs des forces militaires algériennes sont implantés à présent en Kabylie. « Si le pouvoir compte nous faire peur avec ses militaires, il se trompe ! », a souligné l'orateur avant de poursuivre : « Le terrorisme, c'est le pouvoir algérien qui le fait. Le kidnapping aussi car c'est avec « terrorisme » qu'il justifie la présence militaire dans notre pays et ces kidnappings sont font faits pour éloigner les investisseurs de notre pays. Nous ferons décamper ces militaires de notre pays et nous avons les capacités de le faire. Personne ne peut nous faire trembler car nous aussi nous avons les capacités de riposte aux agresseurs. Historiquement, nous avons prouvé notre capacitéà faire fléchir nos agresseurs car nous savons nous nous adapter à toutes situations y compris la misère, le dénuement et la famine ». S'attaquant à la politique d'Abdelaziz Bouteflika, l'orateur a révélé que les dépenses qu'il a ordonnées depuis sa première intronisation, s'élèvent à 600 milliards de dollars avant de poser cette interrogation : « Qu'a-t-il fait réellement de tout cet argent ? »

Le mouvement Barakat a eu aussi sa part de reproches de la part de Farid Djenadi. En effet, il s'interrogera sur le fait que ce mouvement en question ne s'est jamais rendu nulle part ailleurs qu'en Kabylie pour inciter les gens à s'impliquer dans cette question relative au rendez-vous du I7 avril. « Pourquoi donc ce mouvement Barakat ne se rendrait pas à Constantine et à Oran pour inciter les gens à suivre sa ligne ? Pourquoi est-ce seulement en Kabylie qu'il fait ses numéros ? », s'est insurgé le secrétaire général du MAK.

Après avoir harangué longuement l'assistance sur ces questions d'une extrême sensibilité, Farid Djenadi aborde ensuite la question purement économique, qui est en fait une véritable bombe qui risque de souffler tout le pouvoir d'Alger. En effet, l'orateur révélera qu'avec la suppression de la sanction d'embargo commercial pesant sur l'Iran qui est pour bientôt et l'entrée du pétrole américain sur le marché international, la concurrence algérienne sera mise à rude épreuve, voire l'impossibilité pour l'Algérie de vendre son pétrole. Il faut avoir à l'esprit, indique encore le secrétaire général du MAK que les besoins et les produits énergétiques à partir de maintenant seront différents de ceux d'autrefois. « C'est pourquoi, ajoute-t-il encore, la véritable richesse économique à considérer est la ressource humaine ». Farid Djenadi cite l'exemple du Japon et Taïwan qui sont les symboles de la prospéritééconomique sans pour autant posséder de terres à vocation agricole ou des puits de pétrole. C'est sur ces mots que le secrétaire général a clos son intervention.

Et pour baisser l'adrénaline de l'assistance, Bouaziz Aït-Chebib a repris le micro pour appeler, encore une fois, non seulement les Kabyles à considérer la journée du 20 avril comme il se doit puisqu'elle sera l'occasion d'exiger la tenue d'un référendum sur l'autodétermination de la Kabylie mais aussi à moquer la manière du régime d'Alger de faire remplir l'urne de bulletins de vote en faveur de son candidat. En effet, à l'instar des citoyens de Larbaâ Nath Irathen et ses environs, les habitants de Sidi-Aïch ont ri de la galéjade du président du MAK à propos du candidat ayant pour nom Abdelaziz Boutefilka. « Cette fois-ci, a-t-il dit, ce sont les vivants à qui on a demandé de voter pour un moribond alors que dans les élections précédentes, on faisait voter les morts pour le candidat du régime ».

Devant l'éclatant succès du meeting du Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie (MAK) hier matin, à Sidi Aich, le candidat Ali Benflis qui devait animer à son tour un meeting à 14h dans la même localité , a carrément déclaré forfait et annulé son rassemblement. L'effet boule de neige ne fait que commencer !

Meeting du MAK à Taskriout : « La Kabylie rejette les présidentielles algériennes dans la dignité et marchera le 20 avril dans l'unité»

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TASKRIOUT-VGAYET (SIWEL) — Le meeting initié par la section locale du MAK a eu lieu dans une ambiance bon enfant. Les responsables du mouvement kabyle, Bouaziz Ait Chebib, Mouloud Mebarki, Farid Djenadi et Hocine Azem ont tour à tour pris la parole sur les thématiques de l'actualité brûlantes, notamment, l'annulation du meeting d'Ali Bek Flis prévu en début d'après midi à Sidi Aich, provoqué par le succès retentissant de celui du MAK qui s'est déroulé dans la matinée, et les évènements engendrés à Vgayet par la présence du mal venu, le vizir de Bouteflika, Abdel Malek Sellal. Il est à noter que l'APS et les relais médiatiques du régime algérien attribué la responsabilité de cet échec cuisant des mercenaires du régime algérien en Kabylie au MAK et à d'autres organisation qui boycottent le scrutin du 17 avril.

Après le plein succès du meeting de Sidi Aich animé dans la matinée d'hier, les dirigeants du Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie (MAK) ont poursuivi leur campagne d'explication du rejet des présidentielles algériennes et leurs conséquences sur la Kabylie en s'acheminant vers la commune de Taskriout pour rencontrer les citoyens de cette localité.

Le meeting initié par la section locale du MAK a eu lieu dans une ambiance bon enfant. Les responsables du mouvement kabyle, Bouaziz Ait Chebib, Mouloud Mebarki, Farid Djenadi et Hocine Azem ont tour à tour pris la parole sur les thématiques de l'actualité brûlantes, notamment, l'annulation du meeting d'Ali Bek Flis prévu en début d'après midi à Sidi Aich, provoqué par le succès retentissant de celui du MAK qui s'est déroulé dans la matinée, et les évènements engendrés à Vgayet par la présence du mal venu, le vizir de Bouteflika, Abdel Malek Sellal. Il est à noter que l'APS et les relais médiatiques du régime algérien attribué la responsabilité de cet échec cuisant des mercenaires du régime algérien en Kabylie au MAK et à d'autres organisation qui boycottent le scrutin du 17 avril.

D'emblée, les orateurs du MAK, ont donné le ton à leur meeting en stigmatisant avec des mots durs le régime algérien agonisant et ses mercenaires envoyés en Kabylie en conquistadors. « La Kabylie restera kabyle, n'en déplaise, à ceux qui veulent marchander sur son dos et sur sang en l'impliquant dans la lutte des clans qui ne la concerne en rien » .

En reprenant à leur compte une maxime de Ferhat Mehenni, président de l'Anavad : « quand le pouvoir s'enrhume, c'est la Kabylie qui tousse », les intervenants insistent sur l'union des kabyles pour faire à cette entreprise criminelle qui vise l'anéantissement pur et simple de la Kabylie. Dans la même foulée, les responsables ont marteléà l'unisson avec l'assistance acquise et déterminée : « le simulacre des présidentielles algériennes en cours participent d'une opération de sauvetage du système colonial arabo-islamique que subit le peuple kabyle depuis 1962. Le MAK rejette cette mascarade comme ses résultats ».

Sans omettre d'aborder la problématique de l'Etat kabyle qui mettra fin à la politique coloniale de l'Etat algérien qui se décline en Kabylie par des projets de dépersonnalisation et des plans de contre-développement orchestrés par les pouvoirs successifs, les responsables du MAK interpellent les consciences kabyles éprises de liberté et de dignitéà s'opposer fermement à l'exploitation du gaz de schiste sur les eaux territoriales du pays kabyle, un projet génocidaire algéro-français concocté par les deux compères partageant la même haine des kabyles pour des raisons historiques.

Comme à l'accoutumée, les dirigeants du MAK ont mis le cap sur le 20 avril qui doit rester une date repère qu'il faut célébrer dans l'union à travers des marches populaires à Vgayet, Tuviret et Tizi Wezzu pour signifier le rejet des présidentielles de la honte comme de leurs résultats et exiger dignement le droit du peuple kabyle à son autodétermination. « En dehors de l'avènement d'un Etat kabyle, la Kabylie est condamnée à subir les lois des ses bourreaux. ».


Communiqué du MAK sur les incidents de Vgayet

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AFRANIMAN I TMURT N YIQVAYLIYEN

MOUVEMENT POUR L'AUTODÉTERMINATION DE LA KABYLIE

La direction de campagne du président algérien, Abdelaziz Bouteflika, ainsi que la chaine panarabiste qui lui est affiliée, « Ennahar TV » ont porté , hier 05 avril 2014, des accusations à l'encontre du Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie suite aux incidents qui ont éclaté après sa tentative avortée de tenir un meeting électoral dans la ville de Vgayet.

La direction du MAK, qui était en meeting populaire à Sidi-Aich au moment des faits, tient tout d'abords à saluer la jeunesse kabyle pour sa clairvoyance, son courage et sa détermination pour avoir réservé l'accueil qui se doit aux kabyles de services. D'autre part, nous dénonçons la provocation du pouvoir algérien qui exhibe en Kabylie ses KDS et qui anime ses pseudos meetings électoraux en Kabylie en ramassant sa clientèle locale et en ramenant des individus de diverses wilayas d'Algérie pour faire croire à une adhésion populaire en Kabylie. La réaction de la jeunesse kabyle a été sans appel et reflète le sentiment de rejet total que la Kabylie éprouve vis à vis du régime algérien

En outre, le MAK qui a toujours appelé le peuple kabyle à tourner le dos aux enjeux électoraux du régime algérien comme de ses supplétifs en Kabylie, ne se sent nullement offensé par les accusations absurdes proférées par la direction de campagne d'un chef d'État que le peuple kabyle n'a jamais reconnu et encore moins par une télévision viscéralement hostile aux kabyles, bassement raciste, haineuse et manipulatrice. Ce que le régime raciste d'Alger n'a pas supporté c'est que la jeunesse kabyle rejette des élections qui ne les concernent plus et celle du 17 avril n'en est qu'une parmi d'autres ; elle a simplement la singulière particularité d'être une insulte à l'intelligence des peuples et ridiculise davantage encore un régime finissant qui ne craint plus le ridicule.

Le Mouvement pour l'autodétermination de la Kabylie condamne aussi la mobilisation de dizaines d'escadrons de la police pour imposer un meeting électoral en terre kabyle. Cette présence massive des CNS a provoqué la fureur des jeunes qui ont d'abord protesté pacifiquement avant de riposter par des jets de pierres, causant malheureusement la blessure de certains journalistes que le pouvoir a par ailleurs toujours méprisés.

Le MAK appelle le peuple kabyle àêtre vigilant et à rejeter pacifiquement le simulacre électoral du 17 avril. Il l'invite à se concentrer sur le seul combat légitime qui reste à mener en Kabylie, en l'occurrence celui de son autodétermination.

Enfin, le MAK s'interroge sur l'incendie de la Maison de la culture Margueritte-Taous Amrouche au moment où des dizaines de CNS occupaient les lieux.

Le MAK qui est la première force politique en Kabylie n'a pas besoin de manipuler la jeunesse kabyle pour imposer son projet. Cette protestation citoyenne kabyle est l'œuvre spontanée de la jeunesse kabyle ulcérée par le culot d'un régime criminel qui ose venir demander à ses victimes de le porter encore une fois au pouvoir.

Le MAK compte prouver sa capacité de mobilisation à l'occasion du 20 avril 2014 pour commémorer le double anniversaire du Printemps berbère et du Printemps noir et le massacre de 128 innocents kabyles reste toujours impuni. Le 20 avril est une date sacrée pour le peuple kabyle et c'est la seule que nous comptons honorer durant ce mois d'Avril.

Vive la Kabylie

Vive le fier et digne peuple kabyle,

Bouaziz Ait-Chebib, président

Décès du militant Said Idir : condoléances du MAK

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AFRANIMAN I TMURT N YIQVAYLIYEN

MOUVEMENT POUR AUTODÉTERMINATION DE LA KABYLIE

Très attristés par le décès de Said Idir, survenu ce matin, à l'âge de 23 ans, la direction et le collectif des militants du MAK s'inclinent devant la mémoire de leur camarade connu pour sa détermination et la sincérité de son engagement pour la Kabylie, présentent à sa famille leurs sincères condoléances et l'assurent de leurs soutien dans cette dure épreuve.

L'enterrement va avoir lieu demain dans son village natale Tifrit, dans la commune d'Akbou.

Bouaziz Ait Chebib, Président

Meeting du MAK à Guendouze, commune d'Ait-R'zine : La Kabylie est condamnée à présider à son destin.

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GUENDOUZE (SIWEL) - Le vendredi 11 avril, le Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie a animé un meeting populaire à Guendouze. Le président du MAK n'a pas omis de mentionner le faux conflit entre les clans du pouvoir en indiquant qu'il n'est qu'une pièce théâtrale montée de toutes pièces. Le président a mis en garde contre une quelconque éventuelle inscription dans cette manigance fomentée par le régime, et qui n'a d'autre objectif que de distraire les kabyles de leur vraie cause qui est leur droit à l'autodétermination.

C'est devant une assistance nombreuse que s'est tenu, le vendredi 11 Avril, à Guendouze , un meeting populaire du Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie, animé par : Le président du MAK Mr Bouaziz Ait Chebib , Le président du conseil national ; Mr Mouloud Mibarki Le secrétaire général du MAK ; Mr Farid Djenadi.

Les intervenants se sont succédés au micro pour aborder les points suivants :

1- Rappel de la position du MAK qui consiste à rejeter les simulacres d'élections présidentielles. 2- La dénonciation des agissements racistes du pouvoir algérien à l'encontre de la Kabylie, entre autres :

• L'aggravation préméditée des risques écologiques à l'instar du projet périlleux du gaz de schiste à Vgayet dont les retombées seront désastreuses sur la santé de la population. • La destruction mécanisée de l'avenir agricole de la Kabylie perpétré par le régime d'Alger. • Le harcèlement infini des militants kabyles. • La disproportion spectaculaire entre les taux d'imposition monumentaux et les faibles budgets alloués à la Kabylie

3- L'expression du soutien indéfectible aux peuples amzighs qui subissent des traitements discriminatoires de la par des régimes nord africains.

Le meeting à débutéà 10h30 après un dépôt de gerbe de fleur à la mémoire des martyrs la Kabylie et Idir said, militant du MAK, décédé le 09 avril à l'âge de 22. Les intervenants ont mit l'accent sur les points susnommés en rappelant que la seule solution pour le peuple kabyle est de se doter de son propre État.

Au cours de ce meeting , un rappela été prononcé avec insistance sur la nécessité de vigilance pour déjouer tous les projets de normalisation que le pouvoir tente de réaliser à travers ses commis.

Au passage, le président du MAK n'a pas omis de mentionner le faux conflit entre les clans du pouvoir en indiquant qu'il n'est qu'une pièce théâtrale montée de toutes pièces. Le président a mis en garde contre une quelconque éventuelle inscription dans cette manigance fomentée par le régime, et qui n'a d'autre objectif que de distraire les kabyles de leur vraie cause qui est leur droit à l'autodétermination.

Le quatrième mandat n'est qu'une autre fausse question, le régime, au cours de son histoire, n'a réservé aux kabyles que la répression et le déni du droit à l'existence. A cet effet, la Kabylie doit impérativement se soustraire à ce faux débat.

Le MAK a mis en avant la capacité de la Kabylie de présider à son destin en s'appuyant sur des arguments concrets relevant de la réalité du terrain. Ces arguments viennent en réponse aux préoccupations énoncées par certains kabyles jusqu'alors hésitants.

Tout en réitérant l'appel au rejet de la mascarade du 17 avril comme de ses résultats qui ne concernent en rien la Kabylie, les responsables du MAK ont appelé le peuple kabyle à participer massivement aux marches du 20 avril à Vgayet, Tuviret et Tizi Wezzu afin d'exiger le droit du peuple kabyle à son autodétermination.

Notons enfin, la présence du chanteur engagé, Oulahlou, qui a tenu à saluer fraternellement les dirigeants du MAK.

Conférence à Akfadou : Le rôle du toponyme et du patronyme dans la résistance d'un peuple menacé d'extinction culturellement

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Devant une foule se sentant concernée par la sauvegarde de la culture kabyle, Raziq Zouaoui est revenu sur de nombreux points qui démontre que tout est fait par le pouvoir raciste d'Alger d'anéantir tout ce qui a trait avec la Kabylie.

Vendredi 11 avril à 11h, la section du Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie (MAK) de l'Akfadou a organisé une conférence-débat à Tiniri, Bgayet, autour du thème "Le rôle du toponyme et du patronyme dans la résistance d'un peuple menacé d'extinction culturellement, le cas de la Kabylie" avec Raziq Zouaoui, secrétaire national chargé de la promotion de la langue et de la culture kabyles.

Devant une foule se sentant concernée par la sauvegarde de la culture kabyle, Raziq Zouaoui est revenu sur de nombreux points qui démontre que tout est fait par le pouvoir raciste d'Alger d'anéantir tout ce qui a trait avec la Kabylie.

Quand l'administration n'arrive plus à changer le patronyme ou le toponyme, elle recourt à la déformation. Un lieu, en perdant son nom, perd toute son histoire, son charme, sa magie, il devient sans caractère. L'Algérie, comme son prédécesseur, la France coloniale, continue de nous traiter comme des indigènes. La France continu de massacrer les peuples amazighs, elle intervient au Mali de peur d'émergence du premier État indépendant berbère.

Le secrétaire national du MAK a cité divers exemples d'arabisation des patronymes kabyles par l'administration coloniale française dans un premier temps, puis par l'administration néocoloniale d'Alger. « Idir est ainsi devenu Yahia, Akli devient Abid, A3rab devient Larbi, Tadjedjigt devient Warda ou Werdia, Tassadit est devenue Se3dia... ». Asif n At 3isi devient Oued Aissi, Ighzer devient Oued, Imechdalen devient Mechdellah, Tubiret devient Bouira , Bgayet devient Bejaia.

Après l'intervention de Raziq Zouaoui, l'invité surprise Ahmed Amrioui, vice-président de la FIDEK (Fondation pour l'Investissement et le développement de la Kabylie) a insisté sur le fait que la FIDEK est sur le point d'élaborer un riche programme pour prendre en charge plusieurs aspects notamment économiques de la Kabylie. FIDEK a pour objectif premier de doter la Kabylie de moyens financiers susceptibles de lui assurer un développement socio-économique, politique et culturel jusque-là délibérément entravé par le régime anti-kabyle d'Alger.

L'assistance n'est pas repartie les mains vides. la section a prévu un exemplaire du PEK, le Projet Économie Kabyle : Perspectives de Développement Durable - Dossier préparé par Bouaziz Ait Chebib et un prospectus de la FIDEK.

Après un riche débat d'idées avec l'assistance, les conférenciers ainsi des membres de la section locale se sont dirigé vers le PC du colonel Amirouche Ait Hamouda de la wilaya 3 situé au village mezaoura (Akfadou).

Bgayet/ à l'approche des élections présidentielles : Le mouvement associatif et le MAK se déploient

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Rejeter les élections présidentielles de jeudi prochain, demander le départ du système, exiger la laïcité et la démocratie, dire non aux kabyles de services sont, entre autres, les slogans affichés. Après ce rassemblement, les militants œuvrant contre le système ont organisé une marche à travers les artères de la ville.

En ce samedi, 12 avril, premier jour de semaine, à l'appel du mouvement associatif et du Mouvement pour l'Autodétermination de la Kabylie (MAK), les jeunes de la station balnéaire d'Aokas se sont regroupés devant le siège de la poste, face à la brigade de gendarmerie, pour observer un sit in de protestation.

Rejeter les élections présidentielles de jeudi prochain, demander le départ du système, exiger la laïcité et la démocratie, dire non aux kabyles de services sont, entre autres, les slogans affichés. Après ce rassemblement, les militants œuvrant contre le système ont organisé une marche à travers les artères de la ville.

La veille, c'est à Melbou, la commune voisine, que les responsables du MAK y ont animé un meeting. Le mot d'ordre de ce meeting est le rejet des prochaines élections présidentielles, le droit du peuple kabyle à l'autodétermination, l'annulation immédiate du contrat portant sur l'exploitation du gaz de schiste à Bgayet et le soutien au peuple amazigh du Mzab qui subit l'apartheid du régime raciste d'Alger.

Ce lundi, ce sera au tour de la section de l'université de Bgayet d'organiser, sur l'esplanade de la maison de la culture Taos Amrouche, un meeting populaire pour dire NON aux élections présidentielles.

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