Une semaine après la répression sauvage du rassemblement du MAK à Tizi-ouzou, le pouvoir récidive en empêchant aujourd'hui le rassemblement des travailleurs du pré-emploi à Alger.
Instrument moderne pour la résolution des conflits, le dialogue caractérisant les Etats de droit est inexistant chez le régime militaire algérien qui redouble de violence contre des citoyens pacifiques victimes de sa gestion colonialiste.
Pendant que les caisses de l'Etat sont, dit-on, pleines à craquer, les citoyen crèvent de faim, la mendicité se généralise, le chômage est galopant. Les emplois précaires et fictifs constituent la seule alternative économique prônée par les mafieux qui gouvernent l'Algérie. En panne de perspective, ils recourent à la force pour imposer leur diktat.
Le MAK apporte son soutien actif aux travailleurs victimes de l'arbitraire du pouvoir algérien et condamne avec force l'usage de la violence dans le traitement des problèmes politiques provoqués par une gouvernance despotique et raciste.
Ne pouvant plus acheter la paix sociale, Bouteflika et ses parrains militaires dont le projet politique repose sur le déni identitaire, le pillage des richesses du pays et la consécration de l'ignorance comme modèle d'éducation, privilégie sapérennité plutôt que de répondre aux aspirations légitimes des peuples d'Algériequ'il diabolise à travers ses satellites.
Le parti des travailleurs vient au secours d'un régime Finissant en criant à la conspiration extérieure, pour discréditer toute contestation sociale, afin d'empêcher l'émancipation de la Kabylie, des Aurès, du Mzab et du sud algérien.
La violation des droits de l'homme et des libertés fondamentales, la diffamation, la confiscation des espaces publics et l'usage de la répression dénotent l'agonie d'un système qui n'a que trop duré.
Kabylie, le 17 mars 2013
Bouaziz Ait Chebib, président